Cethomme, désigné pour être le successeur de Trump en cas de pénurie de successeurs constitutionnels, a été mis à l'abri et protégé par les services-secrets, le temps de la cérémonie d'investiture. · International : Le "survivant désigné", l'homme qui deviendrait président US s'il arrivait malheur à Trump (et ses remplaçants).
BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm Allâh – Ta’âla – dit Et quand un malheur touche l’homme, il appelle son Seigneur en se tournant vers Lui. Puis quand Il lui accorde de Sa part un bienfait, il oublie la raison pour laquelle il faisait appel, et il assigne à Allâh des égaux, afin d’égarer les gens de Son chemin. Dis Jouis de ta mécréance un court moment. Tu fais partie des gens du Feu ». » [1] Ainsi, Allâh – Ta’âla – explique dans Son Livre que les polythéistes combattus par le Prophète sallallahu alayhi wa salam L’imploraient simultanément avec d’autres quand ils jouissaient de la prospérité, mais dans le malheur et la difficulté, ils n’imploraient que Lui Seul, sans rien Lui associer, et en oubliant leurs maîtres. Quiconque saisit bien cette remarque, pourra distinguer clairement la différence entre l’associationnisme de nos contemporains, et celui des anciens. Hélas ! C’est une chose rare que de trouver des esprits qui saisissent cette remarque de façon profonde. Qu’Allâh nous assiste ! [2] Celui-ci montre que l’homme touché par le malheur fait recours à son Seigneur en toute humilité pour dissiper ses peines et mettre un terme à ses tourments. Mais dès qu’Allâh lui accorde des faveurs de Sa part, il oublie vite son état de dévotion tout récent en attribuant à Allâh des égaux, encourageant l’égarement loin du sentier d’Allâh. Ce qui confirme que les polythéistes versaient dans l’associationnisme quand ils jouissaient de la prospérité et rendaient un culte exclusif à Allâh dans les situations de difficultés. [3]
Daprès les médias de la place, cet homme aurait été déclaré mort. Lui, c’est l’individu qui a eu le malheur de voir son appareil génital coupé. Bel et bien vivant, il a décidé de briser le silence et de se confier au “commissaire” Mamadou Ndoye Bane.
Actualités-journal protestant - Non classé - Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel ! Durée de lecture 3 minute s 5-15Accès PayantJérémie 17Méditation Réservé aux abonnés Publié le 15 novembre 2007 Mise à jour le 15/11 Par Samuel Sahagian JE M'ABONNE Celui dont l’Eternel est l’espérance trouve un sens et une joie à chaque instant de sa vie. » Quel est le fondement de ma vie ? Si soudain tout devait s’effondrer autour de moi, quelle est la certitude que je garderais ? Si ma vie devait s’arrêter dans une heure, et que je fasse un bilan personnel, qu’est-ce qui apparaîtrait à mes yeux comme ayant été fondamental dans mon existence ? Autrement dit, en quoi ou en qui ai-je mis ma confiance ? Quoi, ou qui est mon espérance ? Pour le prophète Jérémie, la réponse est claire Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance ! » Mais Jérémie dit aussi Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Eternel ! » Dans le cas de l’homme replié sur lui-même, sur sa personne, sur sa chair, sur son corps et sur ses problèmes de santé,... Pour lire la suite de cet article vous devez être abonné JE M'ABONNE À PARTIR DE 5 € Si vous êtes déjà abonné Offre découverte - accès gratuit par email Articles à découvrirPardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. » La traduction exacte serait Remets-nous nos dettes, comme nous remettons aussi à ceux qui nous doivent. » Jésus nous a appris à appeler Dieu Abba, Père, et nous pouvons prier aujourd’hui Notre Père, remets-nous nos dettes. » Pardonne-nous ce que nous te devons. Nous te devons tout. Notre dette est immense. Tu nous as donné la vie. Nous sommes en dette envers toi, car nous sommes en dette envers les frères humains que tu nous as donnés et que nous n’avons pas aimés. En qui nous n’avons pas reconnu ton image J’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger », dit Jésus en Matthieu d’amour, pardonne-nous nos dettes d’amour. Pardonne-nous nos péchés. Cette demande de pardon ne signifie pas la même chose selon que nous comprenons nos péchés comme offenses à Dieu », ou dettes envers Dieu ». Dieu n’a pas à nous pardonner pour s’apaiser lui-même, pour calmer sa colère, parce qu’il se sentirait offensé par nous. C’est de nous qu’il s’agit ici Remets-nous nos dettes », et nous serons délivrés, graciés, Dieu créateur me donne des forces nouvelles pour vivre et pour aimer. En confessant mon manque, en confessant mon péché, mon angoisse comme Job, j’ai crié vers Dieu pour l’appeler au secours contre ma mort. La vie commençait à me quitter déjà . J’étais dans une angoisse mortelle. Demander à Dieu son pardon, lui confesser nos péchés, loin d’être un acte morbide qui nous enfoncerait encore plus dans la culpabilisation, est au contraire une vraie prière, c’est-à -dire un acte d’espérance, le début d’une guérison. Son pardon nous fait entrer dans le festin du Royaume de l’amour de Dieu. Et la joie commence. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos dettes. » Nous pouvons déjà partager le pain de ce jour, le pain du Royaume. Nous pouvons déjà partager le pardon de ce jour, le pardon du Royaume. Comme le pain, le pardon de Dieu est signe du Royaume qui vient sur terre parmi nous, dans notre vie, dès aujourd’hui. Et, comme le pain, nous ne pouvons recevoir le pardon que pour le partager, que si nous le pardon de Dieu a précédé, bien sûr, toutes nos histoires de pardons humains. Mais notre guérison ne sera affermie et totale que quand nous aurons pardonné nous aussi à nos frères. Nous avons tout reçu gratuitement. Mais nous pouvons encore perdre ce tout, si nous ne le partageons pas. Je prierai moi aussi aujourd’hui Que ton pardon m’apprenne à pardonner. » Je sais que c’est du Père que je reçois le pain, le pardon, la délivrance du mal. Tout la gloire lui appartient. A Dieu seul la gloire ! Oui, je prierai le Notre Père moi aussi Notre Père qui es aux cieux… Remets-nous nos dettes, comme nous remettons nous aussi à ceux qui nous doivent. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal. Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. » Remets-nous nos dettes, comme nous remettons aussi à ceux qui nous doivent. » Pardonne-nous nos offenses Remets-nous nos dettes, comme nous remettons aussi à ceux qui nous doivent. »Video REFORME DE L'EGLISE - Shora kuetu à télé CongoPère, nous avons prié d’abord pour que ton Règne vienne. Parce que nous sommes tes enfants. Nous sommes vraiment fils. Nous choisissons le Règne de l’Amour plutôt que le Règne de l’Argent. Mais nous avons bien besoin d’un peu de pain, tout de même Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. » Aujourd’hui, nous exprimons à Dieu nos besoins immédiats, concrets. Nous avons vraiment besoin de pain pour vivre. Nous avons besoin de pardon pour ne pas désespérer. Le pain symbolise ici la nourriture simple, quotidienne, indispensable de l’ Luther a raison de dire, dans son Grand Catéchisme, que le pain de ce jour, cela signifie toutes les choses nécessaires à l’entretien de cette vie. Et il cite, entre autres, la nourriture, le vêtement, la demeure, la santé, la terre qu’on cultive, la famille, la profession, l’amitié, un gouvernement sage et fort pour diriger le pays. Toutes ces choses, dit Luther, sont des dons de Dieu, et nous devons le prier de nous les accorder. »Dieu nous a créés hommes, avec nos besoins, nos manques, nos misères, sujets à la faim et à la soif, à la fatigue et à la maladie. Et c’est bien cette vie humaine fragile et menacée que Jésus a vécue il a eu faim au désert, il a été fatigué par ses marches, il a connu l’angoisse à Gethsémané et sur la croix, il a eu soif au puits de Jacob à l’heure de midi. Il sait ce que veut dire cette prière Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. » Il sait que le pain des hommes, c’est à la fois ce qu’ils demandent à Dieu dans leur prière, et ce qui est le fruit de leur travail, de leur fatigue, de leurs efforts.Video CULTE DU SAMEDI 20 AOÛT 2022 AVEC PAPA FLORIENTEt c’est aussi pour cela qu’il nous demande de dire la prière du pain au pluriel. Donne-nous aujourd’hui notre » pain de ce jour. Pas mon » pain. Manger signifie bien plus que se nourrir. C’est un acte social, un acte communautaire, un acte de communion. L’homme se met à table pour manger. Et si possible avec les autres. Le pain que nous demandons à Dieu est le résultat du travail des hommes, parfois dans la peine et l’exploitation, dans la sueur et les larmes, mais aussi, heureusement, souvent dans la fraternité et le y a un lien entre la prière pour le Règne de Dieu, Règne de justice et d’amour, et la prière pour le pain, qui est à la fois notre pain ordinaire et le pain du Royaume. On retrouve cela dans le récit évangélique de la multiplication des pains. Le miracle a lieu parce qu’il y a eu partage et solidarité. La justice du Royaume de Dieu, c’est aussi le partage du pain. Notre pain, c’est mon pain, mais aussi le pain des autres, ce pain qui se multiplie quand il est partagé. Le Royaume de Dieu est souvent décrit par Jésus, dans les Evangiles, comme un banquet, un festin, un repas joyeux pris en commun. En demandant à Dieu, dans le Notre Père, de nous donner aujourd’hui notre pain de ce jour, comment ne pas penser à cette autre parole de Jésus en Matthieu 25 J’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger […] car tout ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » ? Oui, Père, donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ». de ce jour/. Dans beaucoup de textes de l’Ancien Testament, le pain est associé, comme don de Dieu, à d’autres biens nécessaires. L’Eternel donne du pain aux affamés. Il garde les étrangers. Il soutient l’orphelin et la veuve. L’Eternel règnera éternellement. » Psaume 146. Il y a aussi, comme dans le Notre Père, une prière pour le pain Ne me donne ni pauvreté ni richesse. Accorde-moi le pain qui m’est nécessaire. » Proverbes 30.L’expression pain quotidien ou pain de ce jour dans le Notre Père est la traduction de l’adjectif grec épiousios,unique, dans le Nouveau Testament, qui peut être interprété soit comme le pain nécessaire à notre survie, à notre subsistance, soit, comme certains l’ont interprété, comme le pain du lendemain du verbe épiénai, aller vers, à la suite, le pain de l’avenir, c’est-à -dire le pain réservé aux élus dans le repas du Royaume de Dieu, évoqué dans cette parole dite à Jésus par un de ceux qui étaient à table avec lui Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu ! » Lc 14,15.S. Mon pain, mais aussi le pain des autres, ce pain qui se multiplie quand il est partagé. » Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour Mon pain, mais aussi le pain des autres, ce pain qui se multiplie quand il est partagé. »La prière du Notre Père nous engage dès les premières demandes à prier, comme disait Luther, pour que nous conformions saintement notre vie à la parole de Dieu, comme des enfants de Dieu ». Nous voici totalement engagés auprès de notre Père, avec les trois premières demandes Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Nos besoins humains immédiats et quotidiens du pain et du pardon demandés viendront dans la deuxième partie de notre prière, dans les requêtes finales du Notre Père. Si Dieu est votre Père, et si vous êtes fils, nous dit Jésus, c’est la sanctification de son nom de Père, la recherche de son règne parmi vous, et la réalisation de sa volonté que vous mettrez au cœur de votre prière première, de votre première le Règne, ensuite le pain Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus », nous dit Jésus dans la suite du Sermon sur la montagne, en parlant de nos inquiétudes pour notre vie ». Débarrassons-nous de toute inquiétude, qui est manque de foi, manque de confiance en l’amour de Dieu, contradiction avec notre première invocation Abba, notre Père qui es aux cieux. » Débarrassons-nous de cette idolâtrie perverse, de cette puissance que nous laissons si facilement prendre à l’Argent dans notre vie, au dieu Mammon. Vous ne pouvez servir deux maîtres. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent », nous dit Jésus. Il nous faut choisir ou le règne de Dieu, ou le règne de l’ ton Règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre, ici, maintenant, que ton nom de Père soit sanctifié, privilégié, et non les calculs intéressés, les lâchetés, les cruautés, les peurs qui engendrent la mort. Je reconnais, Père, que c’est toi qui es roi, et pas Satan, qui veut être et qui continue d’être, par nos lâchetés et nos peurs, le Prince de ce monde. Le Royaume de Dieu et sa justice », disait Jésus. Le mot justice accolé au mot Règne est important ici. La justice de Dieu, c’est aussi le respect des pauvres, l’amour des plus petits de nos frères, de la veuve, de l’orphelin, de l’étranger parmi nous. La volonté de Dieu pour nous, sur la terre, c’est le partage de notre argent, de notre pain, de nos biens, de nos maisons avec les plus pauvres. Que ton règne vienne », c’est prier pour que Dieu soit roi. Pas l’Argent, pas Mammon, pas Satan. Retire-toi, Satan », avait dit Jésus dans la tentation au désert, car il est écrit tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et à lui seul tu rendras un culte ».Avec cette prière sur la venue du Règne, et sur la réalisation de la volonté de Dieu sur la terre comme au ciel, Jésus apportait une révolution. Ce fut un scandale quand il commença à prêcher et à dire Le Royaume de Dieu s’est approché de vous. » Il dit même, en Luc 17 Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous, ou parmi vous. » Le scandale, c’est cet aujourd’hui, où Jésus se place au centre du Royaume de Dieu. Et il nous place nous aussi à ses côtés. Le Règne de Dieu, qui est déjà arrivé par la venue de Jésus, doit encore se réaliser pleinement. Nous en voyons déjà des signes puissants, qui nous mobilisent, qui nous mettent debout, qui nous mettent en marche. Ton Règne est venu, Père. En Jésus-Christ mort et ressuscité. Qu’il vienne définitivement. Dans ma vie de chaque jour, dans ma relation à mes proches. Dans mon pays, où certains rejettent les étrangers et les chômeurs. Père, que ton Règne vienne, ton Règne d’amour, ton Règne de justice. Que ta volonté d’amour soit faite sur la terre, en moi, ici, maintenant, comme au ciel. Oui, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite ». règne de Dieu/. L’affirmation que Dieu règne sur toute la création, que Dieu est roi, est très familière à l’Ancien Testament. On la retrouve fréquemment dans le livre des Psaumes L’Eternel est roi à toujours et à perpétuité. » psaume 10. Dieu est roi de toute la terre ! Psalmodiez en l’honneur de notre roi ! » psaume 47. Il y a aussi les belles pages prophétiques sur la venue des temps messianiques, où le règne absolu de Dieu se manifestera d’une façon éclatante par la neutralisation définitive de toutes les forces du mal. Jésus s’approprie, en Luc 4, la prophétie messianique d’Esaïe 61 L’ Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint, pour annoncer la bonne nouvelle… » Alors il se mit à leur dire Aujourd’hui, cette parole de l’Ecriture s’est accomplie. » La prédication du Royaume des cieux paraboles du Royaume, ou du Règne de Dieu, se trouve ainsi, dans les Evangiles, au cœur du ministère de Jésus. Le Règne de Dieu, dans la personne de Jésus, s’est approché des hommes. Il s’établit sur la terre comme il l’est déjà dans le ciel. C’est pourquoi Jésus commence le Notre Père avec cette demande Que ton règne vienne ! Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »S. Cherchez le Royaume de Dieu et sa justice. »Video 0614 Introduction à la Parasha 49 Abattre ou planter, il faut choisir... Jér 1 2022 08 21 Père, que ton règne vienne Cherchez le Royaume de Dieu et sa justice. »Read MoreLe Notre Père, la prière de Jésus, je voudrais la proposer en quatre méditations. Aujourd’hui, nous abordons le début de cette prière Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. » Nous avons parfois une certaine hésitation, une certaine appréhension à dire cela. Cette prière n’est pas évidente. En disant le Notre Père, nous entrons dans le mystère de la prière de Jésus, dans cette relation extraordinaire d’amour entre Jésus et Dieu, son Père. Certaines -Eglises emploient le mot oser » pour introduire cette prière. Ainsi les Eglises orthodoxes Daigne nous accorder, Seigneur, d’oser avec joie et sans témérité t’appeler Père. » Et Luther, dans son Petit Catéchisme, nous encourage à dire le Notre Père sans peur Dieu veut, par ces paroles, nous convier à croire qu’il est vraiment notre Père et que nous sommes vraiment ses enfants, afin que nous le priions sans crainte et avec une pleine confiance, comme de chers enfants adressent leurs demandes à leur cher père. » En quelques mots simples, Luther nous conduit, je crois, au cœur du mystère de cette utilisait ce mot Père en araméen, sa langue maternelle, en disant Abba ». C’est l’appellation de tendresse, quand l’enfant appelle son père papa ». Personne n’eût osé alors dire Abba » à Dieu. Ce début de la prière dominicale nous fait donc entrer au cœur de cette révolution spirituelle apportée par Jésus et qui a bouleversé pour toujours l’histoire des hommes. Jésus avait conscience d’être le Fils, l’unique de Dieu. Il vivait cette intimité de Fils uniqueMais la grande révolution est -venue surtout de ce que Jésus se sait aussi frère des hommes, et qu’il est venu pour nous révéler que Dieu est aussi notre papa. -Jésus veut nous entraîner à sa suite, dans son aventure spirituelle, dans sa relation filiale. Il nous apprend à prier Dieu en l’appelant notre Père, notre Abba Quand vous priez, -dites Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. »Tous ceux qui prient vraiment le Notre Père deviennent ainsi à leur tour des révolutionnaires. Ils prennent Dieu au sérieux. Ils prennent l’Evangile au sérieux. Si j’appelle Dieu Père, Abba, je suis alors -totalement engagé dans Sa volonté pour moi et pour les hommes. Du coup, nous sommes embarqués dans l’aventure missionnaire de Jésus Comme le Père m’a envoyé, je vous envoie. » En communion avec le Fils unique, je deviens fils et je prie Notre Père qui es aux cieux, que ton nom de Père soit sanctifié. » Que personne ne blasphème ton nom à cause de mon manque d’amour à moi. Tu te dévoiles à moi, par Jésus, comme amour, vie et résurrection. Tu es mon Père et tu es notre Père. Avec cette prière, Jésus me rappelle que l’humanité entière devient ici une famille de frères. Qui es aux cieux » me rappelle aussi la grandeur et la distance de Dieu, en même temps que sa proximité d’amour et de tendresse. Ce Dieu si proche qu’il se fait appeler notre Père est le Créateur du ciel et de la terre. Il est le Tout Autre. Le Dieu Très Saint. Celui qui me -libère, qui me révolutionne, qui me déclare son amour, qui me ressuscite. Comment son nom sera-t-il sanctifié parmi nous ? Luther pose la question et répond C’est -lorsque nous conformons saintement notre vie à la Parole de Dieu, comme des enfants de Dieu. » Prions nous aussi avec Jésus Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanc-tifié ! » Amen. /Dieu Père/. Des prières sumériennes, bien antérieures au temps de Moïse, utilisaient le mot père pour désigner le dieu. L’Ancien Testament, par contre, utilise rarement la symbo-lique du Père pour parler de Dieu dans sa relation avec l’homme, afin d’éviter toute confusion anthropomorphique ou idolâtrique. Dieu est le Tout autre. Il n’est pas notre géniteur, mais notre créateur Dieu créa l’homme à son image. » Quand Moïse demande à Dieu S’ils me disent Quel est son nom ? que leur dirai-je ? », Dieu répond Je suis celui qui suis. » Bien que rarement utilisée une quinzaine de fois, cette image de Dieu Père d’Israël, quand elle est employée, est très forte et belle Je suis un Père pour Israël, Ephraïm est mon premier-né. » Jr 1. La révolution de Jésus et du Notre Père est donc dans le mot Père tel que l’employait constamment Jésus et qu’il nous enseigne à dire en nos prières Abba, papa. S. Voici comment vous devez prier… » Notre Père qui es aux cieux Voici comment vous devez prier… »Read More Laisser un commentaire Vous devez être connecté pour publier un commentaire.Video BAGARR£ 2 PASTEURS SE BATT£NT EN PLEIN EMISSION DEBAT BIBLIQUE SUR LA DIME EN DlR£CT DE TELEVISION ApplicationPour une lecture en mode zen, téléchargez gratuitement l’application Réforme AbonnementAbonnez-vous à Réforme à partir de5 €/mois magazine hebdomadaire VOIR TOUTES LES OFFRES Video L'ARGENT DANS LE FOYER - Raoul WAFO 1. 27ème GRANDE CONVENTION 20222. UN ADULTE NE BLAGUE PAS AVEC LES RELATIONS // PASTEUR JOELLE KABASELE3. DIPLOMATIC SERVICE 3 "SEIGNEUR, OUVRE MON CIEL" - Phts. Raissa Mutamba4. "Les saints en Jésus-Christ" Philippiens Michel Gabarri5. VOILA POURQUOI IL NE FAUT PAS SE CONFIER AUX AMIS, SOYEZ TOUJOURS DISCRET// ANIMATION CHRETIENNE6. Culte d'adoration du dimanche 14 Août 2022
Laconfiance en D. Malheur à celui qui place sa confiance en l’homme Une année, j’avais besoin d’une importante somme d’argent en vue d’acquérir un préfabriqué pour nos institutions d’Ashdod, en attendant la fin de la construction de l’immeuble permanent. Une rencontre avec deux importants donateurs, qui avaient les moyens de nous aider, fut fixée.
Passer au contenu AccueilAgendaYouTubeAudioLivresContact L’Humanisme – la Confiance en l’Homme Ruine des Nations, par Jean-Marc Bethoud Note MAV Notons le caractère incroyablement actuel de ce passage biblique et de l’étude qui en est faite. De quoi méditer … Etude de la Prophétie d’Esaïe 31 1 Cessez de vous confier en l’être humain, Dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle Car de quelle valeur est-il ? Ésaïe 2 22 Remarques préliminaires En introduction de l’étude de ce chapitre, rappelons brièvement quelques faits historiques qui permettront de situer le contexte de ce troisième chapitre de la prophétie d’Ésaïe. Ésaïe prophétisa sur le Royaume de Juda sous les règnes corrompus d’Ozias, de Jotham, d’Achaz, ainsi que sur celui du roi réformateur Ezéchias, c’est-à -dire d’environ 750 à 698 avant Jésus-Christ. Pendant cette deuxième partie du VIIIe siècle avant notre ère, la scène internationale est dominée par la puissance du Royaume d’Assyrie dont la capitale était Ninive. En 722, les Assyriens détruisirent le Royaume d’Israël situé au nord de Juda, se saisirent de sa capitale Samarie, et déportèrent à l’autre bout de leur Empire, au-delà de l’Euphrate, les dix tribus du Royaume du Nord. L’autre grande puissance du moment, l’Égypte, se trouvait dans une période de faiblesse politique extrême et ne parvint ni à s’opposer, ni à freiner les desseins de domination universelle des empereurs assyriens. Babylone, qui ultérieurement jouera un si grand rôle sur la scène internationale et qui fut l’instrument élu par Dieu pour exercer ses jugements sur Juda et sur Jérusalem, n’était, à cette époque, qu’une distante province de l’Empire assyrien. Dans le chapitre que nous étudions, Ésaïe s’adresse précisément à Juda et à Jérusalem. C’est maintenant de la fidélité ou de l’infidélité de ce petit royaume, apparemment si insignifiant, que vont dépendre les desseins de Dieu pour la rédemption du Monde. Nous nous contenterons de ces quelques brèves remarques, car ces questions de politique internationale n’interviennent pas dans la trame de ce troisième chapitre. Celui-ci nous parle de la condition morale, spirituelle, sociale et politique de la nation judéenne dans une époque de décomposition nationale. Bien des ressemblances avec ce que nous vivons aujourd’hui deviendront sans doute évidentes au cours de notre exposition du texte. Enfin, bien que nous ne puissions pas dater cet écrit avec précision, vu l’absence d’indication historique, il semble que cette parole prophétique concernait les conditions qui prévalaient dans le royaume de Juda pendant les quelque dix années du règne d’Achaz environ 736-727, période caractérisée par l’apostasie religieuse, l’anarchie morale et sociale et l’alliance politique défensive avec l’Assyrie. Introduction Le chapitre 3de la prophétie d’Ésaïe prolonge tout naturellement celui qui le précède, et le verset 22 de ce dernier constitue la charnière entre les deux. Cessez de vous confier en l’être humain, Dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle Car de quelle valeur est-il ? Ésaïe 2 22 Les versets 5 à 22 du chapitre 2 décrivent tout à la fois l’abandon par Juda de toute attitude de véritable dépendance à l’égard de Dieu et les faux appuis terrestres sur lesquels il va maintenant mettre sa confiance. L’homme lui-même et ses appuis matériels et spirituels, techniques et ésotériques, sont mis à la place du Dieu d’Israël. La nation va mettre sa confiance tout entière en eux. Établissons une liste sommaire des faux appuis de Juda tels que nous les décrit Ésaïe – pratiques de l’Orient et magie des Philistins v. 6 ; – alliances avec l’étranger v. 6 ; – l’or et l’argent v. 7 ; – chevaux et chars de guerre v. 7 ; – idoles, oeuvres des mains de l’homme, techniques v. 8 ; – murailles fortifiées v. 15 ; – commerce maritime international v. 16. Non que ces choses – à l’exception de la magie et des idoles – soient en elles-mêmes intrinsèquement perverses et qu’il soit interdit à l’homme de s’en servir de manière légitime, innocente et juste ; car, comme causes secondes, comme dons de Dieu aux hommes, elles sont nécessaires au développement de leur vie en société. Cependant, elles deviennent abominables aux yeux de Dieu et des pièges mortels pour l’homme lorsqu’il en fait son appui essentiel, car ainsi elles deviennent un substitut au Dieu vivant et par là moyen de l’oublier. Ce n’est donc pas la créature qui est mauvaise, c’est le fait de la mettre à la place du Créateur Romains 121-23. Répétons-le, ce que Dieu a en abomination, c’est que son peuple mette sa confiance, son appui, en des créatures matérielles ou spirituelles plutôt que dans le Dieu vivant et saint, Créateur des cieux et de la terre, celui par la Parole duquel, tout, à chaque instant, subsiste. Ceci explique le double refrain à la fois majestueux et terrible qui interrompt à deux reprises le mouvement de ce 2e chapitre. Au verset 11, en annonçant le jour du jugement de l’Éternel, Ésaïe déclare Les regards arrogants de l’être humain seront abaissés, Et l’orgueil des hommes sera courbé L’Éternel seul sera élevé ce jour-là . Ésaïe 2 11 Et le refrain revient au v. 17 L’arrogance de l’être humain sera courbée, Et abaissé l’orgueil des hommes L’Éternel seul sera élevé ce jour-là . Ésaïe 2 17 Et c’est dans cet esprit qu’Ésaïe exhorte les habitants de Juda et de Jérusalem par les paroles de notre verset charnière Cessez de vous confier en l’être humain, Dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle Car de quelle valeur est-il ? Ésaïe 2 22 Ce n’est pas que devant Dieu l’homme – et avec lui toutes les créatures – n’ait aucune valeur. L’homme n’est-il pas créé à l’image de Dieu, et toute la création ne manifeste-t-elle pas la gloire du Créateur ? Mais en usurpant la place de Dieu, en faisant de lui-même son propre appui, son bâton, nous dit le texte, l’homme cesse de fonder sa vie sur Celui qui est, et, s’appuyant sur son propre néant, devient sans valeur aucune. Car c’est Dieu qui lui donne l’être, le souffle qui l’anime et toutes choses ; et hors de cette communion avec Dieu, il n’est rien. Toutes les causes secondes et la création tout entière, lorsqu’elles sont séparées de l’appui de Dieu, du soutien plein d’amour de Celui qui Est, la Cause Première de tout ce qui existe, ne sont rien. Elles retournent au néant d’où elles sont sorties. Dieu ne condamne aucunement l’homme ou la créature en tant que tels dans leur existence même. Dieu ne méprise pas son oeuvre. Non ! C’est le fait de se confier en l’homme qu’Il réprouve ; c’est le règne de l’HUMANISME ! Le chapitre 3 nous montrera que le lieu où nous plaçons notre confiance n’est pas sans importance. L’orientation de notre confiance aura immanquablement des répercussions, non seulement d’ordres personnel et spirituel, mais également politique et social. Si le fait de mettre sa confiance en Dieu a pour fruit de produire une vie personnelle et par conséquent une société saines, il est certain que de placer sa confiance en l’homme – le coeur de toute idolâtrie – déréglera la vie individuelle et produira une société corrompue. Une telle auto-idolâtrie suscitera certes les jugements de Dieu sur les individus qui s’y adonnent ; mais elle provoquera également la colère divine sur les sociétés et sur les nations qui se détournent du Dieu vivant qu’elles ont connu, en mettant leur confiance sur la créature plutôt que sur le Créateur. Ce sont les effets précis d’une si funeste erreur que le prophète va décrire dans ce troisième chapitre. Notre texte se divise en trois parties A. Le jugement de Dieu est proclamé sur les sociétés et sur les nations qui placent leur confiance en l’homme v. 1-7. B. Dieu dresse un constat de l’état du Royaume de Juda et prononce le jugement divin sur ceux qui conduisent ainsi la nation à sa destruction v. 8-15. C. Enfin Ésaïe décrit les effets corrupteurs d’une telle confiance en l’homme sur le comportement des femmes appartenant aux dirigeants de Jérusalem et de Juda 3 16 – 4 1. Nous donnerons comme titre à ce chapitre trois L’HUMANISME – LA CONFIANCE EN L’HOMME RUINE DES NATIONS A. Le jugement de Dieu sur les sociétés et les nations qui mettent leur confiance en l’homme I. Dieu enlève tout appui Les habitants de Juda avaient déclaré leur indépendance face à Dieu et entrepris de construire leur politique sans lui, excluant le Dieu souverain de leurs affaires, se confiant en eux-mêmes et en leur habilité à manier les causes secondes, causes créées Alliances extérieures, fortification des villes, puissance financière, commerce international, force militaire, et même l’invocation et la manipulation des puissances occultes. une représentation d’Astarte Car, selon les conceptions d’un monde animiste, monde dans lequel, tel un corps étranger, Juda avait été placé par Dieu, les causes matérielles, pour être efficaces, devaient s’appuyer sur le concours des puissances du monde invisible. Mais le monde invisible qu’ils invoquaient ainsi n’était pas celui de Dieu. Dans les clauses de l’Alliance qu’Il avait établie avec Israël, Dieu avait certes promis Sa bénédiction à son peuple s’il Lui restait fidèle, Il l’avait également averti des conséquences funestes qu’entraînerait certainement son apostasie. Car, ne plus mettre sa confiance en Dieu, la mettre en l’homme, en les oeuvres de ses mains et dans le concours du monde invisible en guerre contre Dieu, ne pouvait que conduire tout droit au jugement de Dieu. Mais si tu n’obéis pas à la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses prescriptions que je te donne aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui t’atteindront Tu seras maudit dans la ville et tu seras maudit dans la campagne. Ta corbeille et ta huche seront maudites. Le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, la reproduction de tes bovins et les portées de ton petit bétail seront maudits. Tu seras maudit à ton arrivée et tu seras maudit à ton départ. L’Éternel enverra contre toi la malédiction, le trouble et la menace, dans toutes tes entreprises, jusqu’à ce que tu sois détruit, jusqu’à ce que tu périsses promptement, à cause de la méchanceté de tes agissements et parce que tu m’auras abandonné. Deutéronome 28 15-20 Si là se trouve le fruit amer que produit le rejet de Dieu et la confiance illusoire placée en l’homme, l’avertissement d’un Jérémie, qui, un siècle plus tard, répond à celui d’Ésaïe, paraît alors l’expression du simple bon sens Ainsi parle l’Éternel Maudit soit l’homme qui se confie dans un être humain, Qui prend la chair pour son appui, Et qui écarte son coeur de l’Éternel ! Jérémie 17 5 Et quel contraste que de prendre Dieu pour son seul appui Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, Et dont l’Éternel est l’assurance !Jérémie 17 7 Maintenant, Dieu entre en jugement contre Jérusalem et contre Juda, et son jugement va prendre une forme bien précise, celle d’enlever tous les appuis légitimes et illégitimes par lesquels son peuple a remplacé cette confiance exclusive qu’il devait placer sur Dieu. Oui, voici que le Seigneur, l’Éternel des armées, Écarte de Jérusalem et de Juda toute ressource et tout appui Ésaïe 3 1a. C’est Dieu lui-même, le Dieu de l’Alliance, le Seigneur – IAHVE – le Dieu souverain de toute la terre, le Dieu des armées – ADONAI SEBAOTH – qui intervient pour ôter à Juda et à Jérusalem tous ses appuis. Dieu va Lui-même détruire les fondements, tous les fondements de la société théocratique devenue infidèle. Il va montrer à son peuple la vanité, la stupidité, l’insanité de s’appuyer sur des idoles et sur cette idole suprême, l’homme. Les conséquences d’une telle infidélité ne sont cependant pas simplement d’ordres spirituel et individuel. Un pareil abandon de Dieu entraîne également des effets sociaux et politiques néfastes. Car une telle dépendance trompeuse en l’homme conduit à l’écroulement de la société. Dieu détruit Lui-même l’ordre social et politique du peuple élu. Les expressions hébraïques traduites en français par toutes ressources et tout appui sont les formes masculines masen » et féminines masenah » du même mot qui littéralement veut dire bâton ». Cette formule exprime ainsi l’entière destruction de toute forme d’appui quelconque. Cette destruction comporte deux aspects l’un matériel, l’autre structurel. En examinant de près ces deux aspects, nous verrons que Dieu frappe son peuple de manière très précise en lui enlevant les moyens mêmes en lesquels il avait abusivement placé sa confiance. II. Dieu enlève les appuis matériels Dieu écarte de Juda et de Jérusalem Toute ressource de pain et toute ressource d’eau. 1b Ce sont les moyens matériels les plus essentiels – l’eau et le pain – à la survie de la nation qui sont d’abord enlevés. Juda ayant offensé le Créateur, il n’est que justice que les bienfaits de l’Alliance créationnelle lui soient d’abord ôtés. L’appui du pain et l’appui de l’eau s’évanouissent comme la fumée. C’est la sécheresse et la famine. Le fondement matériel de la vie du pays disparaît. Certes, des causes naturelles, des causes secondes, produiront cette famine. Mais ces causes secondes réelles sont totalement sous le contrôle du Dieu souverain qui plie leur fonctionnement normal à Son bon vouloir en bénédiction ou en malédiction, selon ce que requiert le comportement de son peuple. III. Appuis structurels enlevés C’est ensuite aux élites du pays à disparaître. Les structures de commandement de la nation s’écroulent, les élites ne sont plus. Dieu écarte de Jérusalem et de Juda Le héros et l’homme de guerre, Le juge et le prophète, Le devin et l’ancien, Le chef de cinquante et le notable, Le conseiller, l’artisan capable Et l’expert en occultisme. v. 2-3 Sur le plan historique, cette prophétie se rapporte sans doute à la première déportation de Jérusalem par Nébukadnetzar, en 598 avant C’est alors que par un acte dramatique de guerre, acte manifestant la puissance transcendante de Dieu sur l’Histoire, les élites de Juda furent transportées à Babylone Nebukadnetzar déporta tout Jérusalem, tous les ministres et tous les hommes importants, au nombre de dix mille déportés avec tous les artisans et les serruriers il ne resta que le petit peuple du pays …. Tous les guerriers au nombre de sept mille, les artisans et les serruriers au nombre de mille, tous les hommes vaillants et propres à la guerre. 2 Rois 24 14-16 Ainsi en l’an 598 avant au moyen de Nébukadnetzar, Dieu, par un acte souverain de jugement, enleva au Royaume de Juda toutes ses élites. Mais notre texte nous parle avant tout de la disparition des élites par une autre forme du jugement de Dieu, agissant non plus d’une façon transcendante mais immanente, et se manifestant à travers la vie courante de la société. Ce rejet de Dieu et la confiance abusive placée en l’homme aboutissent immanquablement par une sorte de jugement sociologique, horizontal et historique – où Dieu agit à travers le processus de décomposition normal d’une société qui rejette les règles de sa santé et de sa vie – à la disparition des élites du peuple. Par ce moyen, Dieu aujourd’hui encore détruit la structure sociale des nations qui l’ont une fois connu et qui maintenant se dressent contre lui. Voyons comment Ésaïe décrit le processus d’écroulement des structures de commandement du Royaume de Juda. a D’abord disparaissent le héros, le champion, le soldat d’élite et l’homme de guerre, le vaillant soldat. Ce qui est ici mentionné en premier, c’est la capacité de défense d’un pays. En 598, cette capacité fut détruite par la défaite subie par Juda des mains des Babyloniens et par la déportation de tous ses cadres militaires et civils en Chaldée. Mais comme nous pouvons aujourd’hui le constater partout en Occident – et tout particulièrement dans notre pays, la Suisse – il est possible de faire disparaître la structure de défense d’une nation par l’autodestruction de ses structures de commandement. Les milieux pacifistes ont vainement cherché à affaiblir la capacité de défense de notre pays par des initiatives populaires dirigées contre notre armée de milice. Aujourd’hui, c’est par des mesures internes émanant du Haut Commandement lui-même que, sous prétexte de réformer l’armée, l’on affaiblit la formation des soldats et l’on cherche à établir une confusion dans l’exercice de l’autorité militaire. Un pays qui a connu Dieu – comme cela est le cas pour la Suisse – et qui le rejette, verra disparaître, en conséquence de son apostasie, les moyens militaires propres à assurer sa défense.* *Note Toute l’Europe a connu cela, se désarmant lors de la paix de Munich », et se trouvant ainsi quasiment sans défense lors de l’invasion d’Hitler. l’armée française, entre autres, s’est rendue sans même se battre, après l’armistice » du Maréchal Pétain, héros pourtant de la première guerre mondiale. Mais Dieu n’a-t-il pas averti qu’il rendrait pusillanime » le coeur de ceux qui resteraient dans le pays de leur ennemi ? Lev 2636 Eh oui!, la France était sous gouvernement de Vichy, lui-même aux ordres des Nazis ! Elle avait abdiqué ! Elle a même fourni les chambres à gaz au-delà de ce que les Allemands demandaient, dans son empresssement à plaire à son oppresseur. Qu’on ne me parle pas de la Résistance je suis bien placée pour savoir qu’il y a eu très peu de résistants les premières années… mais tout le monde l’est subitement devenu alors que le débarquement allié avait lieu ! Le Deutéronome 28 et le Lévitique 26 se sont appliqués pleinement pour notre pays, car, de chrétien qu’il était au départ, il a tourné le dos au Dieu d’Israël pour se tourner vers une religion idolâtre, le catholicisme, puis a mis Dieu à la porte lors de la Révolution en instaurant à Sa place le culte au dieu maçonnique l’Être surprême, de fait, Lucifer ! L’invasion aujourd’hui par un certain type d’immigrés qui refusent de s’assimiler et ne viennent que se livrer au pillage du pays fait aussi partie des malédictions inscrites en Deutéronome 2851 à 53 b Ensuite, Dieu écarte le juge et le prophète. Ici aussi, nous pouvons constater la disparition par corruption interne de ces deux fonctions sociales si essentielles à la vie et à la saine structuration de toute société l’exercice de la justice et le discernement exact du bien et du mal. Le magistrat qui représente ici le pouvoir de l’État peut devenir lui-même débile. La capacité de gouverner peut disparaître. Les vertus de force et de prudence qui donnent autorité à celui qui a la charge de gouverner une nation peuvent lui être ôtées. Les magistrats peuvent devenir si faibles qu’ils ne parviennent plus à se soustraire aux courants d’opinion qui poussent le public ça et là . Au lieu de diriger la nation vers le bien, ils ne font que suivre le peuple composé de ces moutons qui ne savent que se précipiter si souvent vers le désastre. – » Je suis votre chef, donc je vous suis , dit le dicton en faisant allusion à de pareils dirigeants. Mais il y a plus. Le prophète est ici mentionné avec le juge. Le prophète du temps d’Ésaïe – celui qui proclame fidèlement la Parole que Dieu lui donne à annoncer tant au peuple qu’à ses dirigeants – doit être associé à l’Église obéissante qui, elle aussi, doit accomplir cette tâche prophétique. Car Dieu n’a pas donné à l’Église les moyens de force lui permettant d’imposer cette Vérité qu’elle doit proclamer à la nation ; en revanche, l’État, le magistrat, s’il détient la force le glaive, n’est pas apte par lui-même à définir exactement et justement la différence entre le bien et le mal. Pour cela, le magistrat dépend de la proclamation fidèle de la Parole de Dieu par l’Église, enseignement qui lui donnera les lumières dont il a besoin pour accomplir justement sa tâche si nécessaire. Et aujourd’hui dans notre pays, la Parole de la prophétie – c’est-à -dire la prédication fidèle par l’Église de la Parole de Dieu – a été écartée de nos nations par Dieu lui-même. Par ce qui n’est autre qu’un jugement terrible, Dieu a permis la mainmise d’une critique destructrice de la Bible sur les Facultés de théologie et sur les Séminaires. Ceci a eu pour conséquence la disparition de la prédication fidèle de la Parole de Dieu dans presque toutes les Églises. Dans ses remarque concernant ce passage, E. J. Young exprime fort bien le caractère dramatique de cette famine de la Parole de Dieu dont nos nations sont affligées En mentionnant la disparition du prophète, Ésaïe montre la gravité de la privation qui frappera la nation. C’était par la prophétie qu’était connue la volonté de Dieu et quand le peuple était rendu ignorant de la volonté de Dieu, son sort était des plus tragiques. Une famine de la parole de Dieu était en fait plus grave encore qu’une simple famine alimentaire. E. J. Young, The Book of Isaiah, William B Eerdmans, Grand Rapids, 1976, Volume I, p. 139 c Dieu ôtera du pays le devin et l’ancien. La prophétie ayant été ôtée, le droit n’ayant plus de racine transcendante en Dieu, en Sa loi infaillible, les hommes – qui ont un besoin irrépressible de certitudes – se tournent vers ceux qui prétendent détenir des révélations sur l’au-delà les devins. Les anciens sages du pays s’appuient sur ces fausses révélations, perdent par cela même toute sagesse, et au lieu d’être un appui pour ceux qui gouvernent la nation, deviennent source de confusion et de faiblesse. Ici encore, les remarques de Young méritent notre attention – À la base de tout gouvernement se trouvent les anciens qui, en vertu de leur expérience, sont particulièrement qualifiés pour donner ces bons conseils si nécessaires à la bonne gestion du pays. E. J. Young, Vol. I, p. 140 Quand les politiciens consultent les voyants – ou les prophéties frauduleuses émises par de prétendus responsables chrétiens ou cette nouvelle forme de divination que sont les sondages d’opinion, car on consulte le peuple comme autrefois on consultait les auspices ou les morts – le pouvoir est près d’avoir perdu toute véritable autorité, toute capacité de conduire le pays au bien. Il est frappant de voir que Dieu n’enlève pas seulement ici les appuis légitimes et indispensables de la nation, mais également ceux qui sont illégitimes et nuisibles et dans lesquels elle s’est confiée, c’est-à -dire toute vraie et toute fausse autorité. d Dieu écarte le chef de cinquante et le notable, c’est-à -dire ceux qui détiennent des charges administratives tant au niveau local – les groupements de cinquante foyers – qu’au niveau du gouvernement royal, ceux qui sont en faveur auprès du roi. e Dieu enlève ensuite les conseillers et les artisans habiles. Ceux qui ont du bon sens disparaissent. Ou bien, s’ils existent encore, on les empêche de s’exprimer et les conseils qu’ils auraient pu donner sont aini perdus pour tous. La désintégration du pays va jusqu’à la destruction des corps de métiers, jusqu’à la disparition des ouvriers capables, consciencieux et honnêtes. Quel désastre, quand, dans un pays, il n’est plus possible de trouver de bons artisans ! f Enfin, et là perce l’ironie mordante du prophète, Dieu ira jusqu’à écarter ceux qui sont devenus les conseillers par excellence du Prince, ceux qui chuchotent et qui marmonnent, c’est-à -dire, ceux qui consultent les morts, les experts ès-arts occultes. Quelle image navrante nous avons ici de la destruction complète des structures d’un pays, de sa décomposition morale. Ce n’est pas impunément, nous dit le prophète, que l’on se détourne de Dieu, que l’on rejette Sa bonne Loi, Loi dont une des tâches capitales est de donner à la nation des structures saines, source de vie sociale et de santé publique. IV. La disparition des structures saines de la société – l’injustice et l’anarchie La nation s’est révoltée contre Dieu. Elle s’est confiée en l’homme et en des moyens purement humains et terrestres. Dieu et les exigences de Sa loi ont été totalement écartés de la vie publique. Le résultat ? Dieu enlève Lui-même toutes les structures saines de la société v. 1. Mais la portée de Son jugement ne se limite pas à enlever. Il fait plus, Il donne. Il donne au pays de nouveaux dirigeants, non pour son bien, mais, comme suite de Son jugement, afin de parfaire la destruction de la nation qui s’est rebellée contre Lui v. 4. Le but normal de l’autorité donnée par Dieu est de réprimer les forces du chaos présentes en toute société Rom. 13. Dieu donnera maintenant à Juda des cadres débiles qui auront comme effet d’accroître l’anarchie qui s’est installée dans le pays. Ce principe est bien exprimé ailleurs par cette parole du prophète Osée Je t’ai donné un roi dans ma colère, je te l’ôterai dans mon 13 11 Ainsi nous lisons dans notre texte ces paroles terribles Louis XIV – cinq ans Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, Et des gamins domineront sur eux. Parmi le peuple, l’un opprimera l’autre et chacun son prochain ; Le jeune homme attaquera le vieillard, et le vulgaire celui qui est honoré. Alors un homme saisira son frère dans la maison paternelle Tu as un manteau, sois notre chef ! Prends en main cette masse trébuchante ! Ce jour-là il élèvera la voix pour dire Je ne suis pas infirmier, et dans ma maison il n’y a ni pain ni manteau ; Ne m’établissez pas chef du peuple. v. 4-7 Ainsi, le jugement de Dieu sur ceux qui se confient en l’homme ne se limite pas à leur ôter tout appui, mais va jusqu’à leur procurer de faux appuis, des appuis nuisibles, des appuis qui serviront à détruire la nation totalement. B. Le gouvernement des gamins Ce ne sont plus les autorités légitimes du pays anciens, chefs de guerre, juges, parents, enseignants, chefs d’entreprise, qui ont en main les destinées de la nation, mais de simples garçons, des jeunes gens, des adolescents. Le monde est à l’envers. Ce sont les enfants qui commandent aux parents ; les élèves aux enseignants ; les syndicats aux patrons ; les soldats aux officiers ; les fidèles aux pasteurs ; le peuple à ceux qui gouvernent. Pour tout dire, c’est l’opinion et les faiseurs d’opinions qui règnent en maîtres. Mais il y a plus. Comme cela est bien connu, la jeunesse et l’adolescence sont la période de la vie la plus inadaptée pour l’exercice d’une quelconque autorité. Car l’adolescence n’est en fait qu’une étape intermédiaire conduisant de l’enfance à l’âge adulte. C’est une période d’instabilité et d’incertitude, âge difficile à vivre, où les repères ne sont pas encore fixes, où l’orientation est incertaine. Ce passage est certes nécessaire, car au travers de ce temps de tâtonnements douloureux, souvent accompagnés d’épreuves – qui sont des rites de passages entre l’enfance et la vie d’adulte – le caractère s’affermit, le sens des réalités prend le dessus sur les rêves. Et avec l’épreuve surmontée vient un commencement de sagesse qui ouvre le chemin vers la maturité, qui elle, donne à l’homme la capacité de commander. Ici, notre texte nous parle avant tout de cet esprit d’adolescence qui pour certains devient la forme durable de leur caractère. Car dans toute société déstructurée, de nombreuses personnes demeurent toute leur vie des adolescents. Ils n’atteignent jamais l’état d’adulte ; ils prennent leurs rêves pour des réalités et ils en viennent même, si par malheur ils obtiennent le pouvoir, à imposer leurs utopies à la société tout entière. Robespierre Ce sont de tels adolescents perpétuels, des Robespierre, des Saint-Just, des Lénine, des Hitler, des Mao Tse Tung, des Pol Pot nous pourrions ajouter bien des figures contemporaines à cette liste, qui ont instauré l’ère des totalitarismes, ère des utopies idéalistes, à la fois sanglantes et destructrices de toute communauté humaine. Nombreuses sont les nations, aujourd’hui, gouvernées par des gamins ! Ici encore, Young nous fait comprendre la véritable portée de notre texte –En toute probabilité, Ésaïe ne parle pas ici simplement de ceux qui sont jeunes d’âge, mais de ceux qui, par rapport à leur expérience et leurs capacités, sont si faibles et incompétents qu’ils se comportent comme des jeunes gens. … C’est le manque de maturité, de jugement et de décision qui peut causer un immense dommage à la nation …. La nation allait être affligée d’une masse de bureaucrates ineptes et de dirigeants provenant de la lie de la société. Quand des hommes, dont l’expérience et la maturité sont celles des enfants, prennent en main les rênes de l’État, le chaos doit immanquablement suivre. E. J. Young, Vol. I, p. 143 Et c’est ce chaos que nous décrit la suite de notre texte C. Conflit et anarchie A la collaboration sociale succède la concurrence la plus acharnée. A l’harmonie des éléments de la société, qui sont faits pour se compléter et s’aider mutuellement, succèdent la lutte des classes, la lutte des générations la lutte des sexes ajouterions-nous, l’acharnement de l’homme contre son prochain. Sous la conduite débile de dirigeants incapables, tout se disloque, l’anarchie s’installe ; l’homme au coeur naturellement méchant se révèle visiblement et concrètement un loup pour son prochain. La société humaine devient une société de rats qui s’entre-déchirent. Comme il n’y a plus de force publique pour réduire le mal à l’impuissance, les éléments les plus pervers de la société prennent le dessus. Comme la justice n’est plus orientée par une fidélité transcendante, n’étant plus fondée sur la loi de Dieu, le juge pervertit l’exercice de sa fonction, allant jusqu’à justifier le méchant et condamner l’homme de bien. Ésaïe, ici, met le doigt sur des éléments caractéristiques d’une telle société a L’oppression et la contrainte déterminent le comportement habituel du peuple tout entier. C’est à qui sera le plus fort, le plus rapace, le plus cynique. Le fort gagne et le faible est écrasé. Comme le dit l’expression anglaise la vie est devenue une course de rats. b L’enfant traitera avec arrogance le vieillard, l’adolescent tourmentera ses aînés, les jeunes s’attaqueront avec mépris aux vieux. C’est que l’enfant, suite à la destruction des structures bibliques de la famille et de l’école, n’a tout simplement pas été éduqué, ses tendances mauvaises n’ont pas été réprimées. Le commandement d’honorer ses parents est oublié. On ne comprend plus le sens de cette ordonnance du Lévitique Tu te lèveras devant les cheveux blancs et tu honoreras la personne du vieillard. Tu craindras ton Dieu. Je suis l’Éternel. Lévitique 19 32. c Enfin, sans le respect par la jeunesse des générations plus âgées, il ne peut y avoir, ni transmission des connaissances, ni aucune sagesse. Il est alors évident que, dans une pareille société, ce qui est vulgaire et vil aura le dessus. C’est ce qu’on appelle l’écroulement culturel d’une société, le règne du dénominateur le plus bas, le plus veule et le plus laid. À une telle situation, il n’y a aucun remède. C’est le règne universel de la médiocrité. Dans une situation pareille d’anarchie spirituelle, morale, sociale et politique, on fait appel à n’importe quel parvenu pour tenter de redresser la situation. Mais ici on se place sur le plan exclusivement politique. Les critères du choix sont les plus insignifiants – Tu as un manteau !, Tu passes mieux la rampe, Tu as un meilleur profil, Tu plais à l’électorat féminin, etc. Ils légitiment l’appel à prendre la situation politique en main. Mais personne ne se sent la capacité de relever un tel amas de ruines. Comment redresser cette masse trébuchante, ce chaos anarchique qu’est devenue une société livrée à des mains débiles. Tous se défilent en prétendant ne pas avoir la vocation de bandagistes, d’infirmiers sociaux, et ne pas être capables d’entreprendre la guérison de l’État. Tous se récusent, tous refusent la responsabilité de la chose publique. Et sans doute en est-il mieux ainsi, lorsque l’on pense aux hommes qui dans l’histoire récente de l’Europe se sont découvert une vocation de sauveurs de leur nation les Napoléon, les Lénine, les Mussolini et les Hitler. Staline ne se considérait-il pas comme » l’ingénieur suprême de la société » ? D. Le constat de Dieu sur l’état de la nation Oui Jérusalem trébuche et Juda s’effondre, Parce que leurs langues et leurs oeuvres Se tournent vers l’Éternel pour braver les regards de sa majesté. Leur audace témoigne contre eux, Et comme Sodome, ils publient leur péché, Sans dissimuler. v. 8-9 Comme le président des États-Unis, qui chaque année au mois de janvier dresse un bilan de la vie de son pays lors de ce qu’on appelle le » Discours sur l’état de l’Union , Dieu, ici, par la voix d’Ésaïe, dresse son bilan infaillible sur l’état du Royaume de Juda. Le résultat en est une plainte amère, un poème de lamentation. Jérusalem vacille. Non, plus que cela, elle s’effondre. Elle est comme l’ivrogne qui sous l’emprise du vin trébuche et, ne pouvant se retenir, s’écroule. Et la cause de l’effondrement national est évidente. Par leurs langues et leurs oeuvres, en parole et en action, théoriquement et pratiquement, la nation entière s’est tournée vers Dieu. Mais elle se tourne, non pour revenir à Lui dans un mouvement de repentance et de foi, mais pour le narguer, l’insulter, pour braver les regards de sa majesté. v. 8 L’Alliance est rejetée par Juda tant en pensée que par les actes. L’être de la nation tout entière, corps et âme, se dresse maintenant contre Dieu, comme un seul homme. C’est le slogan de la révolte Ni Dieu, ni loi ! Tous défient consciemment et de plein gré les regards de la majesté divine ou, comme l’exprime la traduction de la Bible Martin, les yeux de Sa gloire, ces yeux qui voient tout, qui sondent toutes choses et aux regards desquels n’échappe aucune des actions des hommes. Lot fuyant Sodome Leur audace même témoigne contre eux, nous dit le texte. C’est-à -dire qu’ils ne cherchent même plus à dissimuler l’expression de leurs sentiments de haine contre Dieu. Comme Sodome, ils en sont même venus à publier ouvertement, à étaler au grand jour, avec arrogance et fierté, leurs péchés abominables. Ils ne cherchent même plus à dissimuler leurs vices comme le font les hypocrites qui, par leur duplicité même, approuvaient indirectement le bien qu’il ne faisaient pas. Comme l’écrivait La Rochefoucauld – L’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu. Car, l’étalage sans vergogne du mal en plein jour est pire que l’hypocrisie. Abandonné à ses perversions, l’homme affirme de cette façon qu’il est libre, qu’il peut, de plein droit, commettre n’importe quel acte infâme. Et malheur à quiconque oserait lui en faire le moindre reproche ! C’est l’anomos, l’esprit sans loi de celui qui, comme le dit Nietzsche, se croit Au-delà du bien et du mal. C’est l’esprit même de l’Antéchrist, de l’ennemi suprême de Dieu, de l’homme et de la société. »Malheur à eux, car ils préparent un malheur. Dites le juste est en bonne voie, On mangera le fruit de ses oeuvres. Malheur au méchant ! Il est sur une mauvaise voie, Car il lui sera fait ce que ses mains auront préparé. v. 9b-11 destruction de Sodome On récolte ce qu’on sème. La chaîne des causes et des effets ne saurait être rompue par l’homme. Immanquablement, nous serons jugés selon nos oeuvres. Mais, nous dit Ésaïe, s’il est certain que le méchant est destiné au malheur il le répète deux fois Malheur à eux … malheur au méchant , si celui qui prépare le malheur s’élance sur la mauvaise voie, nous pouvons être sûr, qu’il lui sera fait ce que ses mains auront préparé. Mais ce principe est valable également pour le juste, pour celui qui s’appuie sur la justice du Christ. Et dans ce tableau si sombre apparaît une merveilleuse promesse. Citons là encore la Bible Martin Dites au juste que bien lui sera Car les justes mangeront les fruits de leurs oeuvres v. 10. Et dans sa Bible annotée de 1707, Martin commente – Quoique les Fidèles soient quelquefois enveloppés de malheurs publics, Dieu ne laisse pas d’accomplir en leur faveur cette promesse par les grâces de son Esprit qu’Il répand sur eux et par la possession des biens éternels. Commentire du Vol. II, p. 4 Et un commentateur ajoute – Dans la plus profonde dégradation et dans la situation sociale et nationale où domine le péché le plus noir, Dieu n’oublie pas les justes, ceux qui écoutent sa voix. Car dans la catastrophe générale de la nation, Dieu garde un reste fidèle, reste qu’Il maintiendra, qu’Il protégera et qu’Il conduira sans faute et en triomphe dans Son royaume. C’est le livre de l’Apocalypse qui nous donne le meilleur commentaire de ce texte J’entendis du ciel une voix qui disait Écris Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur, dès à présent ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent. Apocalypse 14 13 Et pour nous qui restons dans un monde où nous sommes environnés par l’apostasie de ceux qui tournent, avec haine et mépris, toute leur force contre Dieu, l’ange de l’Apocalypse nous exhorte en ces termes Le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, Que celui qui est souillé se souille encore, Que le juste pratique encore la justice, Et que celui qui est saint soit encore sanctifié ! Voici je viens bientôt, et j’apporte avec moi ma rétribution Pour rendre à chacun selon son oeuvre. Apocalypse 22 10-12 Dieu établit le bilan du gouvernement de la nation rebelle et dresse son tribunal pour le jugement. »Mon peuple a pour oppresseurs des gamins, Et des femmes dominent sur lui ; Mon peuple, tes dirigeants t’égarent ; Ils effacent la voie dans laquelle tu marches. v. 12 Le monde est sens dessus dessous. Ce sont des gamins, ce sont des femmes, des êtres faibles et capricieux qui oppressent le peuple. Plus encore, ces dirigeants, ceux qui devraient conduire le peuple dans la bonne voie, sont ceux-là mêmes qui l’égarent, lui font perdre le droit chemin. Mais ces dirigeants de malheur vont plus loin encore. Non seulement ils mènent le peuple dans des chemins de traverse, mais ils poussent leurs actions perverses jusqu’à effacer toutes les traces qui pourraient encore indiquer le bon chemin. Ce sont des Magistrats de malheur Qui façonnent l’oppression à l’aide du code. Psaume 94 20 Ils effacent, ils gâtent, ils rendent impraticable, ils engloutissent le chemin de la vérité et de la vie dans ces labyrinthes de mensonges qu’ils opposent à la Loi divine. Le désastre de la nation est à son comble, le mal ne peut guère aller plus loin. C’est dans de telles extrémités que Dieu se lève pour juger »L’Éternel se présente pour plaider Il est debout pour juger les peuples L’Éternel entre en les anciens de son peuple et avec ses chefs Vous avez brouté la vigne ! La dépouille du pauvre est dans sa maison ! Pourquoi donc foulez-vous mon peuple, Écrasez-vous la face des pauvres ? – Oracle de l’Éternel de armées. » v. 14-15 La vigne de Dieu, c’est son peuple. Ce peuple n’appartient pas aux anciens et aux princes. Ils n’en sont pas les propriétaires absolus, libres d’en faire ce que bon leur semble. Et même en tant que propriétaires, ils ne devraient pas exploiter la vigne que Dieu leur a confiée avec une telle rapacité, jusqu’à ne plus rien laisser à glaner aux pauvres. Ils sont devenus les dominateurs et les exploiteurs de la nation et par eux, les pauvres sont pressurés jusqu’au sang. Au lieu d’être au service du peuple de Dieu pour lui faire du bien et l’élever par leur autorité vers la vérité et la justice, ces chefs minables l’oppriment de tout le poids de leur cruauté. Ils vont jusqu’à écraser la force des pauvres et des misérables, de ceux pour lesquels le Dieu miséricordieux et juste est le premier et suprême défenseur, le protecteur royal. George Orwell, le grand romancier anglais, dans son analyse si lucide du régime qui, en ce siècle de sang et de larmes, a le plus opprimé les pauvres, le plus écrasé les nations qui sont tombées prisonnières de son totalitarisme tyrannique, le communisme, semble s’être inspiré de ce texte lorsqu’à travers la vision que se faisait le tortionnaire O’Brien des lendemains qui chantent, il invoquait le paradis marxiste en ces termes – Si vous désirez une image de l’avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain … éternellement …. Et souvenez-vous que c’est pour toujours. Le visage à piétiner sera toujours présent. L’hérétique, l’ennemi de la société existera toujours pour être défait et humilié toujours. George Orwell, 1984, Gallimard, Paris, p. 337. Nous ne pouvons que répondre avec le psalmiste Dieu des vengeances, Éternel ! Dieu des vengeances, parais dans ta splendeur ! Lève-toi, juge la terre ! Pour rendre aux orgueilleux selon leurs oeuvres … Il fera retomber sur eux leur faute, Il les réduira au silence par leur méchanceté ; L’Éternel notre Dieu les réduira au silence. Psaume 94 1-2, 23. E. Le féminisme image actuelle de l’humanisme v. 16-24 Le féminisme, pendant nécessaire de l’humanisme Le prophète examine maintenant les effets sur la femme de cette tendance de l’homme à s’appuyer sur lui-même, à s’auto-idolâtrer l’humanisme. Il découvre que si cette auto-dépendance de l’homme envers lui-même provoque l’effondrement de son autorité, sa féminisation d’où une société effondrée, sans force, a par contre un effet tout contraire chez la femme qui, elle, devient masculine et se virilise. C’est ce que nous appelons aujourd’hui le féminisme. Le féminisme n’est en fait qu’un sous-produit de l’humanisme. Si l’homme abandonne ce qui fait sa force, la confiance qu’il met dans le vrai Dieu, il verra immanquablement la femme, à son tour, perdre toute confiance en l’homme. Il faut rappeler que si l’homme est la gloire de Dieu, la femme, elle, est la gloire de l’homme. Si l’homme est l’aide de Dieu, la femme, par contre, est l’aide de l’homme. L’homme est ainsi le reflet de Dieu, et la femme le reflet de l’homme. Tel sera un homme, telle sera sa femme. Si l’homme est pieux et fidèle, c’est-à -dire véritablement homme, et pleinement viril, sa femme, son vis-à -vis, sera elle-même véritablement femme. Ainsi, l’épanouissement, la féminité chez la femme, vont dépendre de ce que son vis-à -vis sera homme véritable, c’est-à -dire un homme qui dépend de Dieu et non de lui-même. Ainsi lorsque l’homme rejette sa relation de dépendance envers Dieu, la femme, son vis-à -vis, sera incapable de vivre une relation de réelle dépendance envers lui. C’est alors qu’elle subira un attrait irrésistible pour l’autonomie, l’indépendance, la fausse liberté. Nous avons ici la vraie source du féminisme. Pour combattre ce fléau destructeur du corps social, il nous faut nous attaquer à la racine du problème l’auto-dépendance de l’homme, son auto-idolâtrie. Car si l’humanisme est le culte de l’homme, le féminisme en est son pendant. C’est le culte de la femme. Et tous deux portent la marque de la révolte contre Dieu. Ces quelques considérations anthropologiques nous permettent de relier les textes que nous venons d’étudier à la fin de notre chapitre. Car l’analyse d’Ésaïe aurait eu un caractère incomplet s’il n’avait pas aussi traité l’aspect féminin de la déclaration d’indépendance de l’homme par rapport à Dieu. Ésaïe commence par une description de la mentalité féministe de son temps L’Éternel dit Parce que les filles de Sion sont orgueilleuses, et qu’elles marchent le cou tendu et les regards effrontés, parce qu’elles vont à petits pas, et qu’elles font résonner les anneaux de leurs pieds … v. 16 En quelques mots, nous avons un portrait saisissant de la démarche physique de ces orgueilleuses, portrait en long, pourrait-on dire, du cou aux chevilles, des pieds à la tête. L’attitude de ces femmes est caractérisée par leur orgueil. Elles ont une vue exaltée de leurs personnes, elles sont élevées à leurs propres yeux. Toute leur attitude est l’opposé de l’humilité. Leur corps tout entier exprime un sentiment de supériorité, de domination ” Elles marchent le cou tendu. Il ne s’agit pas seulement ici d’une démarche cambrée, projetant tout leur corps à la rencontre des autres, d’une nuque raide, témoignage physique d’un esprit orgueilleux, mais aussi du caractère impudique de toute leur attitude. Martin traduit ici Elles marchent la gorge ouverte, littéralement en allongeant le cou vers le bas. Elles portent de profonds décolletés et par ce fait, démontrent leur caractère impudique, immodeste. ” Leurs regards sont effrontés. Les yeux sont l’élément le plus expressif du visage. Les yeux sont ce qui révèle le plus l’âme. Le texte hébreu dit littéralement mentant des yeux. Elles utilisent leurs yeux comme autant d’appâts pour saisir les regards des hommes. Martin, dans un commentaire fort approprié écrit – Ce qu’il appelait ici des yeux qui mentaient, c’étaient des yeux dont les regards étaient toujours dissipés et errants de côté et d’autre ; ce qui est ordinairement pour des femmes une grande marque d’immodestie. Bible Martin, Commentaire, p. 4 ” Elles vont à petits pas. Par leur démarche, elles cherchent à attirer l’attention, à provoquer les désirs sexuels des hommes. Ici le mot hébreu est tapaph » et provient de taph » qui décrit la manière de marcher des petits enfants. Il y a donc quelque chose de langoureux, d’affecté, une mollesse qui n’est pas naturelle. Autant les simples femmes africaines des villages de brousse qui avaient l’habitude de porter des fardeaux sur la tête, frappaient l’observateur par l’élégance magnifique de leur allure fière et noble, autant ces femmes sophistiquées laissaient mollement onduler leur corps pour attirer les attentions du sexe opposé. ” Elles font résonner les anneaux à leurs pieds. Les résultat de toutes ces manigances physiques est de faire sonner les boucles qu’elles portent à leurs chevilles. Tout est calculé pour annoncer le passage d’une femme orgueilleuse et légère. Toute l’attitude de ces femmes fait penser que la société judéenne en est venue à pratiquer l’éthique eudémoniste ou hédoniste, éthique qui voit dans le plaisir et le bonheur physique le but unique de la vie. Pour elles – et elles sont ici le digne reflet de leurs hommes – la vie se résume par le vieux dicton – Mangeons, buvons, forniquons, car demain nous mourrons. Ésaïe ne condamne aucunement, ici, le fait d’être belle ou de s’habiller avec élégance et goût, mais bien plutôt ce coeur orgueilleux et cette arrogance intérieure qui feront que le corps parlera le langage complaisant de la vanité. C’est le culte de l’apparence, la volonté de manipuler autrui par les faux-semblants. E. J. Young rend bien compte de la portée véritable d’une pareille attitude – Lorsque les femmes deviennent d’une totale vanité et entièrement centrées sur elles-mêmes, le cancer de la décadence morale consume le coeur même de la nation. Une parure saine et la beauté véritable des femmes doivent être le reflet de la gloire de Dieu. Quand les femmes en viennent à cultiver et à chérir leur propre beauté pour elle même, elles empiètent sur le domaine de Dieu et attaquent la gloire et la beauté qui Lui appartiennent en propre. E. J. Young, Vol. I, p. 161 Quelle différence constatons-nous avec la beauté féminine véritable telle que la Bible nous la décrit Vous de mêmes, femmes, soyez soumises chacune à votre mari, afin que même si quelques-uns n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole, par la conduite de leur femme, en voyant votre conduite pure et respectueuse. et l’apôtre Pierre d’ajouter ces paroles magnifiques N’ayez pas pour parure ce qui est extérieur cheveux tressés, ornements d’or, manteaux élégants, mais la parure cachée du coeur, la parure personnelle, inaltérable, d’un esprit doux et tranquille ; voilà qui est d’un grand prix devant Dieu. 1 Pierre 3 1-6a Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leur mari, telle Sara qui obéissait à Abraham et l’appelait son Seigneur. Mais Dieu ne supporte pas plus l’orgueil des femmes que celui des hommes. Si pour ces derniers, son jugement s’exprimera par la destruction de leurs faux appuis, pour les premières, ce sera l’arrachement de tous les oripeaux de leur fausse beauté. Le Seigneur rendra chauve le crâne des filles de Sion, L’Éternel découvrira leur nudité. v. 17 Cette proclamation du jugement de Dieu sur le culte des fausses apparences, des apparences trompeuses qu’est la mode féminine, débouche sur l’évocation de la haute couture des femmes nobles de l’époque d’Ésaïe, une véritable litanie vestimentaire. Cette litanie des ornements et parures féminines nous fait penser, non à l’épouse fidèle que nous venons d’évoquer, parée de cet ornement incomparable qu’est un esprit doux et paisible, mais à la femme fardée de l’Apocalypse, cette putain spirituelle qui, ayant renoncé à l’être ne recherche plus que le paraître. Elle a, dans son apostasie, tronqué le mensonge pour la vérité, le culte des vêtements et des ornements extérieurs pour les qualités intérieures de l’être. Quel contraste n’avons-nous pas ici avec cette épouse sainte et fidèle qui, plaisant à Dieu, répand au dehors cette beauté et cette harmonie qui émanent de ceux qui respirent la bonne odeur du Christ. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms blasphématoires, et qui avait sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait à la main une coupe d’or, remplie des abominations et des impuretés de son inconduite. Sur son front était écrit un nom, un mystère Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. Apocalypse 17 3-5 Avec une minutie de couturier de mode, Ésaïe déploie devant nous le faste et le luxe des femmes huppées de son époque. Mais il ne s’agit pas ici d’une description complaisante, car cette énumération, à nos yeux, extravagante, est précédée par l’annonce brutale du dépouillement de ce luxe par le jugement de Dieu En ce jour, le Seigneur ôtera toute parure les anneaux, les filets et les croissants ; les pendants d’oreilles, les bracelets et les voiles, les diadèmes, les chaînettes des pieds et les ceintures ; les boîtes de senteurs et les amulettes ; les bagues et les anneaux du nez ; les vêtements précieux et les longues tuniques ; les manteaux et les réticules ; les miroirs et les étoffes transparentes ; les turbans et les mantilles. Par cette description d’un luxe inouï, c’est tout un monde raffiné et fragile qui est évoqué par Ésaïe. C’est la vie fastueuse d’une classe dominante qui, nous l’avons vu, tire sa richesse et son opulence effrontée, de l’écrasement des pauvres. C’est la pourriture raffinée installée sur la misère la plus affreuse. Dieu ne peut supporter un tel mensonge, une telle injustice. Comme il a dépouillé de leur autorité les hommes qui se fiaient en eux-mêmes, ainsi il dépouillera les femmes qui se glorifient en elles-mêmes, de tout ce qui fait leur vanité leur luxe et leur beauté. Dieu va arracher tout ce fard menteur. À la beauté et l’élégance vont succéder les marques de l’esclavage. La réalité de la nudité, de la faiblesse et de la pourriture humaine va réapparaître dans toute sa cruauté sous la dure main du jugement de Dieu. Au lieu de parfum, il y aura l’infection; Au lieu de ceinture, une corde ; Au lieu de coiffure arrangée, une tonsure ; Au lieu d’un manteau de luxe, un sac enroulé ; Une marque flétrissante, au lieu de beauté. v. 24 Cinq fois, l’expression au lieu de sonne comme un glas funèbre. À la fausse gloire succède la vraie ignominie. Dans un renversement complet, au maquillage fragile des apparences cosmétiques succède la réalité la plus crue ” le parfum est remplacé par une odeur nauséabonde ; ” à la ceinture délicatement tissée succède une corde ; ” à la place d’une coiffure élégamment frisée vient un crâne rasé ; ” au manteau de luxe de la maîtresse succède le sac de l’esclave ; ” et enfin à la beauté merveilleuse de ces femmes, objets de tous les raffinements d’une civilisation sophistiquée, fait place la marque du fer qui flétrit la chair. Comment cela arrivera-t-il ? Par la guerre. La catastrophe qui précipitera à terre cette civilisation d’une sophistication rare ; c’est l’invasion et la destruction guerrière. Ici, le prophète s’adresse à la ville de Jérusalem au singulier, comme s’il parlait à un homme Tes hommes tomberont par l’épée Et tes héros à la guerre. v. 25 Puis, il se tourne vers les portes de la ville – là où se réunissent les anciens auxquels était confié le gouvernement de la cité – pour décrire son malheur. Car une fois que la population mâle, les hommes, que les héros, les guerriers, la force et la bravoure de la cité seront détruits, le pays n’aura plus aucune force. Les Portes de Sion gémissent et sont dans le deuil ; Dépouillée elle s’assiéra par terre. La ville sainte est ici dépeinte v. 26 comme une femme, assise, inconsolable, à terre. L’orgueil est enfin abaissé ! Quel contraste entre cette femme humiliée, réduite à s’asseoir dans la poussière, et l’épouse de Jésus- Christ, celle que le Christ a aimée et pour laquelle il s’est livré, … afin de la sanctifier après l’avoir purifiée par l’eau et la Parole, pour faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et sans défaut. Ephésiens 5 25-27. Le cycle de destruction arrive à son terme. Dieu a enlevé l’autorité légitime du pays. Puis il a donné au pays des femmes et des enfants comme chefs pour le détruire. L’auto-suffisance de l’homme, cet humanisme qui marque de son sceau son refus de refléter la gloire de Dieu, a poussé la femme à ne plus se voir comme la gloire de l’homme et, libérée de toute modestie, à étaler devant tous ses atouts. Cette société où l’homme se féminise, et où la femme s’affirme devant tous dans sa vanité amère, conduit inéluctablement au désastre militaire, à la disparition, cette fois matérielle, des hommes tués à la guerre ou déportés dans la patrie du conquérant. Et cette situation désespérée ramène enfin les femmes à un semblant de bon sens. Elles se rendent compte que seules elles ne peuvent rien. Elles découvrent à quel point elles ont besoin de l’homme pour les protéger, pour leur donner une raison d’être, un sens personnel et social ; à leur vie ; pour tout dire, un nom Sept femmes saisiront en ce jour-là Un homme pour lui dire Nous mangerons notre pain, Et nous nous vêtirons de notre manteau ; Fais-nous seulement porter ton nom ! Enlève notre honte ! 4 1 Mais c’est à l’homme de nourrir sa femme. Même s’il en prenait une deuxième, il lui devait la nourriture et le vêtement S’il prend une autre femme, il ne diminuera en rien la nourriture, le vêtement et le droit conjugal de la première. Exode 21 10 C’était l’honneur de l’homme de s’occuper de sa femme, d’en prendre soin, de la vêtir. Mais ici, les choses vont totalement de travers, tout est renversé. Les femmes acceptent de se nourrir et de s’habiller elles-mêmes. Tout ce qu’elles demandent, c’est qu’on leur donne un nom, ce signe visible qui atteste de leur existence publique, légale. Au verset 6 du chapitre 3, c’étaient les hommes qui se saisissaient d’un homme pour en faire leur chef. Et les hommes se dérobaient, refusant d’assumer leur responsabilité politique. Le désordre est allé si loin que ce sont maintenant les femmes qui cherchent désespérément un homme pour, elles aussi, être gouvernées, avoir elles aussi ce chef sans lequel elles ne peuvent vivre. Le cycle du péché est parvenu à son comble. L’humiliation ne peut aller plus loin. Et cet état d’abaissement complet est celui par lequel il nous faut tous passer si nous voulons retrouver notre vrai chef, ce germe de l’Éternel qui Lui, la gloire de son Père, saura prendre soin de son épouse, Jérusalem, la sainte cité, la nourrir de sa vie même, et la revêtir de sa gloire. Mais n’anticipons pas le thème qu’Ésaïe évoquera si magnifiquement dans le chapitre suivant de sa prophétie Et ce jour-là , le germe de l’Éternel deviendra magnificence et gloire Et le fruit du pays deviendra fierté et parure, pour les rescapés d’Israël. 4 1 Page load link
Pourle pire : on passe des films pornographiques à des pandas en captivité pour qu'ils se reproduisent. Ou pour le meilleur : des vaches « écoutent » la musique de Mozart et la qualité du lait s'améliore ! C'était un des enseignements du spectacle Nature aime à se cacher (présenté au Centre Aragon peu avant le café-philo) : l'animal singe l'homme, l'homme singe l'animal. Peut
BENI SOIT L'HOMME QUI SE CONFIE EN YHWH Auteur Compositeur Ketsia, à la Lyre sur l'instrument offert par Chad YIRMEYAHOU JEREMIE 17 7-87 Béni soit l'homme qui Se confie en YHWH, et dont YHWH est l'espoir!8 Il sera tel qu'un arbre planté au bord de l'eau et qui étend ses racines près d'une rivière vienne la saison chaude, il ne s'en aperçoit pas, et son feuillage reste vert une année de sécheresse, il ne s'en inquiète point, il ne cessera pas de porter des fruits. Posts les plus consultés de ce blog AU FUR A MESURE Shalom à toutes et à tous ! Nous voici à un nouveau tournant, une nouvelle étape. Au bout de 13 années de travail , blog après blog, support de plus en plus étriqué, devenant trop petit, me voilà sur cette plateforme, la dernière ne pouvant plus m'héberger gratuitement, j'ai épuisé toutes les capacités numériques. Cela prouve que le travail n'est pas moindre, je continuerai donc ici, tant que cela sera possible. Je laisse ouvert le précédent blog comme archive consultable possible. Pour débuter je vous bénis toutes et tous, vous qui soutenez l'œuvre, qui priez, et manifestez la Gloire de notre Abba, le seul , l'Unique, Echad visible par l'Ange de Sa Face, notre Adon YaHashoua HaMashiaH FilledeRoi TEHILIM 20 Que YHWH t’exauce au jour de détresse, que le nom de l'Elohaï de Ya'acov te protège! Qu’il t’envoie son secours du Sanctuaire, que de Sion il soit ton appui! Qu’il se souvienne de toutes tes offrandes, et fasse bon accueil à tes holocaustes! Pui HEBREW YESHUA VS THE GREEK JESUS Je remercie Chad et ketsia, par lesquels me sont parvenues deux littératures pour le moins intéressantes. Je ne peux mettre la traduction en français , dans la mesure où les livres en question sont édités uniquement à ma connaissance dans la langue de Shakespeare. Ketsia nous l'ayant lu et expliqué, je trouve qu'ils sont propices et utiles à vous les proposer ici. A chacun de trouver un traducteur... L'auteur, ici, est un ancien ultra-orthodoxe, juif, qui de part ses études dans les Yeshivot -écoles rabiniques- s'est interrogé sur le bien fondé des enseignements auxquels il était confronté. De fil en aiguille il a creusé la question , s'est retrouvé en Université Hebraïque. A partir de là , suite à des contacts avec des amis soit chrétiens, soit juifs, il a fait une thèse qui vaut son pesant d'or. Aujourd'hui il est tout simplement Karaïte, reconnu par ses pairs et...craint dans le milieu orthodoxe. Pour lui, seule la Torah a valeur absolue , tout ce qui PARACHAH VAYYIGASH Pensée - Il crie Sortez ! Tout le monde loin de moi ! » et il ne resta personne près de lui quand Yossef se fait reconnaître à ses frères - Yossef est la figure messianique par excellence. Alors que ses frères ne se doutaient pas de sa réelle identité… Il se découvre LUI-MÊME à ses frères, en ayant pris soin de faire sortir tous les égyptiens ! Qu’en sera-t-il lorsque Yéshoua se fera connaître à tous ses frères, au tout Israël ? Après avoir fait sortir tous ceux qui ne sont pas ses brebis… Alors, IL se fera connaître tel qu’IL est en Vérité et non comme beaucoup l’imaginent ! PARACHAH VAYYGASH
Dieudit que celui qui se confie dans l’homme est maudit, qu’il ne connaitra pas le bonheur mais la sècheresse. Au contraire, celui qui se confie en lui est béni, il ne connaitra pas la sécheresse et il ne cessera de porter du fruit. Il est donc question de bénédiction et de malédiction, de porter du fruit ou de ne pas en porter.
Bonjour Bien aimée, En faisant paître le troupeau de son beau-père Jéthro, Moïse s’est retrouvé face à un buisson ardent qui ne se consumait point Exode 3 1-4. Ce feu ne tirait donc pas sa force, sa vie des branches ou du bois du buisson mais plutôt de Dieu. Les adolescents se fatiguent et se lassent et les jeunes hommes chancellent », dit la Bible dans Esaïe 40 30. Ce passage ne parle pas des personnes du troisième âge mais de jeunes gens censés avoir de la vigueur. Pourquoi se fatiguent-ils et chancellent-ils alors ? Parce qu’ils comptent sur leur jeunesse pour se prétendre forts. Mais cette jeunesse sur laquelle ils s’appuient finit par les trahir. Le feu de leur buisson ardent tire sa force d’un bois qui se consume ! Sur quoi ou sur qui t’appuies-tu, Bien-aimé e ? Comptes-tu sur ton intelligence, tes diplômes, ton expérience ou sur tes relations pour décrocher cet emploi que tu recherches tant ? T’appuies-tu sur ton compte en banque pour relever ce défi financier qui se dresse devant toi ? T’appuies-tu sur ta beauté et ton charme pour trouver un conjoint ? Te fies-tu à ton âge avant la ménopause pour avoir un enfant ? T’appuies-tu ta vie de prière assidue pour maintenir ton zèle pour l’œuvre de Dieu ? Comptes-tu sur la situation sociale élevée de certains fidèles de ton église pour organiser cette croisade d’évangélisation ? Comptes-tu sur ton onction et ton expérience dans le ministère pour faire marcher ce paralytique ? Que ferais-tu si tous ces appuis disparaissaient à cause des circonstances ou des coups de la vie ? Tu perdrais toute force ! Le bois qui alimente les flammes de ton buisson ardent se consumerait et ton feu s’éteindrait ! Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point », affirme la Parole de Dieu dans Esaïe 40 31. Oui, Bien-aimée, seuls ceux qui prennent appui sur le Seigneur peuvent courir sans se lasser, marcher sans se fatiguer, maintenir leur feu allumé. Abraham, avait espéré, durant sa jeunesse, avoir un enfant avec Sarah son épouse, en vain ! Lorsque dans sa vieillesse, Dieu lui annonça qu’il allait avoir un héritier, il comprit que Sara et lui ne pouvaient s’appuyer que sur le Seigneur pour avoir la force d’engendrer un fils. Et sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants », souligne la Bible dans Romains 4 19. Abraham crut en Dieu, s’appuya sur Lui et il vit la gloire de Dieu. Alors, Bien-aimée, demande au Père de te sonder et examine tes appuis. Malheur à ceux qui descendent en Egypte pour avoir du secours, qui s’appuient sur des chevaux, et se fient à la multitude des chars et à la force des cavaliers, mais qui ne regardent pas vers le Saint d’Israël et ne recherchent pas l’Eternel!», est-il écrit dans Esaïe 311. Si tu t’es appuyée sur autre chose ou sur une personne autre que ton Père céleste, repens-toi et rectifie ta conduite. Appuie-toi uniquement sur ton Père céleste, compte uniquement sur Lui, fie-toi entièrement à Lui. Que Dieu soit la source de ta force ! Que Dieu soit la source de ta flamme ! Ainsi, tu retrouveras et garderas la force qu’il te faut pour obtenir la victoire sur ce défi auquel tu fais face. Tu conserveras alors ton zèle pour l’œuvre de Dieu, pour continuer à faire le bien et le feu de ton buisson ardent ne s’éteindra pas ! Que Dieu te bénisse Bien aimée Pasteur Mohammed
Lhomme c'est le malheur il n'y a que les sots pour prétendre le contraire. C'est un malheur que de naître et aussi longtemps que nous vivons, nous ne faisons que prolonger ce malheur, seule la mort y met un terme. Thomas Bernhard, Le naufragé, trad. Bernard Kreiss, p.75. 3
Leçon biblique 212 CELUI QUI SE CONFIE EN L’ETERNEL EST HEUREUX Le souhait de tout homme, c’est d’être heureux. Toutes les tracasseries auxquelles se donnent les humains se résument à la recherche d’un bonheur. Parfois ces tracasseries sont vaines parce que n’aboutissent pas aux bénédictions espérées. Beaucoup d’hommes font le malheur des autres en voulant être heureux. D’autres pensent que leur bonheur dépend des personnes qu’ils finissent par accuser de ne pas leur permettre d’être heureux. Qu’elle est la meilleure voie qui conduit les humains au bonheur qu’ils recherchent sans répit ? Que signifie être heureux ou être heureuse ? On dit d’un homme qu’il est heureux ou d’une femme qu’elle est heureuse, lorsqu’il ou elle jouit du bonheur, possède ce qui peut la rendre contente ou le rendre content. Dans les saintes écritures, Le mot hébreu esher » eh’- sher 0835 transmis par heureux en français signifie bonheur, félicité, bénédiction. Le mot grec makarios » mak-ar’-ee-os 3107 transmis par heureux en français signifie bonheur, bienheureux, bienheureuse, béni. Ainsi, un Homme heureux est celui qui vit en bonne santé, qui trouve les moyens de résoudre les problèmes de la vie qui se présentent à lui, qui sait se contenter de qu’il a et qui a une certaine joie de vivre. Que faire pour être heureux ? Prendre Dieu pour appui. Prendre appui sur Dieu signifie avoir confiance en Lui et la confiance en Dieu est synonyme de la Foi. La foi produit un ensemble de comportement, une façon d’être, une vie de sanctification qui fait éclater la gloire de Dieu dans l’environnement du croyant il n’y a pas de foi en Dieu sans les bonnes œuvres Jacques 2 16-17. La réponse de Dieu à une telle façon de vivre est de garantir une bonne santé physique, matérielle et spirituelle à l’homme ou la femme qui sanctifie de la sorte son nom dans son milieu de vie, parmi les non-croyants. Contrairement à ce que fait Satan, Dieu ne donne pas le bonheur aux humains pour attirer leur obéissance. Il attend de constater qu’on lui obéisse parfaitement pour ouvrir les portes de ses bénédictions aux hommes Deutéronome 28. La méthode de Dieu, c’est d’éprouver la foi des humains. C’est pour cela que l’homme qui veut être heureux avec Dieu doit apprendre à le connaitre chaque jour à travers sa parole. Proverbes 16 20 Celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur, Et celui qui se confie en l’Eternel est heureux Ce proverbe dit en somme Lis ta Bible, prête-lui attention et fais confiance à celui qui l’a inspirée. » Dans le même ordre d’idée le psaumes 1 verset 1 à 2 dit Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, Et qui la médite jour et nuit !» Jean Calvin déclare Je considère vraiment ce livre comme l’anatomie des différentes parties de l’âme, car personne ne ressent un mouvement de son esprit qui ne se reflète dans ce miroir. Les soucis, les troubles, les craintes, les doutes, les espoirs, les peines, les perplexités et les tempêtes qui ont agité le cœur des hommes, tout cela a été décrit avec une profonde exactitude dans ce livre. » Psaumes 146 5 Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, Qui met son espoir en l’Eternel, son Dieu ! » Ne jamais prendre un homme pour appui. La plupart des hommes de Dieu prennent la place de Dieu dans le cœur des croyants ; notamment ceux qui sont venus au ministère chrétien dans le seul but de s’enrichir. Certains par un zèle incontrôlé séduisent les croyants et constituent une vitrine entre Dieu et les membres de leur assemblée. Cet état de chose ne permet pas aux gens d’avoir une véritable foi en Dieu. Alors ils ne peuvent pas goûter aux bénédictions de Dieu et les bénédictions apparentes qu’ils ont viennent des anges déchus. Ils ne sont pas concernés par la félicité céleste. Dans certaines églises ils existent des rituels ou des cultes pour accéder à des dons spirituels, à des bénédictions. Dans ces milieux, des hommes sont tout et Dieu n’est plus rien ; ce qui amène les fidèles de ces églises à vivre dans le désordre et à préférer le culte des anges à la foi en Dieu Colossiens 2 18-19 Jérémie 17 5 Ainsi parle l’Eternel Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son cœur de l’Eternel !» Psaumes 62 9 62-10 Oui, vanité, les fils de l’homme ! Mensonge, les fils de l’homme ! Dans une balance ils monteraient Tous ensemble, plus légers qu’un souffle. Psaumes 118 8-9 Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel Que de se confier à l’homme ; Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel Que de se confier aux grands. Esaïe 2 22 Cessez de vous confier en l’homme, Dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle Car de quelle valeur est-il ? Esaïe 30 1 Malheur, dit l’Eternel, aux enfants rebelles, Qui prennent des résolutions sans moi, Et qui font des alliances sans ma volonté, Pour accumuler péché sur péché ! Comment Dieu rend -il heureux ceux qui s’appuient sur lui ? En assurant leur protection Psaumes 34 7 34-8 L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger. 2 Rois 6 17 Elisée pria, et dit Eternel, ouvre ses yeux, pour qu’il voie. Et l’Eternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée. 2 Rois 19 35 Cette nuit-là , l’ange de l’Eternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, c’étaient tous des corps morts. Daniel 6 22 Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions, qui ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi non plus, ô roi, je n’ai rien fait de mauvais. En assurant leur quotidien Psaumes 34 9-10 Craignez l’Eternel, vous ses saints ! Car rien ne manque à ceux qui le craignent. Les lionceaux éprouvent la disette et la faim, Mais ceux qui cherchent l’Eternel ne sont privés d’aucun bien. » En leur garantissant le paradis Marc 10 29-30 Jésus répondit Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. » Bibliographie La Bible d’étude du Professeur THOMPSON Le dictionnaire biblique Emmaüs / Le dictionnaire biblique pour tous / Strong grec et hébreux Le commentaire biblique du chercheur une exégèse approfondie des Ecritures par des professeurs du Séminaire de Dallas
. 197 620 762 281 591 97 138 168
malheur Ă l homme qui se confie en l homme