Textepour rendre hommage à une personne décédée. Arrêtez les pendules, coupez le téléphone. Arrêtez les pendules, coupez le téléphone Empêchez le chien d’aboyer avec l’os que je lui donne Faites taire les pianos et les roulements de tambour Sortez le cercueil avant la fin du jour. Que les avions qui hurlent au dehors Dessinent ces trois mots : « il est mort » Nouez des
Qui es-tu, Virginia ?Ses livres ont marqué le début du XXe siècle et continuent à influencer la culture d’aujourd’hui, près d’un siècle après leur écriture. Virginia Woolf est propulsée sur le devant de la scène avec son roman Mrs Dalloway, paru en 1925, dans lequel le lecteur suit une unique journée de Clarissa Dalloway, femme du monde d’une cinquantaine d’années. Sous son apparente légèreté, le livre nous délivre une dissection sans concession de la société londonienne des années 20 et la complexité des sentiments et mort s’entremêlent tout au long du roman le cœur de Clarissa est déchiré entre son actuel mari et son amour de jeunesse qu’elle a éconduit, mais, au fond, qu’elle aime encore. Quant à la mort, elle est omniprésente dans le livre, à travers les pensées suicidaires de l’héroïne et de Septimus Warren Smith, un personnage qui gravite autour d’elle, vétéran de la Première Guerre mondiale à l’esprit partir de la publication de ce roman, Virginia, femme de lettres à l’esprit rebelle, jouit d’une grande popularité en Angleterre. Au début du printemps 1941, pourtant, elle se remplit les poches de cailloux et entre dans une rivière. Son corps sans vie sera retrouvé sur le rivage trois semaines plus tard…Comment en est-on arrivé là ? “Je ne veux pas devenir folle” a-t-elle écrit sur la lettre d’adieu adressée à son mari… Au fond, derrière le récit de la mort de Virginia Woolf, il y a l’histoire poignante d’une femme qui a combattu la maladie mentale durant toute sa sur le parcours chaotique de cette femme hors du Woolf, de brillante étudiante à femme de lettresVirginia Woolf naît le 25 janvier 1882 dans une famille appartenant aux hautes sphères culturelles londoniennes. Elle est élevée au milieu de livres et de discussions littéraires…Mais en 1895, à 13 ans, elle perd sa mère, puis sa sœur deux ans plus tard. Déjà , la jeune fille plonge dans un profond état dépressif. En 1904, à la mort de son père, la souffrance de Virginia est telle qu’elle doit faire un séjour en hôpital cette succession de drames ne l’empêche pas de mener de brillantes études. La voilà qui rejoint bientôt le département des femmes du King’s College London, une des plus anciennes et des plus riches universités anglaises !Son diplôme en poche, elle rejoint un cercle d’artistes et d’intellectuels connu sous le nom de Bloomsbury Group. Elle y rencontre son mari, l’essayiste politique Leonard Woolf. En 1912, Virginia a 30 ans quand elle épouse Leonard… Elle ne cache pourtant pas sa bisexualité, au risque de choquer l’opinion publique ! Sa liaison avec la romancière Vita Sackville-West, alors que Virginia et Vita sont toutes les deux mariées, ne manque pas de défrayer la chronique. Les deux femmes continueront pourtant à se fréquenter pendant près d’une décennie, sans que cela ne semble chagriner leur mari une femme libreL’écrivaine fait de son orientation sexuelle un combat littéraire. En 1917, les Woolfe fondent leur propre maison d’éditions ce qui leur permet de publier leurs propres livres. Son premier roman, La Traversée des apparences The Voyage Out en VO, dont un des thèmes est la passage de l’adolescence à l’âge adulte d’une jeune femme, passe plutôt fait, il faut attendre Mrs Dalloway 1925, son quatrième livre, pour que Virginia Woolf soit reconnue comme une brillante romancière. Elle profite alors de son succès pour publier d’autres romans et essais féministes Une chambre à soi, 1929.Son roman Orlando 1928 est particulièrement provocant le héros y fait l’expérience du changement de sexe. Il s’endort homme et, à la suite d’un long sommeil d’une semaine, se réveille femme…Roman humoristique au grotesque assumé, il n’en reste pas moins une ode vibrante à la tolérance. Malgré le thème choquant pour l’époque N’oublions pas qu’ Oscar Wilde fut condamné aux travaux forcés pour homosexualité 30 ans plus tôt…, l’œuvre de Virginia Woolfe reçoit un bon accueil de la part des femme fragile derrière le masque d’une femme libreÀ la question “comment qualifieriez-vous Virginia Woolf ?”, qu’auraient répondu des gens qui la connaissaient personnellement ? Certainement que Virginia est l’archétype de la femme libre qui se moque de l’opinion des autres et se bat pour ses convictions. Peut-être auraient-ils ajouté qu’elle est également une femme profondément malheureuse, en proie à des démons qui la tourmentent sans dichotomie entre la femme qu’elle est réellement et le personnage public qu’elle incarne se retrouve d’ailleurs dans son roman le plus célèbre, Mrs Dalloway. Rares sont les écrivains à avoir mis autant d’eux-mêmes dans leurs qu’il en soit, avec plusieurs tentatives de suicide au compteur, il est clair que Virginia Woolf ne se sentait pas tout à fait bien dans sa qui a motivé le suicide de Virginia Woolf?Un jour, Virginia a déclaré “Grandir, c’est perdre certaines illusions pour en acquérir d’autres.”Cette phrase résume à elle seule son parcours chaotique. Elle fut confrontée à son premier drame vers l’âge de 4 ou 5 ans… Dans un essai autobiographique écrit en 1939, A sketch of the past jamais traduit en français semble-t-il, elle se livre sur les viols répétés qu’elle subit de la part de ses deux demi-frères George et Gerald Duckworth. Elle décrit d’ailleurs sans tabou une scène que ce dernier, alors âgé de 20 ans, lui fit subir Gérald me hisse sur une sorte de console et, pendant que je suis assise là , se met à explorer ma personne. Je peux me souvenir de la sensation de ses mains passant sous mes vêtements, descendant fermement et longuement de plus en plus bas. Je me souviens combien j’espérais qu’il s’arrête ; combien je me raidissais et me tortillais tandis que sa main s’approchait de mes parties intimes. Mais il ne s’arrêta pas. A sketch of the past, Virginai Woolf, 1939Plus tard, c’est George, son autre demi-frère, qui prit le relais. Sa douceur apparente, ses caresses pleines de tendresse du moins, ainsi étaient-elles perçues par les adultes aux alentours, cachaient les plus odieuses pensées. Et, lorsqu’ils n’étaient que tous les deux, la tendresse fraternelle se transformait en actes sexuels viols à répétition durèrent toute son enfance. Sa sœur Vanessa, semble-t-il, fit également les frais du comportement prédateur de psychanalystes – qui se croient certainement très intelligents – nous expliquent en long, en large et en travers et sans la moindre preuve, évidemment que ces viols n’ont jamais eu lieu, qu’ils étaient seulement un fantasme créé de toute pièce par Virginia elle-même. À ces gens-là , on a seulement envie de demander “qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez vous ?”Puis vint le décès de sa mère, quand Virginia n’était âgée que de 13 ans elle eut alors sa première dépression. Deux ans plus tard, c’est sa demi-sœur Stella qui fut emportée dans la tombe. Et quelques années après, son était trop pour la pauvre jeune femme qui connut sa première hospitalisation, heureusement de courte durée. Dans ce contexte, sa rencontre avec son futur mari Leonard Woolf quelques années plus tard sonne comme une on ne sort pas aussi facilement des affres de la dépression et des traumatismes. Sa vie fut ponctuée d’hallucinations, de périodes de folie et de tentatives de suicide. Différents traitements psychiatriques ont bien été tentés, en vain. Plusieurs dents lui furent même arrachées dans les années 1920, une théorie médicale associait les troubles mentaux aux infections dentaires !La lettre d’adieu de Virginia WoolfLe matin du 28 mars 1941, Leonard Woolf sentit que son épouse, âgée de 59 ans, n’était pas au mieux de sa forme. Après une courte conversation avec elle, il lui suggéra de retourner dans sa chambre pour se reposer, avant de sortir de la maison pour vaquer à ses la dernière fois que Leonard voyait sa femme en rentra chez lui quelques heures plus tard, il trouva une lettre bien en vue Mon chéri, J’ai la certitude que je vais devenir folle à nouveau je sens que nous ne pourrons pas supporter une nouvelle fois l’une de ces horribles périodes. Et je sens que je ne m’en remettrai pas cette fois-ci. Je commence à entendre des voix et je ne peux pas me d’adieu à son mari de VirginiaLa lettre d’adieu de Virginia Woolf se poursuit Alors, je fais ce qui semble être la meilleure chose à faire. Tu m’as donné le plus grand bonheur possible. Tu as été pour moi ce que personne d’autre n’aurait pu être. Je ne crois pas que deux êtres eussent pu être plus heureux que nous jusqu’à l’arrivée de cette affreuse maladie. Je ne peux plus lutter davantage, je sais que je gâche ta vie, que sans moi tu pourrais travailler. Et tu travailleras, je le je ne peux même pas écrire cette lettre correctement. Je ne peux pas lire. Ce que je veux dire, c’est que je te dois tout le bonheur de ma vie. Tu t’es montré d’une patience absolue avec moi et d’une incroyable bonté. Je tiens à dire cela — tout le monde le sait. Si quelqu’un avait pu me sauver, cela aurait été toi. Je ne sais plus rien si ce n’est la certitude de ta bonté. Je ne peux pas continuer à gâcher ta vie plus longtemps. Je ne pense pas que deux personnes auraient pu être plus heureuses que nous l’avons été. Lettre d’adieu à son mari de VirginiaPeut-on imaginer plus belles paroles d’amour ?Leonard courut aux abords de la maison pour retrouver son épouse et tenter d’empêcher l’inexorable. En vain. Au bord de la rivière à proximité de chez eux, il retrouva des traces de pas ainsi que la canne dont se servait son épouse pour marcher. Le courant avait déjà emporté son sera retrouvé trois semaines plus tard, échoué près de Southease, en Angleterre, les poches de ses vêtements gonflés de littéraire de Virginia WoolfLes cendres de Virginia seront dispersées au pied d’un orme, dans le jardin de la maison du couple. Une stèle est installée en sa mémoire, sur laquelle est gravée une magnifique phrase tirée de son œuvre Les Vagues 1931, The Waves en VO, un livre traduit de l’anglais par Marguerite Yourcenar en personne Against you I will fling myself unvanquished and unyielding, O Death! »“Contre toi je me jetterai, invaincue et inébranlable, ô Mort !”Son héritage littéraire est inestimable. Nombre de ses romans sont devenus des classiques étudiés dans les plus prestigieuses universités. Quant à ses essais, ils sont encore brandis comme des armes dans la lutte pour l’égalité le dernier mot “La beauté, c’est la bonté ; c’est la mer sur laquelle nous flottons.”Repose en paix, Virginia. Vous avez aimé cet article ? Alors j'ai besoin de vous ! Vous pouvez soutenir le blog sur Tipeee. Un beau geste, facile à faire, et qui permettra à EtaleTaCulture de garder son indépendance et d'assurer sa survie...
Cetopioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu’au moment de sa mort. Morphine ou pas, c’est la maladie qui provoque le déclin de la personne. Lorsqu’un patient reçoit un analgésique comme la morphine de façon régulière dans les dernières heures ou les derniers jours de sa vie, il y a toujours une « dernière dose ». Pour les
Je vous ai déjà envoyé une lettre sur les 10 signes qui montrent que la mort approche. Mais cette lettre était centrée sur le malade, ses besoins. Aujourd’hui, je voudrais parler de la personne qui accompagne le mourant. Après un diagnostic de cancer, on se focalise sur les procédures médicales, les bouleversements familiaux et professionnels, la recherche de solutions plus ou moins conventionnelles ou alternatives. C’est une période où le malade et son entourage sont très occupés. Toutefois, dans le cas du cancer et d’autres maladies graves, il peut arriver un point où il ne faut plus se voiler la face. La guérison miraculeuse reste toujours possible. Il arrive même que ce soit à la morgue qu’un patient se réveille. La littérature médicale est bourrée de cas de guérisons inexplicables de patients qui avaient été déclarés condamnés par les médecins. Tout récemment encore Le 12 août 2014, le petit Jason est déclaré mort après avoir été retrouvé noyé dans une piscine, à Valenciennes. Malgré les tentatives de réanimation, Jason, qui avait marché à quatre pattes vers le point d’eau, semblait perdu. Tous les gens sont en train de vider leurs propres piscines », confiait un habitant à La Voix du Nord. Mais dans l’après-midi, le garçonnet de 14 mois rouvre les yeux lorsqu’un employé de l’hôpital ouvre le sac qui contenait son petit corps, à la morgue du centre hospitalier de Valenciennes. Son cœur se remet à fonctionner [1]. Le 28 février 2014, Walter Williams, 78 ans, est déclaré mort à son domicile du Mississippi Etats-Unis par le médecin légiste local, qui avait contrôlé son pouls. Transporté aux pompes funèbres de la ville, le vieil homme se réveille et commence à taper sur la housse pour pouvoir en sortir, alors qu’il allait être embaumé [2]. Mais il reste rarissime qu’un cancer métastasé en phase terminale guérisse spontanément 1 cas sur 100 000. Vient un point où il ne s’agit plus d’agir et de guérir, mais d’adoucir la vie du malade et d’accepter que la fin approche. Pour de nombreuses personnes, c’est l’étape la plus difficile et inquiétante. Il est normal de se sentir désespéré et impuissant Si un être aimé ou un ami proche arrive en fin de vie, il se peut que vous soyez envahi par le désespoir, la peur et l’impression de ne pas être à la hauteur. Ces émotions sont normales. Personne au monde ne possède de réponses définitives sur la mort. Il est logique d’être angoissé, ou même paniqué, face à l’inconnu. Les personnes qui se montrent calmes et sûres d’elles-mêmes face à la mort ne savent pas mieux que les autres ce qui se passe. Simplement, elles acceptent les limites de l’être humain limites de notre capacité à agir sur les événements ; limites de la science et de la médecine ; limites de notre connaissance, face au mystère de la vie. Il est très important alors de dire aux personnes désemparées face à la mort qu’il est normal de ne pas savoir que dire ni que faire. Il n’y a pas de manuel pour cela, pas de recette. Laissez décider la personne qui va mourir Lorsqu’une personne est en phase terminale, elle peut avoir envie de réaliser une dernière volonté ou de profiter de ses derniers moments de lucidité. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Certaines personnes n’ont pas envie de se remémorer des souvenirs, repenser aux jours heureux tandis que leur situation présente est pénible et tragique. Selon le stade de la maladie, la personne peut avoir envie de parler, ou préférer que vous soyez là en silence. Si vous avez un doute, demandez à la personne ce qu’elle souhaite. Si vous ne savez pas si vous pouvez rester plus longtemps, demandez lui si vous devez rester, ou si vous pouvez faire quelque chose pour lui rendre service. Ne soyez pas vexé ou troublé si elle vous demande de la laisser seule. Personne ne peut imaginer ce qui se passe en elle à ce moment-là , et ce n’est certainement pas un signe de rejet ou de manque d’amour envers vous. N’attendez pas le dernier moment À la fin de la vie, il est nécessaire d’aborder certains sujets pratiques avec la personne qui s’en va. Cela peut concerner des sujets comme les soins des derniers instants, les questions financières, le partage d’héritage, l’organisation des obsèques, vos choix de vie une fois que l’autre sera parti. La plupart des personnes refusent d’aborder ces sujets avant que le malade ne soit à toute extrémité, par peur un peu superstitieuse de la mort, pour conjurer le sort, ou tout simplement pour ne pas révéler au mourant qu’on pense qu’il va mourir. Mais nous sommes des adultes, nous savons tous que nous allons mourir, tôt ou tard. Il n’y aucune honte à aborder ces sujets, ce n’est ni indélicat, ni morbide, et le plus tôt sera le mieux. Dans tous les cas, ce sont des discussions extrêmement douloureuses et difficiles. Mais n’essayez pas de les différer retarder, car si l’état de la personne malade se détériore, la conversation peut devenir impossible. Après la mort, vous risquez alors de rester seul avec des questions sans réponse et cela peut-être plus douloureux encore et poser d’insurmontables problèmes pratiques. Songez à la simple question des clés, des comptes bancaires, des dettes et éventuelles économies, vais-je me remarier ou rester seul, qui va s’occuper du parent handicapé, de l’animal domestique, où sont les papiers d’assurance, quel monument funéraire, etc. Sur ce dernier sujet monument funéraire, la plupart des personnes qui n’ont pas perdu de proche récemment n’ont aucune idée de l’enjeu qu’est cette question. Mais il faut savoir qu’actuellement, l’achat d’une concession dans un cimetière coûte des milliers d’euros, creuser le caveau des milliers d’euros également, à quoi il faut rajouter des milliers d’euros pour une simple pierre tombale, et bien plus si vous souhaitez un monument élaboré. Il suffit d’entrer chez un marbrier pour s’en apercevoir. Des solutions plus économiques sont possibles mais, quoi que l’on choisisse, il faut bien avoir à l’esprit qu’économiser sur les funérailles est risqué. Cela peut compliquer le deuil et nous laisser un sentiment pénible d’inaccomplissement. Ce n’est pas pour rien que les dernières pages du roman d’Honoré de Balzac, Le Père Goriot », restent parmi les plus célèbres et les plus pathétiques de la littérature française. Il s’agit de l’enterrement au rabais d’un vieux monsieur anciennement riche mais tombé dans la misère après avoir tout sacrifié à l’ambition de ses filles. Pendant tout le roman, on espère qu’elles vont se repentir. Mais lorsque, une fois mort, elles l’abandonnent à la fosse commune après une cérémonie bâclée, on comprend qu’il n’y aura plus rien à espérer d’elles. Le lecteur reste avec un sentiment de révolte et d’indignité qui ne passe pas. Réciproquement, on ne peut qu’être admiratif devant les vestiges que nous ont laissés les anciennes civilisations qui honoraient leurs morts. Des millions de touristes, qui jurent chacun qu’enterrer dignement ses morts n’a au fond pas d’importance, se précipitent pour admirer les pyramides d’Egypte qui sont des tombeaux, et le Taj Mahal en Inde un tombeau lui aussi, et le Château Saint-Ange à Rome qui n’est rien d’autre que le mausolée tombe de l’empereur romain Hadrien mort en 136. Les dolmens des anciennes civilisations européennes sont des tombeaux, tout comme les splendides gisants » statues couchées en marbre ou en bronze ciselé des chevaliers du Moyen-Âge. Nos cathédrales elles-mêmes sont d’une certaine manière des monuments funéraires, bâties au-dessus de cryptes où l’on enterrait les morts. Il n’y a aucune parole parfaite Nous passons l’essentiel de notre vie à communiquer, par texto, e-mail, téléphone… Et pourtant, lorsqu’il s’agit de parler de la mort ou de dire au revoir à un proche, les mots peuvent manquer. Même si vous avez de la facilité à parler, vous aurez toujours l’impression que vos mots n’ont pas tout dit. Cela rejoint la question évoquée plus haut pour les vivants, la mort restera éternellement un mystère, et vous ne pouvez pas dire au revoir » ni adieu » correctement à une personne qui part pour un au-delà dont personne n’est jamais revenu. Il est donc important de vous libérer de cette pression insidieuse d’avoir à trouver la réponse parfaite, les mots parfaits. Le mieux est parfois de ne rien dire du tout. La communication non verbale – rester assis à côté de la personne, lui tenir la main, lui faire un léger massage si cela vous est naturel dans le cadre de votre relation normale avec elle – peut être la meilleure des communications. Ne vous laissez pas paralyser par la peur Savoir qu’une personne approche de la mort peut susciter toutes sortes de peurs – peur de sa propre mort, peur de la souffrance d’autrui, peur de la maladie. Cette peur est naturelle, encore une fois, et il faut l’accepter. Elle ne doit toutefois pas vous empêcher de passer du temps auprès de la personne mourante. Cela demande du courage, mais vous lui apporterez ainsi un grand soulagement, et ce moment pourra compter parmi les plus importants de votre vie. Ce sera peut-être l’occasion que d’importantes choses soient dites, que des expériences humaines très intenses soient vécues, qui aideront chacune des deux personnes à affronter la séparation. Selon le Dr Zaider, du Sloan Kettering Memorial, les personnes qui parviennent à vivre ces instants avant la mort avec la personne aimée vivent leur deuil mieux que les autres [3]. Soutenez les proches Le conjoint et la famille proche du mourant sont probablement épuisés mentalement et physiquement. Les soins intensifs, le poids émotionnel et de toutes les décisions difficiles à prendre peuvent leur donner l’impression d’être isolés dans leur douleur. Ils ont besoin d’aide. Vous aurez besoin d’aide le jour où votre tour viendra. Alors n’hésitez pas à aider les personnes qui en ont besoin. Rendez-leur visite. Cela peut faire plaisir non seulement à la personne malade, mais aussi à sa famille, qui se sentira moins seule. Les familles se souviennent de ces actes de gentillesse. Il peut y avoir un point où les visites ne sont plus souhaitées ni possibles. Si c’est le cas, une lettre, une carte, un petit mot, une proposition d’apporter des provisions ou de déposer un dîner peut contribuer à rendre les choses un peu plus supportables pour la famille. Ne le faites pas en espérant de réciprocité. Mais l’aide que vous apporterez dans ces moments fera forcément réaliser aux autres l’importance de ces gestes, et ils seront d’autant plus susceptibles d’agir à leur tour de cette façon quand l’occasion se présentera, pour d’autres. Voilà . Je suppose qu’il reste de nombreuses choses à dire sur un si important sujet. N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions en commentant cet article. Je prendrai connaissance de tous les messages qui seront déposés. À votre santé ! Jean-Marc Dupuis PS Je vous signale le congrès de l’ADNO – Association pour le Développement de la Médecine Orthomoléculaire, le 22 novembre prochain à Paris et sur le thème de la longévité. Cliquez ici pour découvrir le programme, les intervenants et le formulaire d’inscription. P Sources de cet article [1] Un bébé déclaré mort se réveille à la morgue [2] USA il se réveille à son embaumement [3] Being There for a Friend or Loved One at the End of Life
Facileà cultiver, cette plante est appréciée pour son parfum et pour ses vertus médicinales. Et si, en règle générale, elle ne demande pas beaucoup d’efforts d’entretien, elle soufre cependant, dans certains cas, de maladies qui peuvent affecter ses fleurs ou la plante dans son intégralité. Dans ce dossier sur les maladies lavande, nous examinons quelques-uns
Je n’ai pas un âge canonique. Mais je reconnais que, longtemps, j’ai souffert de cette angoisse de mort. Je me suis rendu compte que, l’âge aidant, je pouvais ressentir une certaine forme de peur de la mort. Je sais que je vais mourir. En soi, ce n’est pas vraiment un problème. Ce qui m’a plus posé problème, c’est de faire un point sur ma vie. Et, partant, sur ma mort. Pendant la moitié de ma vie, je me suis employé à chercher le sens de ma vie. Et, c’est le cas de le dire, je suis parti dans tous les sens. J’ai brûlé ma vie. Brulée d’une façon telle que j’ai longtemps craint que cela me rapproche de la mort. Mais, fondamentalement, pourquoi avoir peur de la mort? Je pense que c’est assez simple. Pour ne pas écrire, simpliste. Les causes de l’angoisse de mortDéfinition de l’angoisse de mortAngoisse de mort imminenteAngoisse de mort La peur de mourir de façon soudaineAngoisse de mort Peur de s’évanouir et de mourirAngoisse de mort La peur de mourir dans son sommeilAngoisse de mort La peur d’aller dormirAngoisse de mort existentielleAngoisse de mort La perte de contrôle sur soiL’angoisse de mort en psychanalyseAngoisse de mort La peur du néantSymptômes d’angoisse de mortComment gérer une angoisse de mort?Que faire quand on souffre d’une angoisse de mort?Comment soigner une angoisse de mort?Peur de la mort Pourquoi avons-nous peur de perdre la vie thanatophobie?Peur de la mort et angoisse existentiellePeur de la mort Les symptômes de la thanatophobiePeur de la mort Comment apaiser ce qui s’apparente à une phobie?Peur de la mort Les traitements médicamenteuxPeur de la mort Comment s’en sortir grâce à la thérapie comportementale Les causes de l’angoisse de mort Nous nous posons tous des questions sur notre vie. Plus spécifiquement, sur le sens de notre vie. A tout le moins, de notre vie de notre vivant. Mais aussi par delà la mort. Si je fais le point sur ma vie, qu’en aurais-je fait? Serais-je fier du parcours accompli? Aurais-je satisfait à mes projets? In fine, ma vie aurait-elle eu un sens? Dans le cas contraire, je peux craindre de mourir sans avoir réussi ma vie. Soit écrit en passant, j’ai du la rater. Pour partie à tout le moins. En effet, pour paraphraser un publicitaire, à 40 ans, je n’avais pas de Rolex™. Malgré l’absence de ce marqueur social, j’avais changé. Mais aurais-je le temps de tout faire? Autant de questions à propos desquelles j’ai fini par lâcher prise. Mais, pour y réussir, il m’a fallu répondre à quelques questions existentielles. Effectivement, au sujet de l’angoisse de mort, il y a plusieurs éléments à distinguer. S’agit-il de l’un des types d’angoisse ci-après Angoisse de mort imminente Angoisse de mourir pendant le sommeil Angoisse de mort existentielle Trouble panique Partant, quels sont les différents symptômes associés à ces angoisses? Enfin, comment traiter cette angoisse de mort, ou cette peur de la mort? Définition de l’angoisse de mort Pour essayer de marquer ces différences et de mieux comprendre de quoi il s’agit, je vais essayer d’apporter une définition à l’angoisse de mort sachant que, peur de la mort et angoisse de mort ont un lien avec confiance en soi et… lâcher prise. Comme vous l’aurez souvent remarqué sur ce blog, quand il est fait mention d’angoisses, il s’agit d’une peur matérialisée par un évènement. Ou par la crainte que quelque chose se passe à propos d’un sujet précis. Vous pouvez avoir peur de la mort d’une façon générale. Ce qui est bien normal. C’est humain. Tout comme vous pouvez souffrir d’angoisse de mort à la suite d’une annonce d’une mort – précise ou programmée – à venir vieillesse, maladie. Dans votre quotidien vous pouvez craindre qu’il vous arrive un accident voiture, avion, circulation pédestre, accident de vélo, faire une chute, etc. et, de fait, avoir peur de la mort. En effet, vous ne maitrisez, ni vous ni moi, votre avenir. Angoisse de mort imminente Ainsi, dans ce monde très agité et très accidentogène dans lequel nous essayons de vivre, vous pouvez avoir peur qu’il vous arrive quelque chose, et quelque chose de mortel en l’occurrence. Il est donc très difficile de se sentir en sécurité. Par exemple, de récents et dramatiques évènements nous ont montré que n’importe qui peut être victime d’une balle perdue. Ou être victime co latérale d’un évènement avec lequel vous n’avez rien à voir. Ou encore, être victime d’un accident de la route. Ou d’être écrasée par une voiture. Je sais, ce n’est pas très encourageant, mais c’est une réalité. La peur de la mort peut donc se concevoir comme étant une angoisse normale puisque vous pouvez craindre de perdre la vie tout d’un coup. De perdre le plaisir que vous avez à vivre. Comme de perdre ceux que vous aimez. Par exemple, la peur de la mort de vos parents. La difficulté réside dans le fait d’avoir ou non confiance en soi comme en la vie. En effet, comme vous n’êtes pas maitre de ce que vous ne savez pas, il se peut que cette peur de mourir vous obsède. Et ceci, au point que vous ne puissiez plus vous consacrer à votre quotidien. Donc, vivre, tout simplement. Les ruminations comme les pensées obsessionnelles sont deux des multiples symptômes de l’angoisse de mort imminente. Ces symptômes sont à l’identique de la peur de la mort au sens de l’angoisse de mort existentielle. Angoisse de mort La peur de mourir de façon soudaine La peur de mourir de façon soudaine tient, le plus souvent, à quelque chose qui a été perçu et vécu de façon traumatique L’accident ou le décès d’un proche. L’annonce de la mort d’une personne que l’on connaissait, laquelle annonce vous affecte au point de vous angoisser pour vous même. De façon inconsciente pour prenez acte de la fragilité de la vie. Sur la foi du décès soudain d’autres personnes, vous vous rendez compte qu’il peut vous arriver la même chose. Et là , commence l’enfer. Le moindre symptôme physique d’angoisse vous affole. Vous craignez de mourir d’une crise cardiaque. Alors, vous n’avez de cesse de contrôler les battements de votre cœur. Voire, vous commencez à rentrer dans un comportement hypocondriaque. Le moindre signe d’une maladie quelconque revêt un caractère immédiatement dramatique et mortel. La peur de mourir de façon soudaine vous obsède. Parfois au point que dans certaines situations de détresse, vous faites des crises de panique. Vous vous sentez oppressée? Angoisse de mort Peur de s’évanouir et de mourir Vous êtes convaincue que vous allez mourir sur le champ. Vous avez des vertiges ou la sensation de tanguer? Vous allez vous évanouir et mourir. La peur de mourir de façon soudaine est tellement préoccupante qu’elle prend la pas sur toutes vos activités au quotidien. Plus rien n’est léger. Tout est susceptible de représenter un danger de mort imminente. Tout vous fait peur. Vous n’êtes plus disponible pour vous même. Pour vos proches. Pour vous enfants. Et plus vous essayez de vous rassurer, pire c’est. Comme lorsque vous redoutez de vous endormir par peur de mourir dans votre sommeil. Angoisse de mort La peur de mourir dans son sommeil Dans la même veine que la peur de mourir de façon soudaine, les personnes qui ont peur de mourir pendant leur sommeil sont des gens qui ont peur de lâcher le contrôle. Peur de se laisser aller. En effet, quand on dort, on ne contrôle plus rien. Et, effectivement, une fois endormie, rien ne nous dit que nous allons nous réveiller je sais, c’est angoissant. Il suffit parfois d’une crise de panique nocturne, d’une sensation d’étouffer dans un réveil brutal et douloureux pour qu’une personne prenne peur à l’idée de se rendormir. Et, ce faisant, cette même personne va, dès le lendemain, après une nuit atroce dont elle se réveille fatiguée et angoissée, elle redoute la nuit suivante. Si je m’endors, que va t’il m’arriver? Vais-je mourir en dormant? Et si je meurs, que va t’il advenir de ma compagne? De mon compagnon? Que vont devenir mes enfants? Et de penser à tous les projets de vie qui ne vont pas aboutir. A tous ces risques incontrôlés, et incontrôlables, qui dénaturent le sens de leur vie. Alors, les personnes qui ont peur de mourir pendant leur sommeil se mettent à anticiper. Angoisse de mort La peur d’aller dormir Comme dans le cas de la peur de mourir de façon imminente, les personnes qui souffrent d’angoisse de mort soudaine obsèdent sur le moindre problème de santé qui peut les mener de vie à trépas. La suite, ou plutôt la conséquence, de cette peur de mourir en dormant est souvent la même. Les personnes concernées ont peur d’aller se coucher. Peur d’aller dormir. Tout en sachant qu’elles ont bien besoin de se reposer. Quand elles arrivent à s’endormir, elles se réveillent – souvent – brutalement. Si brutalement d’ailleurs que cela alimente leur peur de mourir en dormant. Elles n’arrivent pas à lâcher prise, ce qui les ramène au problème initial. Elles n’arrivent plus à dormir ce qui alimente leur peur d’être victime d’une maladie psychique et/ou physique à cause de cette peur de mourir dans la nuit, ou de mourir pendant leur sommeil. La boucle est bouclée. Elles ont ce sentiment terrible que ni leur vie ni leur mort ne leur appartient. Elles ne contrôlent plus rien. Comme dans le cas d’une angoisse de mort existentielle. Mais, comme vous le lirez par la suite, il existe des solutions simples et rapides à cet type d’angoisse de mort imminente, ou de peur de mourir en dormant. Angoisse de mort existentielle Mourir, c’est ne plus s’appartenir. C’est être physiquement et psychiquement désincarné. C’est n’être plus rien ni personne. Ou seulement dans le souvenir des autres. Une personne qui cherche à contrôler sa vie, tous les domaines de sa vie, peut aussi vouloir contrôler sa mort. Ne plus exister en tant que personne, en tant qu’identité, peut poser un problème terrible à la personne concernée. Mourir peut signifier ne plus avoir de sens dans la mesure où – jusqu’à plus ample informé – plus rien n’existe. D’aucuns, du fait de la religion à laquelle ils croient ou qu’ils pratiquent, peuvent ne pas rencontrer cette difficulté. De fait, mourir à un sens. A contrario, la personne qui a d’elle une haute estime agit sur sa propre image. Cette personne est actrice de sa vie. En contrôlant celle-ci, elle donne un sens à son identité. Elle existe par elle même. Grâce à elle même. Perdre ce pouvoir sur soi, comme sur les autres, a toutes les raisons de générer une angoisse. Une angoisse néanmoins légère, à propos de laquelle l’individu essaie de se rassurer. Jusqu’à ce qu’il y ait effectivement une perte de contrôle. Autant en ce qui concerne la peur de la mort, ou angoisse de mort, il ne s’agit pas fondamentalement de peur de mourir. Mais bien plus de peur… à vivre. Cela concerne donc une peur existentielle. Comme si l’angoisse de mort avait pour fonction de considérablement nous stresser. Ainsi, nous pourrions pas être suffisamment disponible pour nous consacrer à notre propre vie. A vivre donc… Angoisse de mort La perte de contrôle sur soi L’altération de la confiance en soi comme de l’estime de soi va contraindre la personne à renforcer le contrôle qu’elle a de sa vie. C’est ainsi qu’elle aura de plus en plus de mal à gérer ses angoisses. La perte du sens, donc de l’existence, va plonger la personne dans une angoisse chronique. Elle focalisera son attention sur ce problème de sorte à ne pas être victime de trouble panique. Ou, à tout le moins, de peur panique. Bien évidemment, l’angoisse de mort existentielle revêt un caractère de stress important. En effet, quelqu’un qui veut contrôler sa vie, nonobstant obsède à lui donner un sens à son sens à lui, est, le plus fréquemment, quelqu’un qui souffre d’un manque de confiance en soi renforcé par le contrôle ou les tentatives répétées de contrôle de soi et de sa vie. Cette personne, toute tendue qu’elle est à soigner angoisse de mort, ne peut lâcher prise. Elle ne peut se protéger du risque de ne rien contrôler. Il lui faut donc renouveler ses moyens pour vaincre les angoisses. Agir, ou plutôt réagir de la sorte, ne fera qu’enrichir le processus. Plus la personne aura peur de perdre le contrôle de sa vie, moins elle sera en mesure de gérer ses angoisses. L’angoisse de mort en psychanalyse En psychanalyse, la peur de la mort se rapporte à la perte de l’objet. C’est à die à la perte de soi. Le sujet. Il s’agit donc de la peur d’être d’être anéanti. Par soi. La vie. Les autres. Cela pose, s’il n’est besoin, la question du sens de la vie. Mais aussi de la vie après la mort. D’où l’intérêt de certaines personnes pour la spiritualité au sens religieux du terme. Elles remettent leur vie, et leur mort, à une entité, une croyance, qui leur assure la vie… éternelle. Sacré paradoxe! Dans cet entrelas inconscient quant à la peur de la mort, s’entrechoque la vision de soi, la vision de sa propre incarnation, celle du néant et, enfin, au clivage de la personnalité. C’est à dire une personnalité fragmentée. Ce qui est, le plus souvent, le propre » des personnalités psychotiques. Ces dernières ayant toutes les peines du monde à se rassembler, à ne faire qu’un. Dès lors, le principe de réalité, et ce qu’il est convenu d’appeler la pulsion de mort », ont des caractères trés fortement anxiogènes. Angoisse de mort La peur du néant Qui dit pulsion de mort, non pas au sens du désir de mourir, induit la mort du sujet. Partant, la fin, la mort, de tous les plaisirs possibles. Le principe de plaisir disparait donc au profit du rien. Du néant. En résumé, vous avez toutes les raisons d’avoir peur de la mort. D’avoir peur de votre propre mort. Certaines personnes nourrissent une certaine confiance en la mort. Une sorte de sérénité au sens où elles ont confiance en la vie. Elles se disent que leur mort viendra quand l’heure aura sonné. Ces personnes peuvent être affectées de façon ponctuelle par l’angoisse de mort. Les autres, celles qui souffrent d’angoisse de mort existentielle, sont dans une angoisse qui génère un stress important. Voire des troubles anxieux. Restent à déterminer les symptômes des angoisses de mort. Symptômes d’angoisse de mort L’angoisse de mort comme l’angoisse de mort imminente ou encore l’angoisse de mort existentielle génèrent des symptômes identiques. Seules les fréquences de ces symptômes peuvent faire la différence. Ces symptômes sont les suivants Pensées obsessionnelles Ruminations Phobie maladie, nourriture, bactéries, contamination, hypocondrie spécifique ou générale Comportement hypocondriaque Pour être bref, tous les symptômes associés à l’angoisse de mort sont des symptômes qui ont un lien fort avec un risque perçu. Qu’il s’agisse de maladie, ou d’accident. Non seulement à propos de soi mais aussi à propos des autres. Et, plus particulièrement de ceux que l’on aime. Ce qui peut vous rapprocher de l’angoisse de mort existentielle. Vous en rapprocher au sens de la peur de la perte de l’être aimé. Qu’il s’agisse, fondamentalement, de la mère et de l’amour de la mère. Comment gérer une angoisse de mort? La plupart du temps, les personnes victimes de cette forme d’angoisse commettent une erreur assez commune. Si, par exemple, je prends pour exemple l’agoraphobie, les gens ont le sentiment qu’ils vont mourir. Là , tout de suite. Bien sur, s’en suit une crise de panique. Et pourquoi cela? Tout simplement parce-que les personnes essaient de contrôler le problème. Ce qui le nourrit comme je l’ai maintes fois expliqué. Alors, comment gérer une angoisse de mort? Rationnellement, vous n’allez pas mourir. C’est une impression. Une peur bien compréhensible. Dès lors, il ne faut pas lutter contre elle. Sinon, vous alimentez ce qui s’appelle la métaphore du fantôme. Plus vous fuyez pour l’éviter, plus il vous court après. Ce qu’il faut faire, c’est, d’abord, ne jamais vous contraindre à vous rendre dans un lieu que vous redoutez. En tous cas, au début. La contrainte est la pire des solutions. Je vous explique dans le chapitre ci-dessous comment faire pour vaincre une angoisse de mort. Que faire quand on souffre d’une angoisse de mort? Voilà . Vous y êtes. Quelle qu’en soit la raison, vous avez cette terrible impression que vous allez mourir. Là , tout de suite. Alors, ce qui se comprend, vous paniquez. Un peu comme si vous sentiez que vous vous enfoncez dans des sables mouvants. Plus vous allez vous débattre, plus vous allez vous enfoncer. Dès lors, pour sortir de cette peur de la mort, il faut utiliser une méthode contre-intuitive. Le plus difficile est de lâcher prise sur l’aspect trés anxiogène de la situation. Je dirais que c’est quasi impossible. Pratiquer l’évitement et faire comme si de rien n’était participe à aggraver le problème. La plupart du temps, les gens pratiquent des exercices de respiration pour essayer d’être moins oppressés. Ce serait plutôt une bonne idée mais cela ne tient pas sur le moyen terme. La meilleure manière dont vous pouvez vaincre une angoisse de mort est de rentrer dedans! Il s’agit alors d’utiliser un exercice trés particulier spécifique à la thérapie comportementale. Il diminue trés fortement diminuer votre anxiété du moment. J’explique comment faire dans cet article Gérer l’angoisse grâce à une astuce extraordinaire . Comment soigner une angoisse de mort? L’exercice dont je viens de vous parler est intégré au programme thérapeutique que j’ai conçu pour soigner l’angoisse de mort. Mais, ce seul exercice ne se suffit pas à lui même. En effet, votre angoisse de mort, votre peur de mourir, est la conséquence d’un autre problème. Pour des raisons stratégiques, il est trés important de comprendre comment votre problème s’auto alimente. Seule l’approche comportementale est à même de vous aider à comprendre comment votre problème existe. Une fois cet éclairage amené, vous savez comment faire pour traiter votre angoisse de mort. C’est trés simple. Il vous suffit de suivre précisément les prescriptions qui vous sont présentées. Cela ne relève nullement du miracle ou de la magie. C’est une question de stratégie thérapeutique. C’est ce que je vous explique dans une vidéo de présentation de mon programme thérapeutique. Grâce à un tel programme, vous n’aurez plus peur de mourir aujourd’hui, et encore moins de mourir demain. Vous vivrez sereinement. Pour regarder cette vidéo de présentation, je vous invite à cliquer sur le formulaire ci-dessous. Peur de la mort Pourquoi avons-nous peur de perdre la vie thanatophobie? La peur de la mort est une crainte naturelle et essentielle à la survie de l’espèce. En revanche, quand cette peur se diffuse dans le quotidien, elle peut finir par se transformer en trouble anxieux et en phobie. On parle alors de thanatophobie et d’angoisse existentielle. Quand la peur de la mort empêche de vivre une vie heureuse et épanouie, votre réflexe doit consister à demander de l’aide pour vaincre cette phobie. Peur de la mort et angoisse existentielle La peur de la mort apparaît généralement pour la première fois autour de 7 ou 8 ans. C’est la preuve d’un développement neurologique normal. Ensuite, il est parfaitement normal de ressentir par moment une angoisse existentielle face à la pensée de sa mort, inévitable. Cette peur apparaît épisodiquement, mais elle souvent diffuse et difficile à définir précisément. Malgré tous nos efforts, l’idée de notre propre reste abstraite. Chez certaines personnes, l’angoisse existentielle prend une tout autre forme. La peur de la mort devient beaucoup plus concrète et se transforme en phobie. On parle alors de thanatophobie. Elle peut provoquer des crises de panique, souvent le soir ou la nuit. Le patient est obsédé par la finitude de son existence et la ressent comme une menace immédiate à son intégrité physique et mentale. L’angoisse existentielle se diffuse souvent dans le quotidien à travers la peur constante de ne pas vivre suffisamment. La peur de voir sa vie s’arrêter brutalement et de ne pas avoir le temps de donner vie à tous ses projets. Une telle éventualité interroge alors le sens de la vie. Pourquoi entreprendre tous ces projets de vie alors que je peux mourir demain? Certains patients qui en souffrent alternent entre des états de grande dépression pendant les périodes calmes de la journée et une hyperactivité épuisante pour l’entourage. Ils veulent absolument faire le plus de choses possible. S’ils disent souvent que c’est pour vivre pleinement, c’est aussi souvent pour ne pas se trouver seule face aux angoisses dans l’ennui. Peur de la mort Les symptômes de la thanatophobie La thanatophobie, malgré quelques spécificités, est une phobie comme les autres. Elle partage donc les symptômes typiques de la phobie avec les autres phobies les plus communes. Il n’est pas nécessaire d’avoir tous les symptômes pour être phobique, mais il faut en avoir suffisamment et pendant six mois au moins. Ces symptômes typiques sont Crises de panique Sensation d’étouffement Vertiges Insomnies la peur existentielle se manifeste souvent au moment du coucher Nausées À bien des égards, la peur existentielle de la mort produit une phobie unique en son genre. Les symptômes de la thanatophobie sont donc parfois très différents des autres phobies. Ils peuvent aussi beaucoup varier d’une personne à l’autre. Par exemple, certains patients vont développer une hypocondrie importante et éviter tous les lieux en rapport avec la mort cimetières, hôpitaux, enterrement, etc.. D’autres, au contraire, vont multiplier les conduites à risques et consommer beaucoup d’alcool et de drogues pour oublier leurs angoisses. Les conduites addictives sont en fait assez fréquentes chez les personnes anxieuses, lesquelles ne sont pas toujours phobiques. La dépression aussi est un symptôme fréquent de la thanatophobie. Peur de la mort Comment apaiser ce qui s’apparente à une phobie? Pour apaiser sa peur de la mort, il faut vaincre sa phobie et le trouble anxieux qui l’accompagne bien souvent. Pour cela, la meilleure solution reste la thérapie. Les psychothérapies qui utilisent la conversation et l’analyse ont prouvé leur efficacité. La thérapie permet d’analyser les origines de la phobie et de reconstruire un rapport plus sain à l’événement ou le traumatisme responsable. Cependant, il faut s’armer de courage car il s’agit là d’un travail analytique qui dure plusieurs années 5 à 10 ans. Depuis quelques années, l’EMDR semble produire d’excellents résultats. Cette technique exige néanmoins un long suivi au moins un an par un psychothérapeute avant d’être tentée. C’est le temps nécessaire pour que la confiance s’installe et que le thérapeute rassemble suffisamment d’informations sur vous. L’Assurance maladie recommande également désormais les thérapies comportementales et cognitives pour venir à bout de tous les types de phobies. Elles ont largement prouvé leur efficacité et semblent très bien fonctionner sur la thanatophobie à compter du moment où cette phobie résulte d’un traumatisme. Peur de la mort Les traitements médicamenteux Comme toutes les phobies, la peur existentielle peut aussi se traiter avec des médicaments. En fait, on va surtout pouvoir traiter l’anxiété et la dépression. Puisque la thanatophobie est presque toujours liée à l’un de ces deux troubles, elle disparaît en prenant des anxiolytiques ou des antidépresseurs. Ce n’est pas pour autant une solution miracle. Les médicaments n’agissent que tant que vous les prenez régulièrement. Malheureusement, les anxiolytiques ont des effets secondaires importants et ils sont dangereux pour la santé sur le long terme. Les antidépresseurs, de leur côté, perdent parfois en efficacité avec le temps. En fait, le traitement médicamenteux de la phobie n’est pas recommandé. Il peut aider les patients en leur donnant le courage nécessaire pour entreprendre une thérapie et sortir de la paralysie phobique. Sur le long terme, seule une thérapie comportementale pourra vraiment vous débarrasser définitivement de la phobie de la mort, de cette peur existentielle de la mort. Peur de la mort Comment s’en sortir grâce à la thérapie comportementale La thérapie comportementale, ou thérapie comportementale et cognitive TCC est mené par des comportementalistes professionnels. Ils emploient des outils cognitifs et des outils comportementaux pour venir à bout des troubles anxieux et des phobies. Ce sont des thérapies qui s’adaptent à tous les profils et à tous les troubles comportementaux. Le comportementaliste guide ses patients dans la compréhension du mécanisme de leur phobie pour les aider à progressivement lâcher prise sur leur peur de mourir. Cela permet de comprendre les origines de la peur et d’objectiver les pensées qui l’accompagnent. En prenant ce recul, le patient maîtrise davantage ses réactions puisqu’il est en mesure de les observer objectivement, de les comprendre et, partant, de ne plus en faire un problème. Le travail du comportementaliste consiste ensuite à accompagner son patient jusqu’à avoir totalement neutraliser sa peur. Avec des exercices réguliers, le patient lâche prise progressivement et directement quant à sa phobie et à ses sources. Grâce aux exercices cognitifs, il sera en mesure de prendre de la distance émotionnelle jusqu’à faire disparaître sa peur de mourir, que ce soit d’une façon imminente ou non. La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est très efficace et se suit avec une relative autonomie. Beaucoup de comportementalistes aident leurs patients à distance et obtiennent d’excellents résultats en quelques semaines seulement. J’en veux pour preuve le succès de ma méthode comportementale en ligne dont vous pouvez découvrir la vidéo de présentation en bas du présent article. Si vous souhaitez partage votre expérience, m’adresser un commentaire au sujet de cet article, ou m’envoyer un message, je vous invite à utiliser le formulaire en-dessous du présent article. Article rédigé par Frédéric Arminot, coach comportemental Spécialisé dans le traitement des problèmes dangoisse, d’anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de thérapie comportementale en ligne Le Programme ARtUS Cette méthode thérapeutique résout 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats. Frédéric Arminot
Surce site, on aborde le sujet à savoir qui peut décider de vivre ou de mourir devant les souffrances à venir avant un imminent décès. Qu’une personne doive endurer des douleurs pendant des jours, des semaines et même plus longtemps avant de mourir, on n’a pas encore trouvé de bonnes raisons pour ne pas écourter cette agonie le plus rapidement possible.
Même si au Moyen-âge, il n’y avait pas de voiture, pas d’usine, moins d’humains et donc pas de pollution, bah je peux vous dire qu’on vivait pas forcément plus longtemps. En effet, on n’avait pas vraiment de trucs comme les vaccins ou même comme un bon Doliprane pour se faire passer une gueule de bois. C’est pour cette raison qu’on trouve à cette époque qui englobe à peu près un millénaire aussi, faut dire des maladies vraiment pas ragoûtantes. Bienvenue dans le merveilleux monde des bubons et des furoncles. 1. La lèpre Si la maladie existe toujours dans certains pays d’Asie et d’Afrique, elle a eu pas mal le vent en poupe au Moyen-âge, aussi parce qu’on commençait à en reconnaître les symptômes dès le Vème siècle. Les lépreux diagnostiqués comme tels sont alors déjà considérés comme morts. Un évêque doit les accompagner dans leurs derniers instants, leur offrant une cérémonie mortuaire alors qu’ils ne sont pas encore morts avec offrandes et tout le tintouin. Il expliquait ensuite aux lépreux qu’il fallait qu’il se casse pour pas refiler ses postillons aux personnes saines. Du coup les pauvres gars allaient clamser tout seuls, avec des boursouflures crevassées partout sur le visage, le nez qui tombait, et globalement des membres rapidement détériorés. 2. La variole Dans la série des maladie bien crados, je vous invite à ne pas chercher variole » sur Google Images si vous voulez faire encore des rêves la nuit. Elle est née probablement au Moyen-Age et continue de persister de nos jours. Sorte de mouchetage de pustules », cette maladie infectieuse et très contagieuse qui recouvrait le corps de pustules ne connaissait comme traitement thérapeutique que les ventouses censées crever les tumeurs. Et comme on n’avait pas un bon tube de Roaccutane sous le coude, ça devait pas être joli joli. 3. La peste noire Certainement la pire épidémie qui ait existé dans toute l’histoire de l’humanité, la peste bubonique a buté en 30 et 50 % de la population européenne. En 5 ans. Efficace. Soit environ 25 millions de victimes. Très glamour, cette charmante maladie se manifeste par un gonflement des ganglions lymphatiques, de terribles maux de têtes et des douleurs musculaires et articulaires. Mais ça c’est seulement au début. Après ça te fait des bubons qui se percent à l’intérieur du corps et te font généralement mourir d’une septicémie dans d’atroces souffrances. 4. L'ergotisme ou le "mal ardent' Cette maladie fréquente au Moyen-Age était une infection due à un champignon. Elle se manifestait par des membres nécrosés mais surtout par la sensation de brûler de l’intérieur, d’où ses autres petits noms feu sacré » ou feu de Saint-Antoine ». La bonne nouvelle avec cette maladie c’est qu’on en meurt assez vite avant d’en ressentir les troubles cardio-vasculaires. YAY. 5. La suette anglaise A priori on ne l’a pas recroisée depuis le Moyen-Age où elle est apparue en Angleterre sous forme épidémique. C’est l’armée du roi Henri VII qui est touchée en premier. La maladie est foudroyante et tue en moins de 24 heures. Elle se manifeste d’abord par des frissons, une forte soif, un gros délire, une sueur excessive et une puanteur à gerber. Le plus étonnant c’est que cette maladie s’attaque avant tout aux personnes bien portantes et non aux vieillards et aux enfants. Pour une fois ! 6. Les écrouelles Cette forme de maladie tuberculeuse sévissait tout particulièrement au Moyen-Age. Comment te décrire ses symptômes sans te donner envie de dégueuler..? Bon alors je vais pas y aller par quatre chemins mais en gros ça te colle des fistules purulentes dans le cou. Et le truc comique c’est qu’à l’époque on pensait que seul un contact physique avec un roi pouvait nous guérir de cette toute petite acné. Comme on s’en doute, c’était totalement de la connerie. 7. La blennorragie Le truc chouette avec les IST c’est qu’elles ne sont jamais totalement éradiquées. En l’occurrence la blennorragie sévit toujours de nos jours mais sa propagation est heureusement limitée par le port du préservatif. C’est tant mieux parce que ses symptômes sont franchement pas réjouissants écoulements de pus par le pipou j’essaie de rendre cette description moins immonde par l’usage de mots trop choupi. Après ça tu n’envisageras plus les fellations avec le même appétit. 8. La disenterie Cette maladie infectieuse du côlon a traversé les siècles avec beaucoup de persistance. Elle existe toujours. Et au Moyen-âge c’était l’équivalent d’un rhume sauf qu’à la place de se moucher on avait la diarrhée et qu’à la fin, on mourrait. Sale ambiance.
Sujet pieplu, n'est plus Ven 26 Mai - 2:32 Le comédien Claude Piéplu est décédé d'une longue maladie PARIS (AFP) - Le comédien Claude Piéplu, qui fut notamment la voix des Shadoks sur le petit écran, est décédé mercredi à Paris, à l'âge de 83 ans, des suites d'une longue maladie, a-t-on appris jeudi auprès de sa famille.
La publication Facebook du canular annonçant la mort de l'acteur Samy Naceri dans un accident de voiture. — Capture d'écran Une intox affirme que Samy Naceri est mort à 57 ans, dans un accident de vedette de la saga Taxi a démenti cette rumeur sur est victime d'une telle intox pour le deuxième été consécutif. L'acteur francais Samy Naceri est mort aujourd'hui [à cause d’un] accident de la route. Il n'avait que 57 ans et [était] connu de tous [après] son [rôle] dans le film TAXI. »L’article de relayé sur Facebook et Twitter, retrace ensuite la carrière de l’acteur, sans plus de précision sur sa prétendue pour cause il s’agit d’une intox… démentie par l'intéressé sur Twitter. FAKE OFFLe 16 juillet, la vedette de la saga Taxi le répète aux différents internautes qui partagent l’article ou s'inquiètent à son sujet INTOX !! Encore une fausse rumeur merci de diffuser pour éviter la panique de mes proches et celle de mon public » INTOX !! Encore une fausse rumeur merci de diffuser pour éviter la panique de mes proches et celle de mon public— Samy Naceri Officiel SamyNaceri July 16, 2018 Ce n’est en effet pas la première fois que Samy Naceri est la cible de telles rumeurs fin août 2017, un article – partagé plus de fois sur Facebook – annonçait déjà son décès. L’acteur l’avait alors démenti officiellement en partageant une vidéo filmée lors d’une séance de seule différence entre les deux fausses rumeurs tient à la cause de son prétendu décès à cause d'une maladie cardiaque » en 2017, dans un accident de voiture cette fois-ci. La mort d'une personnalité, un classique de l'intoxSi le nom du site à l’origine de la nouvelle rumeur enregistré en Russie diffère de celui de 2017 legendary new », les deux pourraient bien avoir été mis en ligne par les mêmes créateurs puisqu’ils reposent chacun sur un encadré obligeant » l’internaute à partager l’article pour pouvoir le lire… ce qui garantit sa rumeurs annonçant la fausse mort d’une célébrité se propagent assez régulièrement sur le web – avec un succès variable selon leur source d’origine. Jean Dujardin et Omar Sy en ont notamment été victimes. >> Vous souhaitez que l’équipe de la rubrique Fake off vérifie une info ? Envoyez un mail à l’adresse contribution Minutes est partenaire de Facebook pour lutter contre les fake news. Grâce à ce dispositif, les utilisateurs du réseau social peuvent signaler une information qui leur paraît fausse.
Parconséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n'est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d'une durée infinie,
Faiblesse des muscles des membres, très grosse fatigue, ce sont les manifestations de la myasthénie, une maladie neuromusculaire chronique qui touche 5 Français sur 100 000. Quelles sont les causes et les traitements de cette maladie rare qui peut intervenir à n'importe quel âge ? Rédigé le 14/10/2010, mis à jour le 13/03/2019 Qu'est-ce que la myasthénie ? Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes expliquent la myasthénie. La myasthénie est liée à un défaut de transmission entre nerf et muscle. Quand tout se passe bien, le nerf transmet au muscle l'excitation nerveuse au niveau de la jonction neuromusculaire, également appelée plaque motrice. C’est ce qui va déclencher la contraction musculaire. Cette transmission neuro-musculaire se fait grâce à un messager chimique, un neurotransmetteur l'acétylcholine. L'arrivée de l'influx nerveux à la terminaison du nerf libère l'acétylcholine, c’est ce qui déclenche la contraction musculaire. La myasthénie est une maladie auto-immune à la suite d’un dérèglement du système immunitaire, le malade fabrique des anticorps qui l’attaquent lui-même. Certains globules blancs, les lymphocytes, fabriquent des anticorps contre les propres récepteurs de l'acétylcholine et les détruisent. Conséquence l'influx nerveux n'est plus transmis, la contraction musculaire ne se fait plus correctement. La myasthénie reste mal expliquée même si elle est probablement multifactorielle, faisant intervenir des facteurs génétiques, hormonaux, environnementaux. Les symptômes apparaissent, avec une faiblesse des muscles, qui apparaît à l'effort ou spontanément, diminue avec le repos et se majore en fin de journée. Elle concerne en particulier les muscles d'une ou des paupières, entraînant une ptôsis chute de la paupière supérieure, ou ceux des yeux d'où une vue double, appelée diplopie. Autres atteintes possibles, au niveau des membres, notamment les muscles des cuisses et des bras, de la nuque et des épaules, ou encore au niveau de ceux permettant l'extension du torse, aboutissant ainsi à ce que le malade soit penché en avant. Dans les formes les plus graves de la myasthénie,les mucles permettant la mastication et la déglutition, peuvent aussi être touchés, ainsi que les muscles respiratoires. Les chocs émotionnels, les infections, un stress ou un surmenage, certains médicaments peuvent agir comme des facteurs de déclenchement. C’est une maladie qui peut débuter à n'importe quel âge et qui nécessite une prise en charge en neurologie. Le diagnostic fait appel aux signes cliniques, à l'électromyogramme, à la recherche d'auto-anticorps anti-récepteurs à l'acétylcholine, anticorps-antiMUSK en sachant que tous les patients ne présentent pas d'auto-anticorps. L'évolution est imprévisible, chronique et capricieuse, avec une succession d'améliorations et de des agravations. Dans 15% des cas, une rémission est possible en l'absence de traitement source Orphanet. Des consultations régulières pour un suivi médical adapté Quel est le suivi des personnes souffrant de myasthénie ? Quand la maladie débute dans l'enfance, on peut recourir à une intervention chirurgicale, l’ablation du thymus car la maladie est causée par une anomalie de cette glande située en haut du thorax. Normalement, c’est grâce au thymus que les lymphocytes apprennent à tolérer les constituants de l'organisme, c'est-à -dire à ne pas les considérer comme des corps étrangers. Mais cette opération ne fait que freiner l’évolution de la maladie, et ne concerne que les formes juvéniles, puisque le thymus disparaît naturellement à l’âge adulte. Elle ne concerne donc qu'un petit nombre de patients. La myasthénie au quotidien et le traitement La vie quotidienne de famille est parfois bousculée par la maladie. Quand la myasthénie débute tard, les causes ne sont pas claires, comme dans toutes les maladies auto-immunes. Le traitement est alors médicamenteux, avec une surveillance en milieu spécialisé, ce qui permet au malade myasthénique de mener la vie la plus normale possible en dehors des poussées. Dans les autres cas, on prescrit des médicaments appelés anticholinestérasiques pyridostigmine, ambénonium, qui vont prolonger l'action de l'acétylcholine et diminuer les symptômes. Les poussées peuvent être traitées par imminoglobulines en intraveineux, ou par échanges plasmatiques. Et en traitement de fond, pour agir sur la maladie, des corticoïdes peuvent être prescrits, ou surtout le mycophénolate mofétil, ou l'azathioprine. Un tiers des femmes voient leurs symptômes s'aggraver durant leurs règles, il est donc recommandé d'enchaîner les plaquettes de pilule pour éviter cette aggravation la prise en continu n'a pas de risque et les saignements déclenchés lors de l'arrêt de la pilule sont dus à la chute brutale d'hormones et sont des fausses règles. Les séances de kinésithérapie sont bénéfiques, notamment pour décontracter les muscles et entretenir leur souplesse. Elles permettent au patient de mieux se connaître et d'apprendre à respecter ses limites. Il doit aussi porter une carte stipulant qu'il est atteint d'une myasthénie et précisant les médicaments contre-indiqués puisque certains médicaments perturbent la transmission entre le nerf et le muscle il s'agit de certains antibiotiques, curarisants, bétabloquants, etc. La myasthénie n'est pas une maladie transmissible des parents à l'enfant, ce n'est pas une maladie héréditaire même si des prédispositions génétiques existent. En savoir plus Questions/réponses Dossiers Sur le forum Ailleurs sur le web Association francophone dédiée aux malades de la myasthénie et à leurs familles Pour ne manquer aucune info santé, abonnez-vous à notre newsletter !
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cette maladie n est pas pour la mort