ARTICLE 1 Est ratifiĂ©e lâordonnance n° 2015-364 du 20 mai 2015 portant modification du Code de procĂ©dure civile, commerciale et administrative. ARTICLE 2 La prĂ©sente loi sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique de CĂŽte dâivoire et exĂ©cutĂ©e comme loi de lâEtat. Fait Ă Abidjan, le 18 dĂ©cembre 2015 Read More ARTICLE 1 Est ratifiĂ©e lâordonnance n° 20 15-180 du 24 mars 20 15 portant modification du Code de procĂ©dure civile, commerciale et administrative. ARTICLE 2 La prĂ©sente loi sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique de CĂŽte dâIvoire et exĂ©cutĂ©e comme loi de lâEtat. Fait Ă Abidjan, le 7 juillet 2015 Read More ARTICLE 1 Est ratifiĂ©e lâordonnance n° 2020-381 du 15 avril 2020 modifiant les articles 47 et 265 du Code de procĂ©dure civile, commerciale et administrative. ARTICLE 2 La prĂ©sente loi sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique de CĂŽte dâIvoire et exĂ©cutĂ©e comme loi de lâEtat. Fait Ă Abidjan, le 10 septembre 2020 Read More ARTICLE 1 Est ratifiĂ©e lâordonnance n° 2019-586 du 3 juillet 2019 modifiant la loi n°72-833 du 21 dĂ©cembre 1972 portant Code de procĂ©dure civile, commerciale et administrative. ARTICLE 2 La prĂ©sente loi sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique de CĂŽte dâIvoire et exĂ©cutĂ©e comme loi de lâEtat. Fait Ă Abidjan, le 27 novembre 2019 Read More ARTICLE 1 Est ratifiĂ©e lâordonnance n° 2018-435 du 3 mai 2018 modifiant lâarticle 181 du Code de procĂ©dure civile, commerciale et administrative. ARTICLE 2 La prĂ©sente loi sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique de CĂŽte dâIvoire et exĂ©cutĂ©e comme loi de lâEtat. Read More DECRET N° 2016-781 DU 12 OCTOBRE 2016 FIXANT LES MODALITES DâAPPLICATION DE LA LOI N° 72âą833 DU 21 DECEMBRE 1972 PORTANT CODE DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE CHAPITRE 1 DISPOSITIONS GENERALES CHAPITRE 2 BUREAUX LOCAUX DE LâASSISTANCE JUDICIAIRE CHAPITRE 3 BUREAU CENTRAL DE LâASSISTANCE JUDICIAIRE CHAPITRE 4 PROCEDURE DâADMISSION A LâASSISTANCE JUDICIAIRE CHAPITRE 5 EFFETS DE LâASSISTANCE JUDICIAIRE CHAPITRE 6 LA DELIVRANCE GRATUITE DâACTES ET EXPEDITIONS CHAPITRE 7 RETRAIT DE⊠Read More ARTICLE 1 Le prĂ©sent dĂ©cret a pour objet de dĂ©terminer les modalitĂ©s dâapplication de la loi n° 72-833 du 21 dĂ©cembre 1972 portant Code de procĂ©dure civile, commerciale et administrative en ses articles 27 Ă 31 relatifs Ă lâassistance judiciaire. ARTICLE 2 Il est créé, pour la mise en Ćuvre de lâassistance judiciaire, un bureau local auprĂšs de chaque juridiction de premier degrĂ© et un bureau central Ă la Chancellerie. Read More ARTICLE 3 Le bureau local de lâassistance judiciaire comprend 1° le prĂ©sident de la juridiction ou un juge par lui dĂ©lĂ©guĂ©, prĂ©sident ; 2° le reprĂ©sentant de la direction gĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts du lieu du siĂšge de la juridiction ou son reprĂ©sentant ; 3° le trĂ©sorier du lieu du siĂšge de la juridiction ou son reprĂ©sentant ; 4° un reprĂ©sentant du servi ce social du lieu du siĂšge de la juridiction ; 5° un huissier de Justice titulaire⊠Read More
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Cesite vous permet de consulter l'ensemble des textes législatifs en vigueur, adoptés par le Parlement, le Gouvernement et ses départements, ainsi que les rÚglements édictés par le Tribunal cantonal, et qui sont publiés dans la version papier du Recueil systématique jurassien. Il est également possible d'accéder aux publications du Journal des débats.
LES SOURCES NATIONALES DU DROIT Les sources du droit sont diverses La loi renvoie aux sources Ă©crites mais il existe Ă©galement la coutume, la constitution, les usages, la jurisprudence, les ordonnances, les rĂšglements⊠Terme dĂ©signe sources gĂ©nĂ©rales et abstraites. En ce qui concerne le droit objectif, terme = ambivalent. On distingue 2 types de sources du droit objectif Sources rĂ©elles ensemble des sources dâinspiration qui permettent dâexpliquer le droit objectif Sources formelles sources plus directes processus, formes⊠par lesquelles la rĂšgle de droit prend son caractĂšre obligatoire modes de crĂ©ation qui mĂšnent au droit positif. Ces sources rĂ©pondent Ă des besoins sociaux -> on peut les expliquer par des donnĂ©es sociales qui sont alors prises en considĂ©ration par lâauteur de la rĂšgle de droit. On les appelles les forces crĂ©atrices du droit » Ripper. Elles ont pour but de mieux interprĂ©ter les rĂšgles ou de les faire Ă©voluer. Ces sources sont diverses et hiĂ©rarchisĂ©es. La HiĂ©rarchisation diffĂšre dâun pays Ă un autre car chacun a sa propre tradition juridique. La France a une tradition juridique du droit Ă©crit, on donne la primautĂ© Ă la loi Ă©crite donnĂ©e par la RĂ©volution Française. Le pouvoir dâinterprĂ©tation = pouvoir important donnĂ© au juge et est essentielle pour la jurisprudence car elle peut constituer une nouvelle source du droit. Portalis reconnaĂźt le rĂŽle important accordĂ© au juge. Câest pourquoi le Code civil lui a laissĂ© une place importante. A/ La loi 1° Les catĂ©gories de normes Ă©crites Tout texte est infĂ©rieur Ă la constitution. La constitution est la source mĂšre du droit. Il peut ĂȘtre saisi par le PrĂ©sident de la RĂ©publique, par le prĂ©sident de lâAssemblĂ©e ou par celui du SĂ©nat, par 60 dĂ©putĂ©s ou par 60 sĂ©nateurs.â la Constitutionâ la loi par le parlementâ les dĂ©crets par le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou par le Premier Ministreâ les arrĂȘtĂ©s par les ministres, par les prĂ©fets ou par les mairesLes traitĂ©s ont une valeur supra lĂ©gislative quâĂ condition dâavoir Ă©tĂ© ratifiĂ©s, ex le traitĂ© de Rome. Il est une autoritĂ© supĂ©rieure Ă la loi. 2° Quâest-ce que la loi Terme utilisĂ© pour dĂ©finir toute rĂšgle gĂ©nĂ©rale et abstraite > le lĂ©gislateur a une libertĂ© totale nationalitĂ©, droit patrimonial de la famille, droits des successions, matiĂšre pĂ©nale⊠=> rĂ©sulte de lâart. 34 de la Constitution de 1958. Dans ces matiĂšres, lĂ©gislateur fixe ensemble des rĂšgles et ça ne lui interdit pas de dĂ©lĂ©guer Ă lâexĂ©cutif de fixer certains dĂ©tails dâindication. Avantage dĂ©tails pourront ĂȘtre remis Ă jour/modifiĂ©s/actualisĂ©s sans nĂ©cessairement revenir au Parlement. CompĂ©tence lĂ©gislative prĂ©vue par art. 34 domaines dans lesquels loi doit fixer principes fondamentaux -> loi ne doit pas entrer dans les dĂ©tails. ExĂ©cutif a une compĂ©tence autonome pour dĂ©terminer rĂšgles prĂ©cises dans principes gĂ©nĂ©raux droit de propriĂ©tĂ©, des obligations, dĂ©fense nationale, enseignement, environnementâŠ. 3 Lâapplication de la loi dans le temps Les caractĂ©ristiques de la loi La loi est gĂ©nĂ©rale, permanente et obligatoire Ă tous les citoyens. *La gĂ©nĂ©ralitĂ© la loi est applicable Ă tous sur tout le territoire. Il nây a pas de distinctions de classes, ni de discriminations. Il y a beaucoup dâexceptions, ex le prĂ©sident de la rĂ©publique, droit de vote des femmes en 1946, plus besoin dâautorisation maritale pour travailler depuis 1965 , droit dâavoir un logement diffĂ©rent de celui du mari dans les annĂ©es 80, en France une distinction sur la loi de maternitĂ©. *La permanence tant quâ elle subsiste dans les Ă©crits la loi demeure et sâapplique, pour la faire disparaĂźtre il faut lâabroger. Lâabrogation peut ĂȘtre express quand un texte nouveau prĂ©cise expressĂ©ment que la loi ancienne se trouve abrogĂ©e, ex la loi du 19 octobre 2000 . Lâabrogation peut ĂȘtre tacite quand un texte nouveau contient des dispositions contraires ou incompatibles avec des textes anciens. *Le caractĂšre obligatoire de la loi la loi sâimpose Ă tous. Une loi impĂ©rative sâapplique indĂ©pendamment de la volontĂ© des citoyens ,ex droit pĂ©nal, respecter les bonnes mĆurs comme ne pas louer des chambres Ă lâheure. Une loi supplĂ©tive sâapplique sauf en cas de volontĂ©s contraires des deux parties contractantes. Tout le droit des contrats est un droit supplĂ©tif, lâarticle 1134 du code civil prĂ©cise que les conventions lĂ©galement formĂ©es tiennent lieu de lois Ă ceux qui les ont faites. La loi doit ĂȘtre connue, cette connaissance passe par sa publication dans le Journal Officiel nul ne doit ignorer la loi. La non rĂ©troactivitĂ© de la loi Lâarticle 2 du code civil dit que la loi ne dispose que pour lâavenir, elle nâa pas dâeffet rĂ©troactif. La loi nouvelle ne peut pas sâappliquer Ă des situations de faits ou de droits antĂ©rieures Ă sa publication. On parle souvent dâapplication immĂ©diate de la loi, elle va sâappliquer aux faits en cours mais non aux situations juridiques dĂ©jĂ nĂ©es, dans ce cas il y survie de la loi ancienne. Toutefois ce principe connaĂźt des exceptions â la loi se dĂ©clare elle-mĂȘme rĂ©troactive, ex en 1945 sur la collaboration. â les lois sont interprĂ©tatives , ces lois viennent prĂ©ciser le sens ou la portĂ©e dâune loi rĂ©cemment promulguĂ©e. â les lois pĂ©nales plus douces. Le cours de droit civil est divisĂ© en plusieurs fiches notion de droit, biens, acteurs de la vie juridique, sources du droit, preuves, responsabilité⊠Cours complet dâIntroduction au droit sources du droit, notion de droit, droit des biens, droit des personnes⊠La notion de droit Les sources du droit Les diffĂ©rentes dĂ©finitions et sources du droit Les acteurs de la vie juridiques les personnes morales La responsabilitĂ© dĂ©lictuelle Le droit et les biens La preuve des actes et des faits juridiques Les acteurs de la vie juridique les personnes physiques CopropriĂ©tĂ© â mitoyennetĂ© â indivision propriĂ©tĂ©s collectives B/ Les sources autres que la loi Elles sont au nombre de 5, il sâagit de la coutume, de la doctrine et la jurisprudence, du rĂšglement et de lâordonnance. Les sources internationales du droit seront Ă©voquĂ©es dans un autre chapitre. 1° Le rĂšglement Article 37 du code civil prĂ©cise que dans des matiĂšres qui ne sont pas du domaine de la loi, elles ont caractĂšre rĂ©glementaire -> Constitution reconnaĂźt au rĂšglement compĂ©tence propre/exclusive. 2 types de rĂšglements RĂšglements dâapplication qui sont pris dans domaines oĂč la loi normalement fixe la loi et oĂč le lĂ©gislateur Ă lĂ©guer au gouvernement le pouvoir de fixer le pouvoir dâapplication. RĂšglements autonomes qui interviennent dans leur domaine propre domaines oĂč la loi fixe les principes gĂ©nĂ©raux ou domaines auxquels loi ne touche pas. Protection du domaine lĂ©gislatif contre les empiĂštements du pouvoir rĂ©glementaire assez bien assurĂ©e et de 2 maniĂšres â Recours possible en annulation dâun acte rĂ©glementaire illĂ©gal pcq pris dans domaine de la loi. â Exception dâinĂ©galitĂ© qui peut ĂȘtre soulevĂ©e par un particulier devant une juridiction particuliĂšre. Dans ce cas-lĂ , le juge judiciaire a parfois la possibilitĂ© de juger lui-mĂȘme le dĂ©cret illĂ©gal, inapplicable. Lorsque risque dâatteinte Ă une libertĂ© individuelle. Avant adoption dâune loi, au cours dâune procĂ©dure parlementaire, gouvernement peut essayer dâintervenir et empĂȘcher adoption dâune proposition de loi -> saisie du CC qui a dĂ©veloppĂ© jurisprudence assez souple. Une fois loi entrĂ©e en application, il est encore possible pour Premier ministre de demander au CC dâen reconnaĂźtre nature rĂ©glementaire ce qui permet de dĂ©classer/dĂ©lĂ©galiser un texte sans pour autant le modifier mais il pourra ĂȘtre modifiĂ© par rĂšglement/dĂ©cret aprĂšs. 2 Lâordonnance Art. 38 avant 1958, parlement pouvait voter loi de dĂ©lĂ©gation donnant au gouvernement droit de prendre dĂ©crets ayant force de lois et qui entraient immĂ©diatement en vigueur et devaient ĂȘtre ratifiĂ©s par parlement. A partir de 1958, gouvernement peut demander au parlement de prendre par ordonnance pendant dĂ©lai limitĂ© prĂ©vu des mesures normalement du domaine de la loi pour tenir programme -> vote dâune loi dâhabilitation⊠Si ordonnance pas ratifiĂ©e par Parlement, elle prend nature dâun rĂšglement administratif susceptible de faire objet dâun recours en annulation. Recours Ă cette mĂ©thode devrait ĂȘtre exceptionnel car pas de dĂ©bat parlementaire. Depuis quelques annĂ©es, les gouvernements usent et abusent de cette mĂ©thode pour accĂ©lĂ©rer les votes lĂ©gislatifs. 3 La coutume La coutume se dĂ©finit comme la rĂ©pĂ©tition dâusage au sein dâun groupe qui au bout dâun certain temps la considĂšre comme une loi, ex la femme en se mariant prend le nom de son Ă©poux. Elle est orale pas Ă©crite , application locale. Cette coutume doit faire lâobjet dâun consensus, câest-Ă -dire que les personnes se soumettent Ă cette coutume . 4 La doctrine Il sâagit des Ă©crits effectuĂ©s par les auteurs juristes. Leurs Ă©crits portent soit sur la loi, soit sur les dĂ©cisions de justice. 5 La jurisprudence Il sâagit de lâensemble des dĂ©cisions de justice qui posent principes et solutions sur des problĂšmes posĂ©s. Plus la juridiction saisie est haute et plus la dĂ©cision aura de portĂ©e, une dĂ©cision dâassemblĂ©e plĂ©niĂšre sâimpose aux juridictions du fond. La jurisprudence comporte certains dĂ©faut par rapport Ă la loi . En effet elle est relative car la dĂ©cision est rendue pour un procĂšs qui nâoppose que deux personnes. Elle est fragile, on est jamais Ă lâabris dâun retournement de jurisprudence. Il nâen demeure pas moins que la jurisprudence est crĂ©atrice de lois, ex un arrĂȘt de 1976 qui prĂ©cise quand une entreprise est en cessation de paiement sera repris plus tard par une nouvelle loi. a Notion de jurisprudence. Sens moderne = assez Ă©loignĂ© de ses origines et de ce quâil peut ĂȘtre dans certains pays Ă©trangers. Etymologiquement, la juris prudentia = vertu de prudence appliquĂ©e au droit et assimilĂ©e Ă prudence du juriste, Ă science et mĂ©thode du droit en droit romain telle quâelle Ă©tait enseignĂ©e par les jurisconsultes. Elle relevait Ă lâĂ©poque de lâAntiquitĂ© plutĂŽt de ce quâon appelle aujourdâhui la doctrine. Aujourdâhui encore, dans les pays anglo-amĂ©ricains, jurisprudence = assimilĂ©e Ă mĂ©thode du droit. En France, notion de jurisprudence peut recouvrir sujets multiples, elle se rĂ©fĂšre toujours aux dĂ©cisions des tribunaux -> pas science abstraite, thĂ©orique mais pratique des tribunaux. Au sens le + large du terme, jurisprudence recouvre ensemble des dĂ©cisions rendues par tribunaux dans une pĂ©riode et une matiĂšre donnĂ©es. On peut dĂ©signer aussi ensemble des dĂ©cisions rendues dans une branche spĂ©ciale du droit. Solutions gĂ©nĂ©ralement et habituellement donnĂ©es Ă question de droit prĂ©cisĂ©ment identifiĂ©e conditions habituellement exigĂ©es par tribunaux, validitĂ© de telle ou telle convention⊠â tribunaux peaufinent la loi. Sens prĂ©cis suppose interprĂ©tation/solution prĂ©cise qui complĂšte et prolonge parfois rĂšgle de droit complĂ©mentaire qui ne doit pas ĂȘtre une pure application des lois -> elle doit traduire une prise de position des juges sur interprĂ©tation de telle ou telle rĂšgle. Pour ĂȘtre en prĂ©sence de jurisprudence, il faut une interprĂ©tation retenue de maniĂšre habituelle -> donc il faut une interprĂ©tation relativement stable. Toutes les dĂ©cisions de tribunaux nâont pas une Ă©gale valeur -> hiĂ©rarchie des tribunaux et jurisprudence va avoir une importance + grande suivant juridiction qui lâapplique. Terme jurisprudence » dĂ©signe arrĂȘts rendus par Cour de cassation autoritĂ© de faits imposĂ©e par Cour de cassation. b Fonctions et autoritĂ© de la jurisprudence. Au lendemain de la RĂ©volution Française., jurisprudence = secondaire car primautĂ© du lĂ©gislatif. On ne demandait pas au juge dâinterprĂ©ter la loi mais de lâappliquer servilement -> inapplicable. Loi de 1790 avait créé procĂ©dure de rĂ©fĂ©rĂ© lĂ©gislative qui imposait aux tribunaux confrontĂ©s Ă difficultĂ©s dâapplication de sâadresser au corps lĂ©gislatif rĂ©dacteur pour modifier ou refaire loi. Loi supprimĂ©e en 1807 mais mĂȘme avant suppression, rĂ©dacteurs du Code civil ont dĂ©volu rĂŽle au juge non-nĂ©gligeable et que loi ne pouvait ni ne devait tout prĂ©voir -> elle devait se limiter aux principes gĂ©nĂ©raux et abstraits. C/ La codification > adoption du Code civil = modification du corps de rĂšgles relatifs au droit civil en entier. Code civil = exemple le + achevĂ©. Modernisation et adaptation Ă Ă©volution de la sociĂ©tĂ©. Adoption en 1975 dâun nouveau code de procĂ©dure civile qui a opĂ©rĂ© rĂ©forme globale & modernisation de notre procĂ©dure civile. Ă Codifications formelles Ă partir de 90âs, on a créé de nouvelles formes de Codes en regroupant des rĂšgles diverses mais se rapportant Ă une mĂȘme matiĂšre compilĂ©es dans des Codes + ou â bien prĂ©sentĂ©s. Travail accompli par administrations -> vague de Codes/codifications administratives sans discussion parlementaire et une loi de 2003 a habilitĂ© ainsi le gouvernement Ă adopter ou Ă recodifier un Code rural, des collectivitĂ©s territoriales, du tourisme⊠-> codifications Ă droit constant. Si les lois ne sont pas formulĂ©es dans les mĂȘmes termes donc leur interprĂ©tation ne sera plus la mĂȘme travail de réécriture a Ă©tĂ© surprenant. Le plan qui prĂ©side Ă leur ordonnancement, ça peut laisser place Ă de nouvelles interprĂ©tations. Facteur dâinsĂ©curitĂ© juridique. Nouveaux Codes comportent 3 parties â LĂ©gislative code du travail, de la consommation⊠-> regroupes tous textes de valeur lĂ©gislative et donc tous les articles sont prĂ©cĂ©dĂ©s de la lettre L » ex art. L-345âŠ. â RĂšglementaire compile dĂ©crets adoptĂ©s en CE et donc tous articles prĂ©cĂ©dĂ©s de la lettre R ». â DĂ©crets simples articles prĂ©cĂ©dĂ©s de la lettre D ». Chaque partie obĂ©it au mĂȘme plan, de telle sorte que dispositions qui se rapportent au mĂȘme objet se retrouvent au mĂȘme niveau. Volume du contentieux nombre sans cesse croissant des litiges devant les tribunaux montĂ©e en puissance de la jurisprudence. Le cours de droit civil est divisĂ© en plusieurs fiches notion de droit, biens, acteurs de la vie juridique, sources du droit, preuves, responsabilité⊠Cours complet dâIntroduction au droit sources du droit, notion de droit, droit des biens, droit des personnes⊠La notion de droit Les sources du droit Les diffĂ©rentes dĂ©finitions et sources du droit Les acteurs de la vie juridiques les personnes morales La responsabilitĂ© dĂ©lictuelle Le droit et les biens La preuve des actes et des faits juridiques Les acteurs de la vie juridique les personnes physiques CopropriĂ©tĂ© â mitoyennetĂ© â indivision propriĂ©tĂ©s collectives Les autres fiches de cours Cours dâintroduction au droitLa personne morale dĂ©finition, personnalitĂ© juridiqueâŠLa responsabilitĂ© dĂ©lictuelleRĂ©sumĂ© du droit des biensLe droit de propriĂ©tĂ©La propriĂ©tĂ© collective copropriĂ©tĂ©, indivision, mitoyennetĂ©Quâest-ce que le droit ? Pourquoi le droit ?La personne physique ses droits, attributs et capacitĂ©La preuve des actes et des faits juridiquesLe droit dĂ©finition, notion de droit, branches du droitâŠLe droit fait-il Ă©voluer les mĆurs, lâĂ©conomie, la politique?Les critĂšres dâidentification de la rĂšgle de droitLe droit et les autres normes sociales religion, moraleâŠGrands systĂšmes juridiques romano-germanique et Common lawLes grands courants de la philosophie du droitQuelles sont les branches du droit ?Le personnel judiciaireLes juridictions de lâordre judiciaire civil, pĂ©nal et administratifQuelles sont les sources du droit ?RĂŽle du juge obligation de juger et arrĂȘts de rĂšglementDĂ©cisions de la Cour dâappel et ArrĂȘts de la Cour de cassationLe principe de primautĂ© des traitĂ©s et accords internationauxARTICLE47 NOUVEAU : « Si au jour fixĂ© pour lâaudience, les parties comparaissent ou sont rĂ©guliĂšrement reprĂ©sentĂ©es, lâaffaire est immĂ©diatement renvoyĂ©e devant le prĂ©sident En matiĂšre de succession, sont portĂ©es devant la juridiction dans le ressort de laquelle est ouverte la succession jusqu'au partage inclusivement - les demandes entre hĂ©ritiers ; - les demandes formĂ©es par les crĂ©anciers du dĂ©funt ; - les demandes relatives Ă l'exĂ©cution des dispositions Ă cause de mort.
Ceprojet de loi introduit plusieurs innovations notamment la fixation du montant des « petits litiges » en matiÚre civile à une valeur maximale de 000 en capital ou 50.000 F CFA en revenu annuel.
Cass. com., 28 oct. 2008, no 07-20801, X. / CNBF Fondement C. com., art. R. 600-1 ; CPC, art. 47 Cass. com., 28 oct. 2008, n° 07-20801 n° 1105 FSPB, X. / CNBF LA COUR Sur le moyen unique Vu les articles 47 du Code de procĂ©dure civile, 1er et 336 du dĂ©cret du 28 dĂ©cembre 2005, devenus les articles R. 600-1 et R. 662-1 du Code de commerce ; Attendu que les rĂšgles de compĂ©tence Ă©dictĂ©es par l'article R. 600-1 du Code de commerce ne dĂ©rogent pas Ă l'application des dispositions de l'article 47 du Code de procĂ©dure civile ; Attendu, selon l'arrĂȘt attaquĂ©, que la Caisse nationale des barreaux français a assignĂ©, le 12 juillet 2006, Mme X., exerçant l'activitĂ© indĂ©pendante d'avocate au barreau de Paris, devant le tribunal de grande instance de Nanterre, en liquidation judiciaire ; que cette juridiction, faisant droit Ă l'exception soulevĂ©e par le ministĂšre public, s'est dĂ©clarĂ©e incompĂ©tente au profit du tribunal de grande instance de Paris ; Attendu que, pour confirmer le jugement, l'arrĂȘt retient que les rĂšgles nouvelles de compĂ©tence territoriale dĂ©terminĂ©es par l'article L. 610-1 du Code de commerce, dans sa rĂ©daction issue de la loi du 26 juillet 2005 de sauvegarde des entreprises, et prĂ©cisĂ©es par l'article 1er du dĂ©cret d'application du 28 dĂ©cembre 2005, dĂ©rogent Ă celles de droit commun qui reconnaissent aux avocats le privilĂšge de juridiction de l'article 47 du Code[...] IL VOUS RESTE 93% DE CET ARTICLE Ă LIRE L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Ce document est accessible avec les packs suivants - Pack Affaires - Pack Offre AcadĂ©mique - Pack IntĂ©gral - Pack Magistrat Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous JBS-2009-098 urnJBS-2009-098. 433 515 410 376 173 704 303 623