La marque belge de vêtements pour femmes "Mais il est où le soleil?" - "où soleil" pour les habitués -, lancée en 2000 par Laurence Everard et Valérie Pollet, est aujourd’hui distribuée dans plus de 650 magasins multimarques. En Belgique, bien entendu, mais également en France son premier marché, avec 250 points de vente, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Irlande et en Allemagne. "On l’a attaquée il y a seulement 8 mois, explique Laurence Everard. On a livré 80 clients avec la collection Automne-Hiver et on en aura vraisemblablement 150 pour celle de l’été. On a attendu très longtemps, car l’Allemagne est un marché réputé exigeant, difficile. Beaucoup de marques s’y sont cassé les dents." "C’est la première fois où je n’ai pas attendu une opportunité, mais où je l’ai sollicitée, ajoute-t-elle. Je pense que je ferai pareil pour la Scandinavie que j’aimerais beaucoup aborder et qui sera notre prochaine escale à l’étranger". Une belle expansion donc pour cette PME qui compte aujourd’hui 52 emplois, a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires de 8millions d’euros et projette d’atteindre 12millions en 2008 dont deux tiers à l’étranger et 15 en 2009. Mais la progression n’a pas toujours été constante. "On a démarré dans le vêtement drapé, ample, superposé, raconte Laurence Everard. On s’est alors peu à peu rapproché du corps. Puis, il y a eu deux saisons où le client ne s’est pas reconnu, avec sanction immédiate en termes de chiffre d’affaires. Cela nous a obligés à formaliser notre savoir-faire, à nous interroger sur notre clientèle. On a alors fait le choix d’un style plus jeune avec des pièces fluides, des combinaisons ludiques notre cœur de cible a entre 30 et 40 ans, mais on se permet des incursions dans d’autres âges". Des magasins en propre, Laurence Everard et Val Pollet en avaient deux, localisés à Bruxelles place du Châtelain et à Anvers Museumstraat. Le premier, ouvert en avril2000, dans la foulée du lancement de la première collection, le second, deux ans plus tard. En septembre de cette année, elles ont ouvert leur troisième "general store" rue des Quatre Vents à Saint-Germain-des-Prés Paris. "Au début, on a hésité entre le Marais, plus branché, "confidentiel", bobo chic bourgeois-bohème, explique Laurence Everard, et Saint-Germain, plus cosmopolite, touristique, haut de gamme universel. On a alors compté les sacs des passants et choisi Saint-Germain". La boutique 140 m², tout en longueur et en lumière, représente un investissement de 700000€ pas-de-porte et travaux. Verrière, cour intérieure, fresque murale et meubles blancs sur roulettes s’illuminent d’un mur de faïence jaune soleil. Le parquet de chêne est traité jusqu’à obtenir la couleur de la pierre de taille de la façade. Dans la dernière pièce, les accessoires de la marque et des objets "made in Belgium" comme des BD Tintin en "Echte Brusseleir", des livres de cuisine à la flamande, des services à thé noir jaune rouge sont mis en scène à l’intérieur de franchisesMais cette implantation parisienne est plus qu’une simple adresse. "En matière de visibilité, ajoute Laurence Everard, l’unimarque est ce qu’il y a de mieux. Mais, dans le cas présent, il nous servira aussi à franchiser. C’est un développement logique après 10 ans. Et "où soleil" est mûre pour ça. Il n’y a pas encore de franchises, mais des clients frappent à notre porte." Le tout, maintenant, est d’organiser les aspects logistiques. Un point d’autant plus important que "où soleil" met un point d’honneur à être les premiers à livrer la marchandise. "On se considère comme très mauvais quand on livre l’hiver le 23juin et l’été le 23décembre, sourit Laurence Everard. Je veux absolument que nos produits soient dans les premières vitrines de la saison. Même si j’ai du mal à comprendre qu’on achète déjà une doudoune en plein mois d’août".
Tousles enfants grandissent, tous sauf un Et s’il vous emmenait vers un monde lointain, un monde où l’aube mouille l’inépuisable flore, colore les cours d’eau secrets et où partout, le soleil se noie dans l’horizon ? Un monde où vous n’aurez plus jamais à grandir et où chaque jour est une aventure. Mais peut-être l’avez-vous tout simplement oublié ? Deuxième étoile Maisil n’y a pas que le bâtiment. Nous voulons travailler à faire de l’Aeme une institution de référence dans la mobilisation d’économies d’énergie et une locomotive de tous les acteurs pour une maîtrise durable de l’énergie. Cette vision ressort de la volonté de l’Aeme d’apporter sa contribution au secteur de l’énergie en allant chercher le surplus de consommateurs . 679 376 366 467 535 668 181 225