Mangezla donc au naturel ! Et en bon fils de ma mĂšre je vous dirais: "J'en mangerais sur la tĂȘte d'un teigneux !" IngrĂ©dients : - 12 huĂźtres n° 2 de La GuittiĂšre - 20 cl de crĂšme Ă©paisse - 10 cl de Noilly - 2 Ă©chalotes - 2 jaunes d'oeufs - 1 c.Ă .s de chapelure - LE VILAIN PETIT CANARD. Que la campagne Ă©tait belle ! On Ă©tait au milieu de l’étĂ© ; les blĂ©s agitaient des Ă©pis d’un jaune magnifique, l’avoine Ă©tait verte, et dans les prairies le foin s’élevait en monceaux odorants ; la cigogne se promenait sur ses longues jambes rouges, en bavardant de l’égyptien, langue qu’elle avait apprise de madame sa mĂšre. Autour des champs et des prairies s’étendaient de grandes forĂȘts coupĂ©es de lacs profonds. Oui vraiment, la campagne Ă©tait bien belle. Les rayons du soleil Ă©clairaient de tout leur Ă©clat un vieux domaine entourĂ© de larges fossĂ©s, et de grandes feuilles de bardane descendaient du mur jusques dans l’eau ; elles Ă©taient si hautes que les petits enfants pouvaient se cacher dessous, et qu’au milieu d’elles on pouvait trouver une solitude aussi sauvage qu’au centre de la forĂȘt. Dans une de ces retraites une cane avait Ă©tabli son nid et couvait ses Ɠufs ; il lui tardait bien de voir ses petits Ă©clore. Elle ne recevait guĂšre de visites ; car les autres aimaient mieux nager dans les fossĂ©s que de venir jusque sous les bardanes pour barboter avec elle. Enfin les Ɠufs commencĂšrent Ă  crever les uns aprĂšs les autres ; on entendait pi-pip ; » c’étaient les petits canards qui vivaient et tendaient leur cou au dehors. Rap-rap, » dirent-ils ensuite en faisant tout le bruit qu’ils pouvaient. Ils regardaient de tous cĂŽtĂ©s sous les feuilles vertes, et la mĂšre les laissa faire ; car le vert rĂ©jouit les yeux. Que le monde est grand ? dirent les petits nouveau-nĂ©s Ă  l’endroit mĂȘme oĂč ils se trouvĂšrent au sortir de leur Ɠuf. — Vous croyez donc que le monde finit lĂ  ? dit la mĂšre. Oh ! non, il s’étend bien plus loin, de l’autre cĂŽtĂ© du jardin, jusque dans les champs du curĂ© ; mais je n’y suis jamais allĂ©e. Êtes-vous tous lĂ  ? continua-t-elle en se levant. Non, le plus gros Ɠuf n’a pas bougĂ© Dieu ! que cela dure longtemps ! J’en ai assez. » Et elle se mit Ă  couver, mais d’un air contrariĂ©. Eh bien ! comment cela va-t-il ? dit une vieille cane qui Ă©tait venue lui rendre visite. — Il n’y a plus que celui-lĂ  que j’ai toutes les peines du monde Ă  faire crever. Regardez un peu les autres ne trouvez-vous pas que ce sont les plus gentils petits canards qu’on ait jamais vus ? ils ressemblent tous d’une maniĂšre Ă©tonnante Ă  leur pĂšre ; mais le coquin ne vient pas mĂȘme me voir. — Montrez-moi un peu cet Ɠuf qui ne veut pas crever, dit la vieille. Ah ! vous pouvez me croire, c’est un Ɠuf de dinde. Moi aussi j’ai Ă©tĂ© trompĂ©e une fois comme vous, et j’ai eu toute la peine possible avec le petit ; car tous ces ĂȘtres-lĂ  ont affreusement peur de l’eau. Je ne pouvais parvenir Ă  l’y faire entrer. J’avais beau le happer et barboter devant lui, rien n’y faisait. Que je le regarde encore oui, c’est bien certainement un Ɠuf de dinde. Laissez-le lĂ , et apprenez plutĂŽt aux autres enfants Ă  nager. — Non, puisque j’ai dĂ©jĂ  perdu tant de temps, je puis bien rester Ă  couver un jour ou deux de plus, rĂ©pondit la cane. — Comme vous voudrez, » rĂ©pliqua la vieille ; elle s’en alla. Enfin le gros Ɠuf creva. Pi-pip, » fit le petit, et il sortit. Comme il Ă©tait grand et vilain ! La cane le regarda et dit Quel Ă©norme caneton. Il ne ressemble Ă  aucun de nous. Serait-ce vraiment un dindon ? ce sera facile Ă  voir il faut qu’il aille Ă  l’eau, quand je devrais l’y traĂźner. » Le lendemain, il faisait un temps magnifique le soleil rayonnait sur toutes les vertes bardanes ; la mĂšre des canards se rendit avec toute sa famille au fossĂ©. Platsh ! » et elle sauta dans l’eau. Rap-rap, » dit-elle ensuite, et chacun des petits plongea l’un aprĂšs l’autre ; et l’eau se referma sur les tĂȘtes. Mais bientĂŽt ils reparurent et nagĂšrent avec rapiditĂ©. Les jambes allaient toutes seules, et tous se rĂ©jouissaient dans l’eau, mĂȘme le vilain grand caneton gris. Ce n’est pas un dindon, dit-elle. Comme il se sert habilement de ses jambes, et comme il se tient droit ! C’est mon enfant aussi il n’est pas si laid, lorsqu’on le regarde de prĂšs. Rap-rap ! Venez maintenant avec moi je vais vous faire faire votre entrĂ©e dans le monde et vous prĂ©senter dans la cour des canards. Seulement ne vous Ă©loignez pas de moi, pour qu’on ne marche pas sur vous, et prenez bien garde au chat. » Ils entrĂšrent tous dans la cour des canards. Quel bruit on y faisait ! Deux familles s’y disputaient une tĂȘte d’anguille, et Ă  la fin ce fut le chat qui l’emporta. Vous voyez comme les choses se passent dans le monde, » dit la cane en aiguisant son bec ; car elle aussi aurait bien voulu avoir la tĂȘte d’anguille. Maintenant, remuez les jambes, continua-t-elle ; tenez-vous bien ensemble et saluez le vieux canard lĂ -bas. C’est le plus distinguĂ© de tous ceux qui se trouvent ici. Il est de race espagnole, c’est pour cela qu’il est si gros, et remarquez bien ce ruban rouge autour de sa jambe c’est quelque chose de magnifique, et la plus grande distinction qu’on puisse accorder Ă  un canard. Cela signifie qu’on ne veut pas le perdre, et qu’il doit ĂȘtre remarquĂ© par les animaux comme par les hommes. Allons, tenez-vous bien ; non, ne mettez pas les pieds en dedans un caneton bien Ă©levĂ© Ă©carte les pieds avec soin ; regardez comme je les mets en dehors. Inclinez-vous et dites Rap ! » Ils obĂ©irent, et les autres canards qui les entouraient les regardaient et disaient tout haut Voyez un peu ; en voilĂ  encore d’autres, comme si nous n’étions pas dĂ©jĂ  assez. Fi, fi donc ! Qu’est-ce que ce canet-lĂ  ? Nous n’en voulons pas. » Et aussitĂŽt un grand canard vola de son cĂŽtĂ©, se jeta sur lui et le mordit au cou. Laissez-le donc, dit la mĂšre, il ne fait de mal Ă  personne. — D’accord ; mais il est si grand et si drĂŽle, dit l’agresseur, qu’il a besoin d’ĂȘtre battu. — Vous avez lĂ  de beaux enfants, la mĂšre, dit le vieux canard au ruban rouge. Ils sont tous gentils, exceptĂ© celui-lĂ  ; il n’est pas bien venu je voudrais que vous pussiez le refaire. — C’est impossible, dit la mĂšre cane. Il n’est pas beau, c’est vrai ; mais il a un si bon caractĂšre ! et il nage dans la perfection oui, j’oserais mĂȘme dire mieux que tous les autres. Je pense qu’il grandira joliment et qu’avec le temps il se formera. Il est restĂ© trop longtemps dans l’Ɠuf, et c’est pourquoi il n’est pas trĂšs-bien fait. » Tandis qu’elle parlait ainsi, elle le tirait doucement par le cou, et lissait son plumage. Du reste, c’est un canard, et la beautĂ© ne lui importe pas tant. Je crois qu’il deviendra fort et qu’il fera son chemin dans le monde. Enfin, les autres sont gentils ; maintenant, mes enfants, faites comme si vous Ă©tiez Ă  la maison et si vous trouvez une tĂȘte d’anguille, apportez-la-moi. » Et ils firent comme s’ils Ă©taient Ă  la maison. Mais le pauvre canet qui Ă©tait sorti du dernier Ɠuf fut, pour sa laideur, mordu, poussĂ© et bafouĂ©, non-seulement par les canards, mais aussi par les poulets. Il est trop grand, » disaient-ils tous, et le coq d’Inde qui Ă©tait venu au monde avec des Ă©perons et qui se croyait empereur, se gonfla comme un bĂątiment toutes voiles dehors, et marcha droit sur lui en grande fureur et rouge jusqu’aux yeux. Le pauvre canet ne savait s’il devait s’arrĂȘter ou marcher il eut bien du chagrin d’ĂȘtre si laid et d’ĂȘtre bafouĂ© par tous les canards de la cour. VoilĂ  ce qui se passa dĂšs le premier jour, et les choses allĂšrent toujours de pis en pis. Le pauvre canet fut chassĂ© de partout ses sƓurs mĂȘmes Ă©taient mĂ©chantes avec lui et rĂ©pĂ©taient continuellement Que ce serait bien fait si le chat t’emportait, vilaine crĂ©ature ! » Et la mĂšre disait Je voudrais que tu fusses bien loin. » Les canards le mordaient, les poulets le battaient, et la bonne qui donnait Ă  manger aux bĂȘtes le repoussait du pied. Alors il se sauva et prit son vol par-dessus la haie. Les petits oiseaux dans les buissons s’envolĂšrent de frayeur. Et tout cela, parce que je suis vilain, » pensa le caneton. Il ferma les yeux et continua son chemin. Il arriva ainsi au grand marĂ©cage qu’habitaient les canards sauvages. Il s’y coucha pendant la nuit, bien triste et bien fatiguĂ©. Le lendemain, lorsque les canards sauvages se levĂšrent, ils aperçurent leur nouveau camarade. Qu’est-ce que c’est que cela ? » dirent-ils le canet se tourna de tous cĂŽtĂ©s et salua avec toute la grĂące possible. Tu peux te flatter d’ĂȘtre Ă©normĂ©ment laid ! dirent les canards sauvages ; mais cela nous est Ă©gal, pourvu que tu n’épouses personne de notre famille. » Le malheureux ! est-ce qu’il pensait Ă  se marier, lui qui ne demandait que la permission de coucher dans les roseaux et de boire de l’eau du marĂ©cage ? Il passa ainsi deux journĂ©es. Alors arrivĂšrent dans cet endroit deux jars sauvages. Ils n’avaient pas encore beaucoup vĂ©cu ; aussi Ă©taient-ils trĂšs-insolents. Écoute, camarade, dirent ces nouveaux venus ; tu es si vilain que nous serions contents de t’avoir avec nous. Veux-tu nous accompagner et devenir un oiseau de passage ? Ici tout prĂšs, dans l’autre marĂ©cage, il y a des oies sauvages charmantes, presque toutes demoiselles, et qui savent bien chanter. Qui sait si tu n’y trouverais pas le bonheur, malgrĂ© ta laideur affreuse ! » Tout Ă  coup on entendit pif, paf ! » et les deux jars sauvages tombĂšrent morts dans les roseaux, et l’eau devint rouge comme du sang. Pif, paf ! » et des troupes d’oies sauvages s’envolĂšrent des roseaux. Et on entendit encore des coups de fusil. C’était une grande chasse ; les chasseurs s’étaient couchĂ©s tout autour du marais ; quelques-uns s’étaient mĂȘme postĂ©s sur des branches d’arbres qui s’avançaient au-dessus des joncs. Une vapeur bleue semblable Ă  de petite nuages sortait des arbres sombres et s’étendait sur l’eau ; puis les chiens arrivĂšrent au marĂ©cage platsh, platsh ; » et les joncs et les roseaux se courbaient de tous cĂŽtĂ©s. Quelle Ă©pouvante pour le pauvre caneton ! il plia la tĂȘte pour la cacher sous son aile ; mais en mĂȘme temps il aperçut devant lui un grand chien terrible sa langue pendait hors de sa gueule, et ses yeux farouches Ă©tincelaient de cruautĂ©. Le chien tourna la gueule vers le caneton, lui montra ses dents pointues et, platsh, platsh, » il alla plus loin sans le toucher. Dieu merci ! soupira le canard ; je suis si vilain que le chien lui-mĂȘme dĂ©daigne de me mordre ! » Et il resta ainsi en silence, pendant que le plomb sifflait Ă  travers les joncs et que les coups de fusil se succĂ©daient sans relĂąche. Vers la fin de la journĂ©e seulement, le bruit cessa ; mais le pauvre petit n’osa pas encore se lever. Il attendit quelques heures, regarda autour de lui, et se sauva du marais aussi vite qu’il put. Il passa au-dessus des champs et des prairies ; une tempĂȘte furieuse l’empĂȘcha d’avancer. Sur le soir, il arriva Ă  une misĂ©rable cabane de paysan, si vieille et si ruinĂ©e qu’elle ne savait pas de quel cĂŽtĂ© tomber aussi restait-elle debout. La tempĂȘte soufflait si fort autour du caneton qu’il fut obligĂ© de s’arrĂȘter et de s’accrocher Ă  la cabane tout allait de mal en pis. Alors il remarqua qu’une porte avait quittĂ© ses gonds et lui permettait, par une petite ouverture, de pĂ©nĂ©trer dans l’intĂ©rieur c’est ce qu’il fit. LĂ  demeurait une vieille femme avec son matou et avec sa poule ; et le matou, qu’elle appelait son petit-fils, savait arrondir le dos et filer son rouet il savait mĂȘme lancer des Ă©tincelles, pourvu qu’on lui frottĂąt convenablement le dos Ă  rebrousse-poil. La poule avait des jambes fort courtes, ce qui lui avait valu le nom de Courte-Jambe. Elle pondait des Ɠufs excellents, et la bonne femme l’aimait comme une fille. Le lendemain on s’aperçut de la prĂ©sence du caneton Ă©tranger. Le matou commença Ă  gronder, et la poule Ă  glousser. Qu’y a-t-il ? » dit la femme en regardant autour d’elle. Mais, comme elle avait la vue basse, elle crut que c’était une grosse cane qui s’était Ă©garĂ©e. VoilĂ  une bonne prise, dit-elle j’aurai maintenant des Ɠufs de cane. Pourvu que ce ne soit pas un canard ! Enfin, nous verrons. » Elle attendit pendant trois semaines ; mais les Ɠufs ne vinrent pas. Dans cette maison, le matou Ă©tait le maĂźtre et la poule la maĂźtresse ; aussi ils avaient l’habitude de dire Nous et le monde ; » car ils croyaient faire Ă  eux seuls la moitiĂ© et mĂȘme la meilleure moitiĂ© du monde. Le caneton se permit de penser que l’on pouvait avoir un autre avis ; mais cela fĂącha la poule. Sais-tu pondre des Ɠufs ? demanda-t-elle. — Non. — Eh bien ! alors, tu auras la bontĂ© de te taire. » Et le matou le questionna Ă  son tour Sais-tu faire le gros dos ? sais-tu filer ton rouet et faire jaillir des Ă©tincelles ? — Non. — Alors tu n’as pas le droit d’exprimer une opinion, quand les gens raisonnables causent ensemble. » Et le caneton se coucha tristement dans un coin ; mais tout Ă  coup un air vif et la lumiĂšre du soleil pĂ©nĂ©trĂšrent dans la chambre, et cela lui donna une si grande envie de nager dans l’eau qu’il ne put s’empĂȘcher d’en parler Ă  la poule. Qu’est-ce donc ? dit-elle. Tu n’as rien Ă  faire, et voilĂ  qu’il te prend des fantaisies. Ponds des Ɠufs ou fais ron-ron, et ces caprices te passeront. — C’est pourtant bien joli de nager sur l’eau, dit le petit canard ; quel bonheur de la sentir se refermer sur sa tĂȘte et de plonger jusqu’au fond ! — Ce doit ĂȘtre un grand plaisir, en effet ! rĂ©pondit la poule. Je crois que tu es devenu fou. Demande un peu Ă  Minet, qui est l’ĂȘtre le plus raisonnable que je connaisse, s’il aime Ă  nager ou Ă  plonger dans l’eau. Demande mĂȘme Ă  notre vieille maĂźtresse personne dans le monde n’est plus expĂ©rimentĂ© ; crois-tu qu’elle ait envie de nager et de sentir l’eau se refermer sur sa tĂȘte ? — Vous ne me comprenez pas. — Nous ne te comprenons pas ? mais qui te comprendrait donc ? Te croirais-tu plus instruit que Minet et notre maĂźtresse ? — Je ne veux pas parler de moi. — Ne t’en fais pas accroire, enfant, mais remercie plutĂŽt le crĂ©ateur de tout le bien dont il t’a comblĂ©. Tu es arrivĂ© dans une chambre bien chaude, tu as trouvĂ© une sociĂ©tĂ© dont tu pourrais profiter, et tu te mets Ă  raisonner jusqu’à te rendre insupportable. Ce n’est vraiment pas un plaisir de vivre avec toi. Crois-moi, je te veux du bien ; je te dis sans doute des choses dĂ©sagrĂ©ables ; mais c’est Ă  cela que l’on reconnaĂźt ses vĂ©ritables amis. Suis mes conseils, et tĂąche de pondre des Ɠufs ou de faire ron-ron. — Je crois qu’il me sera plus avantageux de faire mon tour dans le monde, rĂ©pondit le canard. — Comme tu voudras, » dit le poulet. Et le canard s’en alla nager et se plonger dans l’eau ; mais tous les animaux le mĂ©prisĂšrent Ă  cause de sa laideur. L’automne arriva, les feuilles de la forĂȘt devinrent jaunes et brunes le vent les saisit et les fit voltiger. En haut, dans les airs, il faisait bien froid ; des nuages lourds pendaient, chargĂ©s de grĂȘle et de neige. Sur la haie le corbeau croassait tant il Ă©tait gelĂ© rien que d’y penser, on grelottait. Le pauvre caneton n’était, en vĂ©ritĂ©, pas Ă  son aise. Un soir que le soleil se couchait glorieux, toute une foule de grands oiseaux superbes sortit des buissons ; le canet n’en avait jamais vu de semblables ils Ă©taient d’une blancheur Ă©blouissante, ils avaient le cou long et souple. C’étaient des cygnes. Le son de leur voix Ă©tait tout particulier ils Ă©tendirent leurs longues ailes Ă©clatantes pour aller loin de cette contrĂ©e chercher dans les pays chauds des lacs toujours ouverts. Ils montaient si haut, si haut, que le vilain petit canard en Ă©tait Ă©trangement affectĂ© ; il tourna dans l’eau comme une roue, il dressa le cou et le tendit en l’air vers les cygnes voyageurs, et poussa un cri si perçant et si singulier qu’il se fit peur Ă  lui-mĂȘme. Il lui Ă©tait impossible d’oublier ces oiseaux magnifiques et heureux ; aussitĂŽt qu’il cessa de les apercevoir, il plongea jusqu’au fond, et, lorsqu’il remonta Ă  la surface, il Ă©tait comme hors de lui. Il ne savait comment s’appelaient ces oiseaux, ni oĂč ils allaient ; mais cependant il les aimait comme il n’avait encore aimĂ© personne. Il n’en Ă©tait pas jaloux ; car comment aurait-il pu avoir l’idĂ©e de souhaiter pour lui-mĂȘme une grĂące si parfaite ? Il aurait Ă©tĂ© trop heureux, si les canards avaient consenti Ă  le supporter, le pauvre ĂȘtre si vilain ! Et l’hiver devint bien froid, bien froid ; le caneton nageait toujours Ă  la surface de l’eau pour l’empĂȘcher de se prendre tout Ă  fait ; mais chaque nuit le trou dans lequel il nageait se rĂ©trĂ©cissait davantage. Il gelait si fort qu’on entendait la glace craquer ; le canet Ă©tait obligĂ© d’agiter continuellement les jambes pour que le trou ne se fermĂąt pas autour de lui. Mais enfin il se sentit Ă©puisĂ© de fatigue ; il ne remuait plus et fut saisi par la glace. Le lendemain matin, un paysan vint sur le bord et vit ce qui se passait ; il s’avança, rompit la glace et emporta le canard chez lui pour le donner Ă  sa femme. LĂ , il revint Ă  la vie. Les enfants voulurent jouer avec lui ; mais le caneton, persuadĂ© qu’ils allaient lui faire du mal, se jeta de peur au milieu du pot au lait, si bien que le lait rejaillit dans la chambre. La femme frappa ses mains l’une contre l’autre de colĂšre, et lui, tout effrayĂ©, se rĂ©fugia dans la baratte, et de lĂ  dans la huche Ă  farine, puis de lĂ  prit son vol au dehors. Dieu ! quel spectacle ! la femme criait, courait aprĂšs lui, et voulait le battre avec les pincettes ; les enfants s’élancĂšrent sur le tas de fumier pour attraper le caneton. Ils riaient et poussaient des cris ce fut un grand bonheur pour lui d’avoir trouvĂ© la porte ouverte et de pouvoir ensuite se glisser entre des branches, dans la neige ; il s’y blottit tout Ă©puisĂ©. Il serait trop triste de raconter toute sa misĂšre et toutes les souffrances qu’il eut Ă  supporter pendant cet hiver rigoureux. Il Ă©tait couchĂ© dans le marĂ©cage entre les joncs, lorsqu’un jour le soleil commença Ă  reprendre son Ă©clat et sa chaleur. Les alouettes chantaient. Il faisait un printemps dĂ©licieux. Alors tout Ă  coup le caneton put se confier Ă  ses ailes, qui battaient l’air avec plus de vigueur qu’autrefois, assez fortes pour le transporter au loin. Et bientĂŽt il se trouva dans un grand jardin oĂč les pommiers Ă©taient en pleine floraison, oĂč le sureau rĂ©pandait son parfum et penchait ses longues branches vertes jusqu’aux fossĂ©s. Comme tout Ă©tait beau dans cet endroit ! Comme tout respirait le printemps ! Et des profondeurs du bois sortirent trois cygnes blancs et magnifiques. Ils battaient des ailes et nagĂšrent sur l’eau. Le canet connaissait ces beaux oiseaux il fut saisi d’une tristesse indicible. Je veux aller les trouver, ces oiseaux royaux ; ils me tueront, pour avoir osĂ©, moi, si vilain, m’approcher d’eux ; mais cela m’est Ă©gal ; mieux vaut ĂȘtre tuĂ© par eux que d’ĂȘtre mordu par les canards, battu par les poules, poussĂ© du pied par la fille de basse-cour, et que de souffrir les misĂšres de l’hiver. » Il s’élança dans l’eau et nagea Ă  la rencontre des cygnes. Ceux-ci l’aperçurent et se prĂ©cipitĂšrent vers lui les plumes soulevĂ©es. Tuez-moi, » dit le pauvre animal ; et, penchant la tĂȘte vers la surface de l’eau, il attendait la mort. Mais que vit-il dans l’eau transparente ? Il vit sa propre image au-dessous de lui ce n’était plus un oiseau mal fait, d’un gris noir, vilain et dĂ©goĂ»tant, il Ă©tait lui-mĂȘme un cygne ! Il n’y a pas de mal Ă  ĂȘtre nĂ© dans une basse-cour lorsqu’on sort d’un Ɠuf de cygne. Maintenant il se sentait heureux de toutes ses souffrances et de tous ses chagrins ; maintenant pour la premiĂšre fois il goĂ»tait tout son bonheur en voyant la magnificence qui l’entourait, et les grands cygnes nageaient autour de lui et le caressaient de leur bec. De petits enfants vinrent au jardin et jetĂšrent du pain et du grain dans l’eau, et le plus petit d’entre eux s’écria En voilĂ  un nouveau ! » et les autres enfants poussĂšrent des cris de joie Oui, oui ! c’est vrai ; il y en a encore un nouveau. » Et ils dansaient sur les bords, puis battaient des mains ; et ils coururent Ă  leur pĂšre et Ă  leur mĂšre, et revinrent encore jeter du pain et du gĂąteau, et ils dirent tous Le nouveau est le plus beau ! Qu’il est jeune ! qu’il est superbe ! » Et les vieux cygnes s’inclinĂšrent devant lui. Alors, il se sentit honteux, et cacha sa tĂȘte sous son aile ; il ne savait comment se tenir, car c’était pour lui trop de bonheur. Mais il n’était pas fier. Un bon cƓur ne le devient jamais. Il songeait Ă  la maniĂšre dont il avait Ă©tĂ© persĂ©cutĂ© et insultĂ© partout, et voilĂ  qu’il les entendait tous dire qu’il Ă©tait le plus beau de tous ces beaux oiseaux ! Et le sureau mĂȘme inclinait ses branches vers lui, et le soleil rĂ©pandait une lumiĂšre si chaude et si bienfaisante ! Alors ses plumes se gonflĂšrent, son cou Ă©lancĂ© se dressa, et il s’écria de tout son cƓur Comment aurais-je pu rĂȘver tant de bonheur, pendant que je n’étais qu’un vilain petit canard. » MĂŒnich EnvoyĂ© par Bah. Personnellement ce que je trouve un peu Ă©trange c'est que j'ai l'impression que cette fois il n'y a pas de valeur ajoutĂ©e CPC dans cette offre. C'est une biĂšre faite dans une brasserie existante, par un brasseur qui n'est pas de Description de la famille Les AnatidĂ©s sont des oiseaux de taille moyenne Ă  grande, occupant tous les continents, exceptĂ© l'Antarctique. La famille est forte de quelque 165 espĂšces. Ils sont trĂšs liĂ©s Ă  l'eau, majoritairement aux eaux douces. Leurs pattes courtes sont palmĂ©es, ce qui constitue une adaptation Ă  la n... lire la suite Description identification ♂ adulte plum. nuptial ♀ adulte Le Canard colvert est le plus commun des canards dits "de surface", c'est Ă  dire des canards qui n'ont pas la capacitĂ© de plonger de par leur morphologie. C'est aussi le plus grand d'entre eux. Le dimorphisme sexuel est trĂšs important. Le colvert mĂąle nuptial se reconnaĂźt tout de suite Ă  sa tĂȘte et Ă  son cou d'un vert brillant Ă  bonne lumiĂšre. C'est ce qui lui a donnĂ© son nom. Un collier blanc sĂ©pare le vert du cou du brun-marron sombre de la poitrine. Le dos est brun clair, bordĂ© par les scapulaires grises et brunes. Le dessous du corps est gris clair. Sur le fond noir du croupion et des sous-caudales se dĂ©tachent bien les cĂŽtĂ©s blancs de la queue. Les rectrices centrales noires sont recourbĂ©es en crosse. Les ailes sont brunes dessus, blanches dessous. En vue supĂ©rieure, l'aile montre un miroir bleu irisĂ© bordĂ© de deux traits blancs au niveau des rĂ©miges secondaires, signal trĂšs visible en vol. L'Ɠil sombre ne ressort pas du tout. Le bec est jaune-citron avec l'onglet noir. Les pattes sont orange. La femelle est trĂšs diffĂ©rente du mĂąle. Son plumage est entiĂšrement couleur feuilles mortes, brun roussĂątre, avec au niveau de chaque plume une alternance de zones claires roussĂątres et de zones brun sombre. Les parties infĂ©rieures sont simplement un peu plus claires. La tĂȘte est plus unie, avec une calotte brunĂątre et un trait sombre sur l'Ɠil. Le bec est bicolore, brun-gris avec du jaune-orange sur la marge et Ă  l'extrĂȘmitĂ©. Les rectrices externes blanches sont Ă©galement bien visibles. L'aile prĂ©sente le mĂȘme miroir bleu que chez le mĂąle. Les pattes sont orange. Le mĂąle en Ă©clipse ressemble un peu Ă  la femelle, mais il est plus grand, a une tĂȘte grise avec une calotte trĂšs sombre, mais surtout garde le bec jaune. Cette phase de fin d'Ă©tĂ© est brĂšve. Le juvĂ©nile ressemble beaucoup Ă  la femelle, mais son plumage est globalement plus sombre et plus froid. Son bec est entiĂšrement grisĂątre, avec au plus une nuance jaune. Indications subspĂ©cifiques 2 sous-espĂšces Anas platyrhynchos platyrhynchos Europe, Asia, North America Anas platyrhynchos conboschas Greenland Noms Ă©trangers Mallard, Ánade azulĂłn, pato-real, Stockente, tƑkĂ©s rĂ©ce, Wilde Eend, Germano reale, grĂ€sand, Stokkand, kačica divĂĄ, kachna divokĂĄ, GrĂ„and, sinisorsa, Groenkopeend, Ă nec collverd, Stokkönd, krzyĆŒĂłwka, meĆŸa pÄ«le, mlakarica, КряĐșĐČа, Itik kalung, マガヱ, 绿怎鞭, àč€àž›àč‡àž”àž«àž±àž§àč€àž‚àž”àžąàž§, 綠頭鎚, Voix chant et cris ♂ adulte plum. nuptial play pause Le Canard colvert n'est pas avare de sa voix. La femelle Ă  l'envol Ă©met un "ouink" sonore, souvent rĂ©pĂ©tĂ©. C'est elle aussi qui Ă©met le cancanement bien connu, fait d'une suite de cette mĂȘme syllabe, mais plus rapide et allant decrescendo "ouink ouink ouink ouink ouink...". Le mĂąle lui Ă©met au vol un cri nasillard impur, de tonalitĂ© Ă©levĂ©e "heinh heinh heinh...". En parade, il produit comme des coups de sifflet sonores. En plus de cela, les oiseaux en troupe bavardent entre eux et ont un vocabulaire variĂ© mais intranscriptible. Idem au sein des familles au printemps. Habitat adulte plum. nuptial Le Canard colvert a des exigences faibles en terme d'habitat. Il frĂ©quente toutes sortes de milieux humides, eaux stagnantes comme courantes de toutes tailles, du petit point d'eau saisonnier aux plus grands plans d'eau et du petit ruisseau aux plus grandes riviĂšres. En reproduction, les eaux douces sont prĂ©fĂ©rĂ©es, mais les eaux salĂ©es ne le rebutent pas. Il apprĂ©cie les eaux peu profondes riches en vĂ©gĂ©tation de pleine eau et riveraine et leur cortĂšge d'invertĂ©brĂ©s. Seules les eaux profondes et oligotrophes comme celles de certains rĂ©servoirs ne l'attirent pas. Il n'est pas trop farouche, ce qui l'amĂšne Ă  frĂ©quenter les plans d'eau d'agrĂ©ment publics ou privĂ©s en zone urbaine. La nuit, les colverts peuvent quitter les points d'eau pour explorer la campagne environnante, prairies et cultures, oĂč ils se nourrissent. En intersaison, des grandes troupes stationnent sur les grands plans d'eau de l'intĂ©rieur et cĂŽtiers Ă©tangs, lacs, grands rĂ©servoirs, lagunes, estuaires... jusqu'Ă  ce que les rigueurs hivernales ne les en chassent le cas Ă©chĂ©ant. Comportement traits de caractĂšre ♂ adulte plum. nuptial Le Canard colvert est un canard de surface dit "barboteur", se nourrissant Ă  la surface dans les eaux peu profondes. Il progresse lentement en basculant son corps et en plongeant la tĂȘte sous la surface, la queue tenue verticalement. Il se maintient dans cette position par des battements des pattes tandis que le bec fouille la vase ou la vĂ©gĂ©tation. Il se redresse rĂ©guliĂšrement pour respirer. À la tombĂ©e du jour, les colverts quittent les eaux pour aller se nourrir en milieu terrestre dans la campagne environnante. C'est Ă  ce moment que les chasseurs peuvent les attendre pour les tirer "Ă  la passĂ©e", bien sĂ»r aux dates autorisĂ©es. adulte plum. nuptial La parade nuptiale voit le mĂąle exhiber ses plumes brillantes. Il nage autour de la femelle avec le cou tendu puis projette sa tĂȘte en arriĂšre sur son dos tout en redressant le corps, poitrine gonflĂ©e. Des pattes, il propulse un peu d'eau vers l'arriĂšre tout en Ă©mettant un sifflement bref. Puis, il redresse nerveusement sa queue deux ou trois fois. À la fin, il hĂ©risse les plumes de la tĂȘte, tend le cou au ras de l'eau et nage dans tous les sens, comme un fou. L'accouplement, spectaculaire, a lieu dans l'eau. La femelle est alors complĂštement immergĂ©e, le mĂąle sur son dos, avec la tĂȘte seule hors de l'eau. La femelle choisit habituellement le territoire de nidification prĂšs de l'endroit oĂč elle est nĂ©e, et certaines femelles reviennent chaque annĂ©e au mĂȘme endroit. La femelle est une excellente mĂšre. Si elle est surprise au nid par un intrus, elle bat des ailes et lance des cris rauques en courant sur le sol, comme si elle Ă©tait blessĂ©e. Cette attitude suffit en gĂ©nĂ©ral Ă  Ă©loigner le prĂ©dateur du nid. Il est facile de favoriser la nidification du colvert sur un plan d'eau mĂȘme petit en installant des boites de nidification fixĂ©es sur des piquets dĂ©passant un peu de la surface et contenant un substrat neutre comme de l'Ă©corce broyĂ©e. Vol ♂ adulte plum. nuptial Le Canard colvert, avec son poids et sa taille importants, a un vol trĂšs Ă©nergique. Il est capable, comme les autres canards de surface, de s'envoler d'un bond de la surface de l'eau sans avoir Ă  courir sur elle. ♀ adulte Il vole trĂšs rapidement sa vitesse peut atteindre les 80 km/h avec la tĂȘte et le cou tendus vers l'avant, grĂące Ă  des battements peu amples mais rapides et puissants. Ce vol rapide occasionne un sifflement saccadĂ© des ailes dĂ» Ă  la forte pression exercĂ©e sur l'air et trĂšs audible de loin. Avec cette puissance de vol, le colvert est capable de dĂ©placements migratoires de longue distance, de jour comme de nuit. Alimentationmode et rĂ©gime Le Canard colvert est Ă©clectique pour son alimentation. C'est un omnivore. En pĂ©riode de reproduction, la nourriture animale domine escargots, limaces, lombrics, insectes et leurs larves, petits poissons, tĂȘtards.... Son bec est capable de filtrer des proies aquatiques de petite taille. En intersaison, il est plus nettement vĂ©gĂ©tarien et se nourrit de plantes et de graines variĂ©es, aquatiques ou non. Reproduction nidification ♀ adulte Ce qui prĂ©cĂšde la nidification a Ă©tĂ© dĂ©crit plus haut. Le colvert nidifie en marge des marais, plans d'eau et cours d'eau, Ă  l'abri d'une Ă©ventuelle montĂ©e des eaux. adulte Le nid est gĂ©nĂ©ralement construit Ă  mĂȘme le sol, bien cachĂ© dans les herbes sĂšches, les touffes herbacĂ©es et les petits buissons du territoire. C'est une coupe sommaire mais assez profonde, faite d'herbes sĂšches. La femelle dĂ©couvre une plaque incubatrice abdominale et utilise les fines plumes ainsi arrachĂ©es pour en tapisser le nid et le rendre douillet. Il arrive que le nid soit placĂ© dans une cavitĂ©, par exemple dans un vieil arbre creux. On peut aussi l'amener Ă  nicher en nichoir artificiel. La femelle dĂ©pose 8 Ă  10 Ɠufs vert pĂąle, parfois presque blancs, Ă  raison d'un Ɠuf chaque jour. L'incubation dure environ 30 jours, assurĂ©e par la femelle seule, et ne dĂ©bute que lorsque la ponte est complĂšte. La femelle est absolument homochromique avec son environnement et passe facilement inaperçue lorsqu'elle est couchĂ©e au nid. Lorsqu'elle quitte le nid pour aller se nourrir, elle recouvre les Ɠufs avec les plumes abdominales dĂ©tachĂ©es pour les cacher et garder leur chaleur. Les poussins sont nidifuges et peuvent quitter le nid trĂšs rapidement aprĂšs l'Ă©closion pour suivre leur mĂšre. Ils sont capables de nager dĂšs que leurs plumes duveteuses sont sĂšches. Une fois dans l'eau, les petits trouvent eux-mĂȘmes leur nourriture. Distribution ♂ adulte plum. nuptial Le Canard colvert est une espĂšce holarctique prĂ©sente sur l'ensemble de l'hĂ©misphĂšre nord AmĂ©rique du Nord, Groenland, Islande et Eurasie jusqu'Ă  l'extrĂȘme est, Kamtchatka et Japon inclus. Les populations les plus nordiques Alaska et Canada, Groenland, Islande, nord de la Scandinavie et la totalitĂ© de la SibĂ©rie et de l'Asie centrale sont migratrices et gagnent en hiver le sud de l'aire de nidification et des rĂ©gions plus mĂ©ridionales sud des États-Unis et Mexique, Bassin mĂ©diterranĂ©en, vallĂ©e du Nil, MĂ©sopotamie et les grandes zones alluviales du Pakistan, du nord de l'Inde et du sud de la Chine. Menaces - protection ♂ adulte plum. nuptial Statut de conservation IUCN Eteint MenacĂ© PrĂ©occupationmineure ÉteintĂ  l'Ă©tat sauvage QuasimenacĂ© NonĂ©valuĂ© EX EW CR EN VU NT LC NE Le Canard colvert n'est pas menacĂ©. C'est partout l'espĂšce de canards la plus nombreuse. Cela est dĂ» trĂšs probablement Ă  sa grande plasticitĂ© et adaptabilitĂ©. Ceci dit, les activitĂ©s humaines comme la chasse ou l'usage de pesticides en agriculture, ou encore les assĂšchements prĂ©coces des milieux par exemple ne peuvent qu'avoir un effet nĂ©gatif sur la dĂ©mographie, compensĂ© en partie actuellement par une meilleure survie hivernale due au rĂ©chauffement climatique et Ă  l'adaptation aux milieux trĂšs anthropisĂ©s. RĂ©fĂ©rences utilisĂ©es Les palmipĂšdes d'Europe, GĂ©roudet P., MAJ M. Cuisin Birds of the World, The Cornell Lab of Ornithology xeno-canto, Sharing bird sounds from around the world, IOC World Bird List Gill, F and D Donsker Eds. 2022. Fiche créée le 17/10/2020 par Jean François publiĂ©e le 17-10-2020 - modifiĂ©e le 17-10-2020 © 1996-2022
\n \n\n\n \n 3 oeufs sur la tĂȘte d un canard
Cest une bonne idĂ©e de « mirer » les Ɠufs au milieu de la pĂ©riode d’incubation. Travaillez de nuit, en pleine obscuritĂ©, juste Ă  cĂŽtĂ© du nid de la couveuse. Retirez les Ɠufs du nid et, en travaillant rapidement, faites briller une forte lumiĂšre Ă  travers l’Ɠuf. (Vous pouvez acheter des bougies, mĂȘme si j’utilise juste une
3 Oeufs sur la TĂȘte d'un Canard27,90 € Disponible en stock Vous kiffez embobiner les gens et l’humour cru ? Vous allez surkiffer 3 Oeufs sur la TĂȘte d’un Canard ! Une situation cocasse, des mots imposĂ©s pas toujours enfantins et c’est parti pour les fous rires ! Laissez faire votre imagination et votre Ă©loquence. Vous allez ambiancer vos apĂ©ros entres adultes !À partir de 18 ansDurĂ©e 30 minutes2 Ă  10 joueursAmbiance, Jeu d’apĂ©ro, Jeu pour adultes, Communication Description 3 Oeufs sur la TĂȘte d’un Canard est un jeu qui va drĂŽlement faire appel Ă  vos talents d’orateur. Si vous n’avez pas peur d’ĂȘtre un peu trash, allez-y !Le principe est trĂšs simple. À votre tour, vous piochez une carte situation franchement dĂ©calĂ©e et 6 cartes “mot Ă  papa” des mots plutĂŽt gentillets et 4 cartes “mot de merde” des mots un peu plus olĂ© olĂ©. MĂ©langez et empilez vos 10 mots et lisez Ă  haute voix la situation, histoire de mettre tout le monde dans l’ambiance. Levez-vous et improvisez ! Laissez parler votre imagination et, tout en prenant connaissance du premier mot, intĂ©grez le dans votre discours. Vous allez ainsi dĂ©couvrir le deuxiĂšme mot Ă  placer et ainsi de suite jusqu’au dernier. Faites durer le plaisir ! Brodez, rajoutez-en, ça n’en sera que meilleur. Plus c’est long, plus c’est bon !Celui qui recevra le plus d’applaudissements Ă  la fin de son improvisation gagne le match. Le perdant lui aura un gage tenu secret un indice se cache dans le titre du jeu
. Oui parce que quand c’est votre tour, vous ĂȘtes un canard
 Vous aimez les challenges ? Vous pouvez faire des battles ou mĂȘme des impros en duos !Avec 3 Oeufs sur la TĂȘte d’un Canard, les fous rires sont garantis. Ce jeu d’ambiance va mettre vos talents d’improvisateur au service du trash. Et puis ce jeu est franchement d’utilitĂ© publique vous vous serez dĂ©jĂ  entraĂźner Ă  expliquer pourquoi vous devez faire un toucher rectal Ă  votre meilleur pote. Ça peut toujours servir, on ne sait jamais ! DĂ©tails du produitFiche techniqueÂge Minimum18 ansDurĂ©e de la partie30Nombre de joueurs min2Nombre de joueurs max10

Non la fouine est un petit mammifĂšre carnivore qui vit la nuit, qui fait preuve d’une trĂšs grande agilitĂ© mais qui est affublĂ© d’une mauvaise rĂ©putation. Comme d’autres MustĂ©lidĂ©s, la fouine dĂ©gage une odeur peu agrĂ©able mais pas aussi forte que celle qui Ă©mane des putois, blaireau ou belette, notamment.

Enigme n°91 Le plus lourd Note - 66 votes 1 2 3 4 5 Le 25/10/2010 Qu'est-ce qui est plus lourd un kilo de plomb ou un kilo de plume? Enigme n°92 Le chasseur et les moineaux Note - 60 votes 1 2 3 4 5 Le 25/10/2010 Dix moineaux sont sur une branche. Un chasseur en tue un. Combien en reste-il alors sur la branche ? Enigme n°93 Le jour de chance ou de malchance Note - 258 votes 1 2 3 4 5 Le 25/10/2010 On a calculĂ© que le 1er janvier 2020 sera un vendredi 13. Que cela vous inspire-t-il ? Enigme n°94 Le canard Note - 86 votes 1 2 3 4 5 Le 25/10/2010 Un canard pond un oeuf toutes les 2 heures. Combien de temps va-t-il mettre pour pondre 3 oeufs ? Enigme n°95 Les bretelles Note - 161 votes 1 2 3 4 5 Le 25/10/2010 Pourquoi certains Français portent-ils des bretelles bleu blanc rouge? Cacher la pub Enigme n°96 ProblĂšme de Colladon Note - 227 votes 1 2 3 4 5 Le 25/10/2010  Un navire remonte le RhĂŽne de Marseille Ă  Lyon. Il s'est ainsi Ă©levĂ© de 170 m. Pour calculer le travail nĂ©cessaire pour ce transport, faut-il tenir compte du produit du poids du navire par la hauteur d'Ă©lĂ©vation en plus de la rĂ©sistance du courant ?  Enigme n°97 Enigme des deux sphinx Note - 176 votes 1 2 3 4 5 Le 25/10/2010 Sur la longue route de sa vie, un hĂ©ros arrive Ă  un delta. Il sait qu'une route le mĂšnera au Paradis Terrestre, alors que l'autre le conduira inexorablement en enfer. Devant chacun de ces deux chemins se trouve un sphinx. Ceux-ci savent vers oĂč accĂšdent ces deux routes. Notre hĂ©ros n'est certain que d'une seule chose, il sait qu'un sphinx ment toujours et que l'autre dit toujours la vĂ©ritĂ©. Comment en posant une seule question va-t-il ĂȘtre sĂ»r d'avoir la vie sauve? Enigme n°98 Les lois Note - 38 votes 1 2 3 4 5 Le 25/10/2010 Est-il lĂ©gal en Bulgarie pour le mari d'une veuve d'Ă©pouser la s”ur de sa femme ? Enigme n°99 Le mage et le futur Note - 69 votes 1 2 3 4 5 Le 25/10/2010 Un mage prĂ©tend pouvoir rĂ©pondre avec exactitude Ă  toutes les questions qu'on lui pose sur le futur. Que pourriez-vous lui demander pour ĂȘtre sĂ»r que sa rĂ©ponse sera inexacte ? Enigme n°100 Les cannibales Note - 39 votes 1 2 3 4 5 Le 25/10/2010 Vous ĂȘtes aux mains d'une tribu cannibale qui vont vous manger. Ils vous donne alors le choix Tu choisiras ta mort. Dis-moi une affirmation, si elle est vraie nous te bouillirons. Au contraire si elle est fausse nous te rĂŽtirons. Que dis-tu?
Nousavons accueilli il y a maintenant 2/3 mois : 4 poules, 1 coq nain et 1 couple de canard de Barbarie, sur un terrain clos d'environ 400m2. On adore, c'est gĂ©nial ! Par contre, on se pose des questions : PrĂ©occupation 1 : le canard Le canard s'attaque au coq et l'a plumĂ© tout une bande de la tĂȘte au croupion la semaine derniĂšre. Ca a Couple de Canards branchus. Wood Duck Aix sponsa Photo Jean Poitras Ma premiĂšre chronique parue en 2016, portait sur le Canard branchu. Comme ce joyau de nos palmipĂšdes nous honore chaque annĂ©e de sa prĂ©sence, j’ai dĂ©cidĂ© de vous reprĂ©senter cette chronique, mais en une version augmentĂ©e et, je l’espĂšre, amĂ©liorĂ©e. Description Le Canard branchu mĂąle, en plumage nuptial est un festival de coloris. Sa tĂȘte vaut Ă  elle seule le coup d’Ɠil, avec la huppe proĂ©minente est d’un vert forĂȘt luisant avec des accents de blanc pur, un bec rouge, blanc et noir, et un Ɠil rouge Ă  iris noir. La poitrine est marron avec des taches blanches et est encadrĂ©e de chaque cĂŽtĂ© d’une double ligne blanche et noire. Les coloris du dos sont plus complexes; c’est un mĂ©lange de bleu, vert foncĂ© avec un miroir bleu ciel bordĂ© d’une ligne marron. Le bout des ailes prĂ©sente des plumes blanches qui dĂ©limitent la zone de la queue de couleur noire ou brun foncĂ©. Le flanc chamois est bordĂ© en haut d’une ligne blanche. Le dessous du croupion est marron. Vous avez tout bien notĂ©? Pas grave, car vous le reconnaitrez au premier coup d’Ɠil! Les canards barboteurs, dont fait partie le Branchu, passent par une phase dite en Ă©clipse » lorsqu’ils renouvellent leur plumage en Ă©tĂ©. Notre mĂąle perd donc de son Ă©clat, et la tĂȘte devient d’un gris-vert terne, mais les marques blanches demeurent, de mĂȘme que le coloris du bec et la forme de la huppe. Il retrouve sa parure Ă  l’automne lors de la seconde mue annuelle. Femelle Canard branchu. Suis-je mignonne? Photo J. Poitras La femelle du Canard branchu n’est certes pas aussi Ă©clatante, mais n’en demeure pas moins intĂ©ressante. Sa tĂȘte grise possĂšde aussi une huppe, son Ɠil est entourĂ© d’un cercle blanc qui se prolonge en sourcil vers l’arriĂšre un peu comme dans les reprĂ©sentations fĂ©minines de l’Égypte des pharaons. La poitrine et les flancs sont bruns avec des lignes de points blancs, et le ventre est blanc. Son dos est d’un brun grisĂątre et les ailes du mĂȘme ton s’ornent d’un miroir bleu et possĂšde des extrĂ©mitĂ©s d’un gris verdĂątre lisĂ©rĂ© de blanc. Les mĂąles juvĂ©niles ressemblent Ă  la femelle sauf pour la tĂȘte. Celle-ci montre un dĂ©but de coloration verte Ă  travers du gris, et les lignes blanches commencent Ă  se dessiner. Un dĂ©but de huppe est aussi apparent. MĂąle juvĂ©nile – Photo J. Poitras On l’appelait autrefois le Canard huppĂ©. Nidification et alimentation Le Canard branchu a mĂ©ritĂ© son nom du fait qu’il niche dans une cavitĂ© d’un arbre, souvent un trou de pic abandonnĂ©. La femelle y pond de 7 Ă  12 oeufs qu’elle couve une trentaine de jours. Peu aprĂšs l’éclosion, les cannetons se jettent en bas de l’arbre oĂč ils sont nĂ©s et suivent leur mĂšre jusqu’à l’eau oĂč ils seront plus Ă  l’abri des prĂ©dateurs terrestres. Des nichoirs de dimensions et d’ouverture appropriĂ©s sont souvent installĂ©s et utilisĂ©s dans des parcs-nature et rĂ©serves fauniques, ce qui permet de supplĂ©er au manque de sites appropriĂ©s, surtout lĂ  oĂč on coupe systĂ©matiquement les arbres morts ou dĂ©garnis. Les Canards branchus se nourrissent surtout de fruits, graines, tiges et racines de plantes aquatiques ou terrestres poussant le long des rives du plan d’eau oĂč ils sĂ©journent. Les canetons mangent beaucoup d’insectes au dĂ©but de leur vie pour augmenter la part vĂ©gĂ©tale de leur menu au fur Ă  mesure de leur croissance. Une baie! Miam! Photo J. Poitras Habitat et territoire Ce canard prĂ©fĂšre les habitats humides peu profonds avec une bordure de vĂ©gĂ©tation, roseaux, quenouilles et similaires, Ă  proximitĂ© d’un couvert forestier de feuillus. La prĂ©sence d’arbres morts ou mourant favorise la possibilitĂ© d’y trouver une cavitĂ© propice Ă  la nidification. À cet effet, d’autres espĂšces de canards nichent dans de telles cavitĂ©s; le Harle couronnĂ© et le Garrot Ă  Ɠil d’or par exemple. Or, on voit parfois une certaine forme de parasitisme surtout si les lieux propices se font rares; des femelles d’une espĂšce peuvent pondre quelques Ɠufs dans le nid d’une autre et pas nĂ©cessairement de la mĂȘme espĂšce. On a dĂ©jĂ  trouvĂ© des nids contenant les oeufs des trois espĂšces dans la mĂȘme cavitĂ©. Le succĂšs de ces couvĂ©es mixtes demeure toutefois inconnu. Le Canard branchu niche au sud du Canada sauf dans les grandes plaines de Saskatchewan et d’Alberta. On le retrouve aussi dans les Ă©tats du nord des États-Unis, sauf, lĂ  aussi, dans les rĂ©gions des plaines herbeuses. Au QuĂ©bec, il est surtout prĂ©sent dans la partie sud-ouest de la plaine du Saint-Laurent, dans l’Outaouais et, depuis quelques annĂ©es, au Saguenay et en GaspĂ©sie. Certains couples nichent sur l’ile de MontrĂ©al et notamment dans notre arrondissement. Migration et tendances Ce canard passe l’hiver surtout au sud-est des États-Unis. Les couples se forment sur les aires d’hivernage et on peut les observer sur les berges de la riviĂšre des Prairies dĂšs leur arrivĂ©e en mars ou avril. D’aprĂšs le second Atlas des oiseaux nicheurs du QuĂ©bec mĂ©ridional, l’espĂšce serait en croissance et son aire en expansion au QuĂ©bec. C’est vrai que j’en vois de plus en plus ces derniĂšres annĂ©es; on ne va pas s’en plaindre!
Lescanards de Barbarie aiment ĂȘtre entourĂ©s de congĂ©nĂšres avec lesquels ils peuvent communiquer de diffĂ©rentes façons : le mĂąle peut faire savoir Ă  un autre qu'il n'est pas le bienvenu en Ă©mettant une sorte de sifflement sourd et saccadĂ©, il peut Ă©galement effrayer l'intrus en exĂ©cutant une sorte de danse ou il avance en baissant et levant la tĂȘte tout en Ă©mettant des
Le canard mandarin Aix galericulata est un oiseau originaire du continent asiatique, trĂšs habituel notamment en Chine et au Japon. Actuellement, on peut le trouver aussi dans certaines rĂ©gions d’Angleterre et des États Unis, soit en libertĂ© soit comme une partie de la faune des jardins dĂ©coratifs. On estime qu'il y a environ 66 000 canard mandarin dans la espĂšce trĂšs originale peut peser presque un demi-kilo. Reconnue par ses belles couleurs, trĂšs peu de personnes savent que ce n'est que les mĂąles qui portent ces trĂšs jolis couleurs. Vous voulez savoir pourquoi ? Continuez la lecture de cet article sur la reproduction du canard mandarin. Index Comment faire la diffĂ©rence entre un canard mandarin mĂąle et femelle ? Le rite de reproduction du canard mandarin femelle et mĂąle Le nid du canard mandarin Comment faire la diffĂ©rence entre un canard mandarin mĂąle et femelle ? La plupart de l'annĂ©e, la femelle et le mĂąle partagent une coloration similaire, une sorte de marron ocre assez uniforme avec quelques zones blanches. Cependant, pendant l'Ă©poque d'accouplement, le plumage du mĂąle devient trĂšs colorĂ© afin d'attirer l'attention de la cette façon, les couleurs du mĂąle deviennent d'un vert foncĂ© brillant et rouge dans la zone de la tĂȘte, et plutĂŽt orangĂ© et blanc dans le visage. La poitrine est blanche et la partie du cou est violette ayant deux anneaux blancs. Le reste du corps est une combinaison entre marron et orange trĂšs vive, notamment sur les ailes. Pendant toute l'annĂ©e, les femelles conservent leur couleur brune plus mat, avec la tache blanche autour des yeux. Le rite de reproduction du canard mandarin femelle et mĂąle L'accouplement du canard mandarin dĂ©pend de l'Ă©poque de l'annĂ©e. Le changement de climat stimule la transformation du plumage du mĂąle. De cette façon, l'apparition du plumage nuptial se produit entre l'automne et l'hiver, pĂ©riode idĂ©ale pour la parade, qui a lieu dans des endroits avec des arbres feuillus et des zones boisĂ©es lorsque les oiseaux sont en de ce changement de couleurs le canard mandarin mĂąle devient plus attirant pour la femelle. Il ajoute une sĂ©rie de comportements qui doivent ĂȘtre intĂ©ressants pour que la femelle le choisisse, le considĂ©rant comme le meilleur pour se reproduire. Pour cela, le canard mandarin mĂąle Ă©met un chant pendant qu'il Ă©lĂšve les plumes qui couvrent sa tĂȘte, comme s'il s'agissait d'un canard mandarin femelle observe la prĂ©disposition et elle dĂ©cide si l'accepter ou pas. Si la rĂ©ponse est positive, le couple formĂ©e restera unie pendant cette saison car les mandarins sont des animaux monogames. Ils peuvent s'Ă©teindre de tristesse si l'un des compagnons venait Ă  mourir et sont insĂ©parables durant toute la pĂ©riode d' le couple sera formĂ©, il sera temps de chercher le nid, oĂč la femelle suivra le mĂąle jusqu'Ă  la rĂ©gion oĂč il est nĂ©. LĂ , ils s'accoupleront plusieurs fois par jour pendant quelques semaines. Le nid du canard mandarin Avec l'arrivĂ©e du printemps, le nid que le couple de canard mandarin a choisi doit ĂȘtre prĂ©parĂ© pour y dĂ©poser les Ɠufs. Dans la zone oĂč le mĂąle a choisi de s'accoupler avec la femelle canard mandarin, la femelle choisit un creux dans la cime d'un arbre qui lui semble pratique pour apporter au monde sa progĂ©niture en formant un nid. Elle prĂ©pare la place avec de l'herbe et ses propres plumes, pendant que le mĂąle Ă©loigne les possibles intrus, mĂȘme les autres canard mandarin pond entre 9 et 13 Ɠufs. La femelle les couvera pendant minimum 28 jours jusqu'Ă  30 jours au maximum. Pendant ce processus, le canard mandarin mĂąle n'est pas impliquĂ©. AprĂšs tout ce temps, les poussins naĂźtront. Ils naissent avec leurs plumes et sont beaucoup plus robustes que la plupart des oiseaux. Les nouveau-nĂ©s dĂ©pendront de la mĂšre qui suivront tout le temps, mais seulement pendant les premiers jours. À partir du jour 45 les petits pourront dĂ©jĂ  voler, et lorsqu'ils se sentiront un peu plus indĂ©pendants, ils quitteront la zone de nidification pour trouver leurs propre groupes, car les canards mandarins marchent gĂ©nĂ©ralement en groupes pouvant atteindre 100 spĂ©cimens. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă  la Reproduction du canard mandarin, nous vous recommandons de consulter la section de CuriositĂ©s du monde animal. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă  Reproduction du canard mandarin, nous vous recommandons de consulter la section CuriositĂ©s du monde animal.
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3 oeufs sur la tĂȘte d un canard