Lageste de Ciri : Ă  dĂ©couvert. La grande Ă©vasion (The Witcher 3) La scierie abandonnĂ©e. La tour surgie de nulle part. La VeillĂ©e des AncĂȘtres. La vĂ©ritĂ© est dans les astres. Le trĂ©sor du comte Reuven. Les gangs de Novigrad. Les poings sur les "i" : Novigrad.
Je pense qu’en tant que joueurs, nous avons tous un titre que l’on chĂ©rit, qui a su nous accrocher dĂšs les premiĂšres minutes et qui ne nous a jamais quittĂ©. Un jeu que l’on prend plaisir Ă  refaire encore et encore, nostalgique de la premiĂšre fois. Qu’il s’agisse de Final Fantasy 7, de Baldur’s Gate ou de tout autre titre gĂ©nĂ©ralement un RPG, c’est marrant ça
, on est souvent prĂȘt Ă  le dĂ©fendre corps et Ăąme contre les hordes de haters ou de sceptiques. Pour ma part, il s’agit de The Witcher, et c’est avec un plaisir non dissimulĂ© que je vais essayer de vous dĂ©livrer un test sur ce jeu qui, s’il n’est pas mĂ©connu, reste bien trop souvent boudĂ©, voire rabaissĂ© Ă  cĂŽtĂ© de son illustre petit frĂšre. Avec la licence The Witcher, CD Projekt RED a su se hisser au rang d’incontournable du jeu-vidĂ©o, Ă  un point tel que leur prochain titre, Cyberpunk 2077, n’a eu de cesse de faire monter la hype et est d’ores et dĂ©jĂ  considĂ©rĂ© comme extraordinaire alors qu’il n’est mĂȘme pas sorti ! Mais si le succĂšs de The Witcher 3 est indĂ©niable, j’ai l’impression que seule une petite partie de ses joueurs ont touchĂ© au second opus paru le 17 avril 2011 sur PC, puis le 17 avril 2012 sur Xbox 360 et sur PC avec une Ă©dition Enhanced, et que seule une infime partie a jouĂ© au tout premier opus, Ă©galement tout premier jeu entiĂšrement dĂ©veloppĂ© par CD Projekt RED, jusque-lĂ  habituĂ© Ă  localiser des jeux en polonais et Ă  dĂ©mocratiser le mĂ©dia dans le pays. Car il ne faut pas l’oublier, CD Projekt RED, ainsi que la licence dont The Witcher est adaptĂ©, sont polonais, et c’est quelque chose d’assez rare pour ĂȘtre soulignĂ©. Aujourd’hui, je profite donc d’avoir une tribune, aussi modeste soit-elle, pour enfin dire tout le bien que je pense de ce premier The Witcher. Alors autant ĂȘtre honnĂȘte tout de suite mĂȘme si je reconnais des dĂ©fauts au jeu et que je vais malgrĂ© tout essayer d’ĂȘtre le plus impartial possible, il est Ă©vident que ce test ne sera pas “objectif’”. De plus, le jeu Ă©tant sorti maintenant depuis plus de 12 ans, je ne parlerai que de la version Enhanced. Je vais Ă©galement essayer de faire au plus court, mais il y a tellement de choses Ă  dire sur le jeu, et j’ai moi-mĂȘme tellement de choses Ă  en dire, qu’il me sera difficile de me priver, alors autant me faire plaisir. J’espĂšre par-lĂ  mĂȘme, que vous apprĂ©cierez de lire ce texte autant que j’en ai pris pour l’écrire. Ça vous rappelle quelque chose, non ?! Cela Ă©tant dit, commençons ! The Witcher est donc l’adaptation par un studio de dĂ©veloppement Polonais, d’une licence de littĂ©rature polonaise, parue sur PC et Mac uniquement, mais on y reviendra. Et Ă  cela, il me faut prĂ©ciser deux choses trĂšs importantes en premier lieu, il est toujours important de rappeler que les dĂ©veloppeurs de CD Projekt RED ainsi que l’auteur Andrzej Sapkowski parce qu’il faudra bien le nommer un jour viennent du mĂȘme pays, chose ĂŽ combien importante dans le cas d’une adaptation, car elle permet, de par le fait que les cultures et les rĂ©fĂ©rences soient les mĂȘmes, de plus facilement comprendre thĂ©matiques, rĂ©fĂ©rences et imagerie, si l’adaptation venait d’ailleurs, comme nous avons pu le voir avec l’adaptation Netflix de la licence, que je n’irai pas jusqu’à qualifier de ratĂ©e, mais qui reste nĂ©anmoins mĂ©diocre. Et enfin, second point, il est Ă©galement toujours important de rappeler, et on ne le prĂ©cisera jamais assez, que les jeux de CD Projekt RED ne sont pas une adaptation stricto sensu des livres de Sapkowski, mais d’une suite en bonne et due forme. On parle donc plutĂŽt d’une adaptation de personnages et d’univers que d’histoire et de trame narrative. Et ce “dĂ©tail” est en rĂ©alitĂ© le premier coup de gĂ©nie du studio la saga du Sorceleur Ă©tant un monument de la littĂ©rature polonaise considĂ©rĂ©e avec autant de respect par les Polonais que les Britanniques pour Tolkien ou nous autres Français pour Flaubert ou Hugo par exemple, il aurait Ă©tĂ© assez casse-gueule de s’attaquer Ă  une adaptation d’une telle histoire. C’est donc tout logiquement qu’ils ont dĂ©cidĂ© de crĂ©er une suite Ă  une histoire pourtant conclue par la mort du personnage de Geralt, expliquĂ©e par une pirouette scĂ©naristique n’arrivant qu’au second opus de la trilogie, et permettant audit Geralt une amnĂ©sie bien commode et connue de notre mĂ©dia qu’est le jeu-vidĂ©o. Mais si c’est gĂ©nĂ©ralement un gimmick frĂ©quent pour prĂ©senter l’univers et les personnages, l’amnĂ©sie de Geralt est ici bien plus pratique que cela elle permet en effet de non seulement “expliquer” l’existence de cette suite, mais Ă©galement de permettre bien Ă©videmment aux joueurs non familiers avec l’univers du Sorceleur de connaĂźtre les personnages et l’univers comme citĂ© prĂ©cĂ©demment et Ă  ceux dĂ©jĂ  familiers, de reconnaĂźtre ces mĂȘmes personnages, d’apprĂ©cier ou non leur apparence et d’introduire un genre d’ironie dramatique, un procĂ©dĂ© par lequel le spectateur, le lecteur ou ici le joueur en sait plus que le personnage de l’histoire qui lui est contĂ©e, ici Geralt. C’est par la phrase prononcĂ©e dans l’introduction par ce dernier qu’elle se rĂ©vĂšle pour la premiĂšre fois, quand il dit qu’il est certain que quelque chose le lie Ă  Triss mais qu’il ne se rappelle pas quoi. L’histoire est donc divisĂ©e en chapitres, cinq exactement, Ă  quoi viennent s’ajouter un prologue et un Ă©pilogue, le tout pour une durĂ©e de vie d’environ une quarantaine d’heures, plus une dizaine si vous prenez le temps de faire les quĂȘtes secondaires et d’explorer Ă  fond les environnements du jeu. Chaque chapitre a pour lui une petite histoire qui ne sera pas sans rappeler les nouvelles de Sapkowski avant qu’il ne dĂ©bute la saga Ă  proprement parler, qui aura un lien plus ou moins direct avec le fil rouge du jeu. Et ce fil rouge, faisons-en rapidement un petit rĂ©sumĂ© aprĂšs s’ĂȘtre retrouvĂ© Ă  Kaer Morhen sans mĂ©moire et blessĂ©, Geralt et les sorceleurs, Lambert, Eskel, Vesemir et LĂ©o, accompagnĂ©s de la magicienne Triss, se font attaquer par des mercenaires mystĂ©rieux en voulant Ă  leurs potions et leurs secrets. La suite de l’histoire se basera sur la poursuite de cette troupe de mercenaires, ce qui aboutira Ă  un grand voyage dans le royaume de Temeria ou TĂ©mĂ©rie, comme traduit dans les livres qui mettra en lumiĂšres complots et trahisons Ă  une Ă©chelle bien plus grande que le simple vol. Le troisiĂšme Ă©pisode de la trilogie fait beaucoup Ă©chos Ă  des scĂšnes des deux prĂ©cĂ©dents titres, comme ici par exemple Chaque chapitre sera l’occasion de dĂ©couvrir un panel de zones assez diversifiĂ©es et quasiment diffĂ©rentes Ă  chaque chapitre, seules certaines cartes revenant plusieurs fois, mais toujours avec de lĂ©gĂšres variations, comme de nouveaux monstres, ainsi que de nouveaux personnages souvent assez bien dĂ©finis. Car si le dialogue a une place prĂ©pondĂ©rante dans The Witcher 3, il en va Ă©galement de cet opus les personnages sont bien Ă©crits, bien dĂ©finis, et les dialogues sont bien souvent amusants ou graves, toujours dans le ton. Geralt est doublĂ© par Doug Cockle en anglais, qui reprendra le rĂŽle pour les seconds et troisiĂšme opus, tandis que la voix française est assurĂ©e par Patrick Baudrier, voix française entre autres de notre Jean-Claude Van Damme bien aimĂ©, mais qui ne reviendra pas pour cĂ©der sa place Ă  Daniel LobĂ©, qui restera Ă©galement dans le troisiĂšme Ă©pisode. Concernant ces doublages, l’anglais est de trĂšs bonne facture, de mĂȘme que pour le français, mĂȘme si en 2008 et l’état du jeu vidĂ©o en France Ă  l’époque, les rĂŽles ne sont pas autant pris au sĂ©rieux que dans la langue originale. De plus, la diversitĂ© d’accents est comme toujours assez prĂ©sente dans le doublage anglais, une chose qui, il faut l’admettre, est largement absente de nos doublages français, pour une raison qui m’échappe. La bande originale, elle, composĂ©e par PaweƂ BƂaszczak et Adam Skorupa est absolument divine. Utilisant des instruments qu’il est assez inhabituel d’entendre par chez nous, et en grande partie rĂ©utilisĂ©s dans l’OST du troisiĂšme opus il me semble, elle s’accorde parfaitement Ă  l’univers et Ă  l’ambiance qu’instaure le titre familiĂšre mais inhabituelle, classique mais atypique. C’est Ă©galement cette OST qui est Ă  l’origine du thĂšme principal de la franchise, mĂȘme s’il est moins souvent repris que dans le troisiĂšme opus. À noter que ce thĂšme devenu si renommĂ© est Ă©trangement absent du second Ă©pisode, sans doute parce qu’ils ne pensaient pas encore Ă  l’époque donner une identitĂ© sonore Ă  la licence. Le poker aux dĂ©s fait son apparition dans ce premier opus D’une qualitĂ© impeccable, cette OST fait partie de celles qui me suivent depuis des annĂ©es, de celles que je ne me lasse pas de réécouter, aux cĂŽtĂ©s de celles de Starbound et du premier opus de Xenoblade Chronicles. Mention spĂ©ciale aux titres River of Life, Lakeside et Ă  l’absolument incroyable Peaceful Moments. Tous les goĂ»ts restent Ă©videmment personnels, mais il faut reconnaĂźtre que les dĂ©veloppeurs ont tenu Ă  apporter une vĂ©ritable identitĂ© au titre jusqu’aux moindres dĂ©tails afin de dĂ©peindre avec le plus de respect et de profondeur possible, l’univers dĂ©jĂ  riche de Sapkowski. CĂŽtĂ© sound design, The Witcher est trĂšs correct, mais je ne peux pas dire qu’il soit transcendant les sons d’ambiance font le travail, mais beaucoup de bruitages font partie de ce genre de choses qui sont beaucoup entendues ailleurs. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’ils les ont trouvĂ©s dans une banque de son, mais presque. Les impacts des coups de poing par exemple sont trĂšs banals, et je suis certain que vous les aurez dĂ©jĂ  entendus dans une autre production. Mais le tout remplit bien son office, l’ensemble fonctionne bien et on se sent vraiment Ă  l’aise dans cet environnement sonore. Mais tout ce travail sur l’audio du jeu ne serait rien sans un enrobage graphique tout aussi cohĂ©rent. Et force est d’admettre que sur ce point, CD Projekt RED fait Ă©galement mouche. Sans oublier que le jeu date de 2008 et qu’il ne vaut donc absolument pas les standards actuels, il faut nĂ©anmoins admettre que le jeu a assez bien vieilli. Personnellement, je trouve qu’il a mieux vieilli sur ce point qu’Oblivion sorti Ă  la mĂȘme pĂ©riode, mais cela reste une question de goĂ»ts. MĂȘme si les textures sont parfois inĂ©gales, la tĂȘte d’un personnage peut ĂȘtre trĂšs dĂ©taillĂ©e alors que ses vĂȘtements sont laids et baveux, vous verrez le personnage de Kalkstein pour l’exemple, l’ensemble reste trĂšs agrĂ©able Ă  l’Ɠil. Les dialogues proposent plusieurs choix de rĂ©ponses, et offrent parfois d’autres options, comme la mĂ©ditation ou le commerce vous voyez Ă©galement ici l’exemple des textures baveuses que j’évoquais plus haut Les effets de lumiĂšres sont trĂšs corrects, et le jeu est bourrĂ© de dĂ©tails effets mĂ©tĂ©orologiques, petits animaux comme des pigeons s’envolant Ă  votre approche, chats errants sur les chemins, oies autour des maisons de paysans, singes ? gambadant dans les champs
 Le studio a fait en sorte de faire vivre son monde en dehors des personnages, et c’est quelque chose qui reste tout de mĂȘme assez exemplaire compte tenu des moyens du studio Ă  l’époque. Concernant le moteur graphique, The Witcher tourne sous une version modifiĂ©e de l’Aurora Engine, moteur empruntĂ© Ă  BioWare et utilisĂ© pour des titres comme Neverwinter Nights ou Star Wars Knights of the Old Republic. Si vous voulez en savoir plus du pourquoi/comment de ce moteur, je vous invite Ă  lire l’ouvrage L’Ascencion de The Witcher de BenoĂźt Exserv » Reinier aux Ă©ditions Third, revenant sur l’histoire de CD Projekt RED je vous conseille d’ailleurs toute la bibliographie Third, tous leurs ouvrages sont particuliĂšrement excellents. Pour faire court, le moteur Aurora Ă©tait assez facile d’utilisation, mais assez limitĂ© en cela qu’il ne permettait pas vraiment de crĂ©er un monde Ă  partir de rien, mais seulement d’utiliser des Ă©lĂ©ments prĂ©fabriquĂ©s. Le studio a donc dĂ» largement modifier le moteur pour le plier Ă  ses envies, et ainsi crĂ©er leur monde selon leur dĂ©sir. Mais quelques traces des Ă©lĂ©ments de base sont parfois reconnaissables, Ă  l’image de certains piliers trouvables dans les souterrains qui pour le coup font vraiment trĂšs Neverwinter Nights. L’emprunt Ă  BioWare a permis au studio de pouvoir dĂ©velopper son jeu sans avoir Ă  crĂ©er un moteur Ă  partir de rien, procĂ©dĂ© trĂšs coĂ»teux en temps et en argent. Le jeu offre souvent de jolis effets de lumiĂšres ou de mĂ©tĂ©o Mais revenons-en Ă  notre sujet. Les graphismes du titre sont donc trĂšs jolis et ont plutĂŽt bien vieilli. Les animations, quoiqu’un peu rigides, sont malgrĂ© tout soignĂ©es et trĂšs correctes, mĂȘme si elles ne sont pas trĂšs diversifiĂ©es dans les phases de dialogue. Les cinĂ©matiques, en revanche, toutes rĂ©alisĂ©es directement avec le moteur du jeu, font la part belle Ă  de la mise en scĂšne un peu plus poussĂ©e, et mĂȘme si le rĂ©sultat est parfois un peu ridicule Ă  cause de l’ñge, les efforts employĂ©s forcent le respect. Je rappelle qu’il s’agit du premier jeu du studio CD Projekt RED. Mais, il y a nĂ©anmoins quelques points nĂ©gatifs. Le plus important est sans doute la recrudescence de clones. C’est quelque chose qu’on ne peut pas omettre. Le jeu comporte Ă©normĂ©ment de clones. En soi, ça pourrait ne pas reprĂ©senter un problĂšme, mais ça en devient un quand un personnage important de l’intrigue se retrouve avec la mĂȘme tĂȘte que des bandits qu’on a trucidĂ©s quinze minutes plus tĂŽt un grand coup dans l’immersion, et cela peut parfois mener Ă  des fausses pistes, en se demandant si on ne vient pas de tuer quelqu’un d’important sans qu’on l’ait remarquĂ© ! Un autre point nĂ©gatif serait le manque de personnalitĂ© de beaucoup de lieux, chose qui, si elle est comprĂ©hensible, ne pose pas vĂ©ritablement de problĂšme. Le jeu n’étant pas assez long pour que la rĂ©pĂ©titivitĂ© relative s’installe suffisamment pour devenir pesante. Mais c’est un fait tous les souterrains se ressemblent, toutes les cryptes Ă©galement. Les monstres, en revanche, sont une franche rĂ©ussite. Tant dans leur design que dans les animations, ces derniers ne manqueront pas de vous faire parfois sursauter. Les noyeurs sont inquiĂ©tants, les graveirs terrifiants, et on soulignera l’idĂ©e gĂ©niale de mettre un cadavre en dĂ©composition dans le corps des Ă©kinoppes et Ă©kinoppyres. En mettant de cĂŽtĂ© les simples changements de couleur pour dĂ©signer une version “supĂ©rieure” d’un monstre noyeux/noyadĂ©, Ă©kinoppe/ Ă©kinoppyre, le bestiaire est trĂšs diversifiĂ© et encore une fois, met en scĂšne des monstres qu’on n’a pas l’habitude de voir, du moins pour la plupart. La base de donnĂ©es est trĂšs complĂšte sur tous les aspects du jeu et de l’univers Franche rĂ©ussite sur ce point Ă©galement donc, si tant est qu’on puisse passer outre les clones, ce qui en soi ne pose pas de “graves” problĂšmes Ă  l’ensemble. Audio et graphismes savent instaurer une ambiance solide et mĂȘme si l’on ne crĂ©e pas notre personnage comme dans un RPG classique, il est facile de se glisser dans la peau de Geralt et de se prendre vĂ©ritablement pour un sorceleur errant dans les rues de Wyzima pour chercher du travail, ou dans les marais pour tuer des noyeurs et rapporter leur tĂȘte contre quelques deniers. Mais une ambiance rĂ©ussie et j’ose le dire fabuleuse, ne sert Ă  rien si elle n’est pas servie par un gameplay solide et rĂ©flĂ©chi. Oui, il est temps d’enfin aborder le gros morceau. The Witcher se prĂ©sente donc comme un classique jeu en 3D Ă  la troisiĂšme personne. MĂȘme s’il est possible de choisir entre trois modes de gameplay diffĂ©rents, Ă  savoir le mode 3Ăšme personne suscitĂ©, un mode isomĂ©trique jouable intĂ©gralement Ă  la souris et un autre mode un peu Ă  mi-chemin entre les deux, il faut tout de mĂȘme reconnaĂźtre que le premier sera celui choisi dans l’immense majoritĂ© des cas. Il est nĂ©anmoins bon de reconnaĂźtre que des efforts ont Ă©tĂ© faits, mĂȘme si le mode isomĂ©trique est sans doute une relique du moteur Aurora Engine et du gameplay des Neverwinter Nights. Comme je l’ai dit, le jeu se divise en chapitres, offrants eux-mĂȘmes plusieurs zones toujours diffĂ©rentes ou presque. Ce sera Ă  vous d’explorer ces lieux pour en dĂ©couvrir la carte et pour trouver les diffĂ©rents personnages donneurs de quĂȘtes, les objets Ă  ramasser, les plantes Ă  rĂ©colter ou les monstres Ă  tuer. MĂȘme si toutes les quĂȘtes sont scĂ©narisĂ©es pour Ă©viter de trop nous faire ressentir l’effet “FedEx”, elles offrent parfois des dĂ©nouements diffĂ©rents, que ça soit Ă  cause de vos choix relatifs Ă  la quĂȘte principale qui aura impactĂ© votre rĂ©putation auprĂšs de certains personnages, ou bien simplement parce que vous ne vous y ĂȘtes pas pris correctement et n’avez pas pris la menace posĂ©e par les enjeux au sĂ©rieux. Concernant la quĂȘte principale, en revanche, mĂȘme si l’on n’est pas au niveau du second opus de la trilogie qui, je le rappelle, proposait un chapitre 2 totalement diffĂ©rent selon les choix effectuĂ©s par le joueur, le jeu offre un systĂšme de choix et de consĂ©quences qui force le respect. MĂȘme si elle peut ĂȘtre schĂ©matisĂ©e par trois “voies” gĂ©nĂ©rales, Ă  savoir deux camps et le choix de la neutralitĂ© si cher au personnage de Geralt, l’évolution de la narration est trĂšs intĂ©ressant et offre en cela une rejouabilitĂ© intĂ©ressante, le sorceleur faisant lui-mĂȘme l’emphase sur certains moments clĂ©s en se demandant comment se serait passĂ©e l’histoire s’il avait agi diffĂ©remment. Pour mettre en scĂšne tout cet univers et toutes ces quĂȘtes, le jeu prĂ©sente deux phases distinctes celles de jour, oĂč les gens sortent et mĂšnent leur vie, et oĂč il n’est souvent pas possible de sortir son arme exceptĂ©e dans quelques zones sauvages », et celle de nuit, heures oĂč sortent les monstres et oĂč les personnages se baladant dans la nature risquent plus souvent de se faire hacher menu que de conter fleurette. Les cartes des zones doivent ĂȘtre explorĂ©es pour ĂȘtre totalement dĂ©voilĂ©es Le systĂšme de combat a beaucoup fait parler de lui lors de la sortie du titre, et beaucoup de gens continuent toujours de le considĂ©rer comme ratĂ©, nul ou ennuyeux. Avant de le dĂ©cortiquer plus en dĂ©tails, laissez-moi vous le prĂ©senter dans les zones oĂč il vous est autorisĂ© de dĂ©gainer vos armes, indiquĂ©es par un symbole de griffe sur la “pendule” informant de l’heure de la journĂ©e, vous aurez le choix entre sortir votre Ă©pĂ©e d’acier ou celle en argent, armes propres Ă  tout sorceleur qui se respecte, ou bien d’autres modĂšles rĂ©cupĂ©rables sur les ennemis ou dans les coffres. Anecdotiques, ces armes dites “secondaires”, ne se rĂ©vĂšlent jamais utiles, Ă  part peut-ĂȘtre la torche en de rares occasions. Pour se battre, il faudra cliquer sur l’ennemi en rythme afin d’enchaĂźner les combos et ainsi occasionner plus de dĂ©gĂąts. Pour ce faire, les armes de sorceleur se voient dotĂ©es de trois styles, Ă  savoir le style puissant, le rapide et celui de groupe. Chaque ennemi est ainsi vulnĂ©rable Ă  l’un des deux premiers styles, tandis que le troisiĂšme ne touchera pas les ennemis isolĂ©s, mais abattra des groupes entiers en quelques moulinets. Si cela peut sembler trĂšs simple sur le papier, voire simpliste, il faut savoir que connaĂźtre le style efficace contre certains monstres sera indispensable trĂšs rapidement, utiliser le mauvais se soldant par une esquive ou un blocage de l’adversaire. De mĂȘme, maĂźtriser le rythme du combat est plus que conseillĂ©, si vous ne voulez pas vous contenter de relancer le combo Ă  chaque coup et ainsi lutter Ă  tuer le moindre monstre. Si le systĂšme de combat peut donc se rĂ©sumer Ă  “cliquer en rythme”, c’est en rĂ©alitĂ© un peu plus complexe que cela par une succession de micro-choix, le jeu nous force Ă  constamment adapter notre style, Ă  nous placer correctement pour ne pas frapper le mauvais ennemi ou bien pour toucher un maximum de cibles dans le cas d’un groupe, ou bien tout simplement Ă  ne pas nous tromper d’arme, les combats mĂ©langeant monstres et humains survenant Ă  plusieurs reprises dans le jeu. Je peux vous assurer que dans les modes de difficultĂ© les plus Ă©levĂ©s, un simple clic de travers peut mener Ă  la catastrophe. Et il faut ajouter Ă  cela les signes, les potions, les bombes et les huiles, et le tout se rĂ©vĂšle au final trĂšs complet et bien plus complexe que le premier coup d’Ɠil pourrait le laisser croire. Si The Witcher ne permet pas de crĂ©er et personnaliser l’apparence de son personnage, il n’en est pas moins un RPG, avec toutes les mĂ©caniques que ce type de jeu implique. On gĂšre donc son Ă©quipement, on fait Ă©voluer son personnage et on gagne en expĂ©rience. Et quoi de mieux pour cela qu’un arbre de compĂ©tence ?! S’il est devenu quelque chose d’un peu trop commun dans le monde vidĂ©oludique d’aujourd’hui, se retrouvant partout avec plus ou moins de pertinence, il Ă©tait Ă  l’origine l’apanage des RPG pur souche, et Ă©tait particuliĂšrement soignĂ©. Et que dire de celui de The Witcher si ce n’est qu’il est proprement magnifique ? DivisĂ© en plusieurs catĂ©gories, une pour chaque style de combat ou par signe par exemple, il est magnifiquement illustrĂ© et clair. MĂȘme si dans l’absolu, beaucoup de cases se ressemblent, il faut tout de mĂȘme admettre qu’il en jette, et que son systĂšme de remplissage est particuliĂšrement plaisant. RPG old-school oblige, autant vous le dire tout de suite il ne vous sera pas possible de tout dĂ©bloquer. Il vous faudra faire des choix dans l’orientation de votre personnage. Chaque compĂ©tence se dĂ©bloque avec un talent, bronze, argent ou or, et certains sont indispensables si vous souhaitez dĂ©bloquer les paliers supĂ©rieurs. Il y en a pour tous les goĂ»ts, du bonus de dĂ©gĂąts en Ă©tat d’ébriĂ©tĂ© Ă  la possibilitĂ© de ramasser plus d’ingrĂ©dients sur les plantes qui permettront de concocter des potions. Vous devez admettre que l’arbre de compĂ©tence en jette sacrĂ©ment Et que serait un sorceleur sans ses potions ? C’est lĂ  qu’intervient l’aspect alchimie du titre, et laissez-moi vous le dire tout de suite c’est tout simplement le meilleur de la trilogie, qui en aura eu un diffĂ©rent Ă  chaque opus. Ici, bien qu’il soit possible de connaĂźtre les recettes de diffĂ©rentes potions et de les prĂ©parer “automatiquement” via une liste, il vous est tout Ă  fait possible de mĂ©langer les ingrĂ©dients au hasard afin de dĂ©couvrir de nouvelles recettes de potions, d’huiles pour armes ou de bombes. Lesdits ingrĂ©dients sont divisĂ©s en plusieurs types appelĂ©s substances. Au nombre de 6, elles permettent un large panel de possibilitĂ©s. Ajoutez Ă  cela 3 substances dites “additionnelles”, permettant de donner des effets supplĂ©mentaires Ă  vos prĂ©parations, et vous obtenez un systĂšme d’alchimie proposant au joueur un vĂ©ritable “jeu dans le jeu”, le laissant libre d’expĂ©rimenter tout ce qu’il veut et ainsi potentiellement dĂ©couvrir des recettes de potions ou de bombes trĂšs puissantes trĂšs tĂŽt dans la partie. Les ingrĂ©dients, eux, peuvent se rĂ©colter dans la nature via les plantes, les champignons ou les minĂ©raux, mais Ă©galement s’extraire directement sur les monstres Ă  condition que Geralt connaisse les matĂ©riaux en question. AmnĂ©sie oblige, il a tout oubliĂ©, des recettes les plus simples aux ingrĂ©dients les plus communs. Pour remĂ©dier Ă  cela, il lui faudra acquĂ©rir des connaissances en lisant des livres, trouvables ou achetables un peu partout dans le monde. Toutes ces connaissances se retrouvent ainsi listĂ©es dans une base de donnĂ©es encyclopĂ©dique dĂ©taillĂ©e et trĂšs claire, rendant accessible la moindre information Ă  tout moment. Plus que les ingrĂ©dients, cette base de donnĂ©es est vĂ©ritablement providentielle, et montre une fois de plus la maĂźtrise de CD Projekt RED pour l’univers de Sapkowki dĂšs le dĂ©but, il nous est possible de lire de petits paragraphes dĂ©veloppant l’univers ou les personnages. Oui, exactement comme dans les second et troisiĂšme opus, mais le fait que cette fonctionnalitĂ© soit prĂ©sente dĂšs le premier Ă©pisode montre Ă  quel point le studio avait confiance en ses capacitĂ©s et en sa licence, se permettant de dĂ©velopper dĂšs le dĂ©but son monde en y incluant parfois des Ă©lĂ©ments qui ne sont jamais vĂ©ritablement illustrĂ©s dans le jeu, comme la bataille de Sodden ou la Conjonction des SphĂšres par exemple. Le titre offre Ă©galement quelques Ă -cĂŽtĂ©s, reprĂ©sentĂ©s par trois minis-jeux qui permettent de souffler un peu et de se reposer de l’histoire principale trĂšs premier degrĂ©. Le premier de ces trois mini-jeux est le combat Ă  mains nues vĂ©ritable pilier de la trilogie, Ă©tant le seul aspect du jeu ayant traversĂ© les trois titres, il permet de se battre aux poings contre des ennemis uniques contre des rĂ©compenses uniques. Malheureusement, force est de constater que le systĂšme de combat aux poings est vraiment simpliste, et qu’il est trĂšs difficile de perdre, d’autant que les contrĂŽles et les “combos” sont trĂšs approximatifs, voire inexistants. Le second mini-jeu est le poker aux dĂ©s. Beaucoup plus amusant, il permet de gagner de grosses sommes d’argent contre d’autres personnages uniques, tout en permettant de devenir, Ă  terme, une vĂ©ritable lĂ©gende du jeu, crainte de tous, mĂȘme d’un certain personnage important que je ne spoilerai pas ici. TrĂšs simple dans sa comprĂ©hension, il se joue en deux manches pendant lesquelles il faudra non seulement avoir des jets de dĂ©s chanceux, mais Ă©galement choisir stratĂ©giquement lesquels conserver lors du second lancer et lesquels rejouer pour essayer d’obtenir des combos full, suite, brelan, etc.. Le seul souci se prĂ©sentant rĂ©ellement ici est qu’aucun index des combinaisons n’est disponible, aussi il n’est pas forcĂ©ment Ă©vident pour le nĂ©ophyte de savoir non seulement quoi chercher Ă  obtenir, mais Ă©galement quelle combinaison a plus de valeur que l’autre. Et enfin, le dernier mini-jeu est sans doute celui qui a fait couler le plus d’encre, et qui est d’un goĂ»t plus
 douteux, dirons-nous. Vous ne serez pas sans savoir que Geralt aime les femmes, et vice-versa. Il sera ainsi possible de sĂ©duire plusieurs d’entre-elles, soit au cours de l’histoire, soit en cherchant un peu. La rĂ©compense d’une telle “recherche” est une carte Ă©rotique unique Ă  chaque femme sĂ©duite, encourageant le joueur Ă  littĂ©ralement “collectionner les femmes”. Un peu beauf, assez rabaissant, cet aspect du jeu a Ă©tĂ© censurĂ© dans plusieurs pays, ce qui a justifiĂ© la nĂ©cessitĂ© de CD Projekt RED de ressortir cette version enhanced qui, entre autres dĂ©tails techniques, offrait au monde entier la possibilitĂ© de voir ces cartes dans leur version d’origine. Notez que mĂȘme s’il est toujours possible pour Geralt d’avoir des rapports dans les deux autres titres de la trilogie, il n’a plus jamais Ă©tĂ© question d’une telle mĂ©canique, mĂȘme si les scĂšnes sont devenues en revanche bien plus explicites. L’alchimie est trĂšs ludique et trĂšs intuitive, et c’est souvent un plaisir de trouver des recettes “par hasard” Avant de conclure, je souhaitais revenir sur l’aspect chapitrĂ© du jeu. MĂ©thode ĂŽ combien prisĂ©e d’énormĂ©ment de jeux, je l’ai trouvĂ©e ici particuliĂšrement pertinente. Du fait de l’aspect massif de l’univers que CD Projekt RED essaie de reproduire et de nous prĂ©senter, diviser le jeu en chapitres permet de diluer les informations Ă  ingĂ©rer de façon trĂšs digeste et cohĂ©rente. Si l’introduction se passe Ă  Kaer Morhen, le berceau des sorceleurs de l’école du Loup, tout le reste du jeu se passera dans la rĂ©gion de Wyzima, la capitale de la Temeria. Mais plutĂŽt que de directement nous lĂącher en ville, avec tout ce que ça implique de lutte de classes, de races, de problĂšmes de peste, de religion, de monstres et de politique, le jeu nous laisse arriver petit Ă  petit dans la rĂ©gion d’abord les faubourgs dans le premier chapitre, puis le quartier du temple, pauvre et nĂ©gligĂ©, dans le second, et enfin le quartier des marchands, cƓur vibrant de la ville dans le troisiĂšme. Le fait que certaines zones restent explorables d’un chapitre Ă  l’autre nous rend vraiment l’endroit familier on apprend Ă  le connaĂźtre, Ă  l’apprĂ©hender, et on arrive mĂȘme Ă  cerner et comprendre les personnages bien mieux quand on connaĂźt le contexte dans lequel ils Ă©voluent. Mention spĂ©ciale au chapitre 4, bouffĂ©e d’oxygĂšne dans une grande histoire Ă©touffante, qui nous permet le temps de quelques heures, de s’échapper de la ville pour rĂ©gler des problĂšmes plus “simples”, revenant directement aux racines de ce qu’est un sorceleur, toute politique et camp mis Ă  part. Offrant des zones magnifiques et inoubliables, ce chapitre 4 est Ă  titre personnel, une expĂ©rience profondĂ©ment marquante, un moment de jeu vidĂ©o ayant contribuĂ© Ă  me forger une imagerie et des sentiments que j’ai eu beaucoup de mal Ă  retrouver depuis. L’ambiance de ce chapitre est tout bonnement unique, et on sent bien que CD Projekt RED a essayĂ© de la recrĂ©er dans un contexte quelque peu diffĂ©rent dans le DLC Blood and Wine du troisiĂšme opus douce-amĂšre, belle et mĂ©lancolique, avec une petite touche de fin de tout, que ça soit au niveau des personnages rencontrĂ©s ou bien pour le joueur, qui aura autant de mal Ă  quitter la rĂ©gion d’Eaux-Troubles que la trilogie de Geralt. En conclusion, que dire sinon que CD Projekt RED a su offrir avec son premier opus de The Witcher un jeu majeur qui, mĂȘme s’il n’a pas eu un succĂšs aussi colossal que son petit frĂšre, a nĂ©anmoins Ă©tĂ© fondateur, non seulement pour le studio qui aura su bĂątir une base trĂšs solide pour sa trilogie, mais Ă©galement pour le joueur qui se voit introduit Ă  un univers de dark-fantasy pas tout Ă  fait comme les autres. Un titre, qui est tout en finesse, avec une implication et une immersion rarement Ă©galĂ©es dans des titres imposant son protagoniste. Avec son gameplay original et finalement trĂšs peu repris, ses mĂ©caniques huilĂ©es et finement imbriquĂ©es les unes dans les autres, ses graphismes et ses animations tout Ă  fait corrects encore aujourd’hui, et sa cohĂ©rence de tous les instants, The Witcher est et restera, l’un des meilleurs RPG des annĂ©es 2000, et un titre Ă  jamais dans mon cƓur de fan. + TrĂšs beau, mĂȘme encore aujourd’hui.+ Un systĂšme de combat original au parti-pris assumĂ©, qu’on n’a trĂšs peu vu par ailleurs depuis.+ L’univers trĂšs bien adaptĂ© et pris avec un sĂ©rieux presque “vĂ©nĂ©rateur”, en plus d’ĂȘtre trĂšs vivant.+ Des choix impliquant de vraies consĂ©quences.+La bande originale.+ Le chapitre 4.+Les bases solides sur lesquelles une trilogie pilier du jeu-vidĂ©o, s’est bĂątie.– MĂȘme s’il reste assez beau, les graphismes ne plairont pas Ă  tout le monde, de mĂȘme que certaines animations un peu figĂ©es.– Les clones.– Les allers-retours qui peuvent devenirs pesants, d’autant que l’allure du personnage ne peut pas ĂȘtre modifiĂ©e.– De par sa radicalitĂ©, le systĂšme de combat peut ne pas plaire Ă  tout le monde.
Ony suit Geralt de Riv, le hĂ©ros sorceleur de la sĂ©rie dont l’histoire se rapproche du dĂ©nouement. Au regard de cette bande-annonce, on ne peut qu’espĂ©rer, un jour, un film The Witcher.
BientĂŽt 23h. Le village s'est endormi. Avec le Baron Sanglant nous partons vers la sĂ©pulture de son enfant mort-nĂ©. En fait de sĂ©pulture, une vulgaire fosse et, Ă  l'intĂ©rieur un couvin », une espĂšce de mutant. D'aprĂšs les croyances populaires, un rituel doit permettre de le changer en sommeillard » il protĂ©gera alors sa famille de toute malĂ©diction. Nous voilĂ  donc, improbable procession nocturne traversant marais et ruelles dĂ©sertes, le Baron Sanglant tenant Ă  bout de bras l'infortunĂ©e crĂ©ature et moi, Geralt de Riv. Profession witcher. InspirĂ© des romans du Polonais Andrzej Sapkowski, The Witcher 3 est - logiquement - le troisiĂšme opus de la saga. Il met en scĂšne le personnage de Geralt de Riv qui donne son titre Ă  l'Ă©popĂ©e. Il s'agit effectivement d'un sorceleur witcher en anglais une sorte de guerrier-mage dont l'unique objectif est d'Ă©liminer les crĂ©atures malĂ©fiques qui ne manquent pas d'arpenter le monde. Dans les faits, les sorceleurs sont des personnages peu apprĂ©ciĂ©s par les populations locales du fait de leur mode de vie trĂšs solitaire et de leurs supposĂ©s un air de feu et de glace ?Les crĂ©ateurs polonais de CD Projekt RED se sont fait une spĂ©cialitĂ© des histoires pour un public adulte. Les romans The Witcher ne s'adressent pas aux plus jeunes avec des rĂ©cits qui entremĂȘlent intrigues politiques, massacres Ă  grande Ă©chelle, relations ambiguĂ«s et violence/sexe. Certains n'hĂ©sitent pas Ă  faire le rapprochement avec Game of Thrones. Ce serait oublier que l'Ɠuvre d'Andrzej Sapkowski est antĂ©rieure Ă  celle de George Martin... Mais qu'importe, The Witcher sort des sentiers milles fois battus dans le jeu vidĂ©o en n'infantilisant pas son public. The Witcher 3 conserve ce mĂ©lange action / aventure qui faisait le succĂšs des prĂ©cĂ©dents Ă©pisodes, mais passe cette fois la vitesse supĂ©rieure. Le studio CD Projekt RED a effectivement optĂ© pour ce que l'on appelle un monde ouvert. Le joueur n'est alors plus limitĂ© Ă  de petites zones clairement dĂ©finies et peut arpenter - Ă  sa guise - l'ensemble du territoire imaginĂ© par les dĂ©veloppeurs. Sur le papier, un tel choix met The Witcher 3 en face de monuments du jeu vidĂ©o tels que les Elder Scrolls et les Grand Theft Auto. Un dĂ©fi peut-ĂȘtre un peu dĂ©licat pour CD Projekt RED ?Jamais sans ma filleInutile de faire durer le suspense, le pari est remportĂ© haut la main par le studio polonais qui maĂźtrise son sujet de bout en bout. Ses crĂ©ateurs sont parvenus Ă  nous proposer un monde ouvert aussi riche qu'intĂ©ressant et Ă  aucun moment, le joueur n'a ce sentiment de remplissage que l'on retrouve parfois chez la concurrence. À l'image des prĂ©cĂ©dents Witcher, le scĂ©nario principal se suit avec un grand plaisir, mĂȘme si on retrouve ici quelque chose de plus classique Geralt lancĂ© Ă  la recherche de Ciri, sa fille adoptive. À cĂŽtĂ© de cette trame principale, vĂ©ritable fil conducteur, on retrouve donc quantitĂ©s d'aventures annexes, de quĂȘtes secondaires comme on dit dans le jargon. Jamais expĂ©diĂ©es, celles-ci bĂ©nĂ©ficient toutes d'un soin particulier qui vient confirmer le talent des scĂ©naristes de CD Projekt RED. Pour les plus courtes, il peut simplement s'agir de concocter un remĂšde mĂ©dicinal par exemple, mais les plus longues nous occupent plusieurs heures durant afin de trouver une solution aux problĂšmes dynastiques des Ăźles troisiĂšme top, il sera exactement WitcherSi la qualitĂ© d'Ă©criture de The Witcher 3 permet de rentrer immĂ©diatement dans l'histoire, l'ambiance gĂ©nĂ©rale, l'atmosphĂšre qui se dĂ©gage du jeu n'est pas Ă  nĂ©gliger. CD Projekt RED dĂ©peint de fort belle maniĂšre ce monde dĂ©vastĂ© par la guerre de l'Empire Nilfgaardien. Les populations des royaumes du nord sont accablĂ©es par les privations et les maladies. Si certains se rĂ©signent, d'autres tentent de profiter de la situation et entre les Nilfgaardiens, les brigands ou les diverses minoritĂ©s nains, elfes, il faut souvent prendre position. Ce principe de choix / consĂ©quences n'est pas une nouveautĂ© dans la saga The Witcher. Une fois encore, il ne sera pas possible de sauvegarder pour une autre approche l'impact des dĂ©cisions que l'on prend ne se dĂ©couvre gĂ©nĂ©ralement que beaucoup plus tard. Il convient donc de rĂ©flĂ©chir avant de prendre la moindre rĂ©solution et si la trame gĂ©nĂ©rale reste la mĂȘme, les consĂ©quences de nos actes vont plus loin que de coutume. Installer la reine lĂ©gitime sur son trĂŽne ou prĂ©fĂ©rer son frĂšre peut changer considĂ©rablement la suite des aventures de vrai rĂ©gal pour les yeuxNous Ă©voquions une atmosphĂšre particuliĂšre, il nous faut maintenant insister sur un point clef la rĂ©alisation technique. Peut-ĂȘtre pas aussi beau que ne le laissaient paraĂźtre les premiĂšres images, The Witcher 3 reste un jeu magnifique, et ce, peu importe la plateforme retenue PC, PS4, Xbox One. Le PC est Ă©videmment mieux loti - et notre guide technique reviendra trĂšs prochainement sur cette version - mais dans tous les cas, on apprĂ©cie le soin du dĂ©tail, la qualitĂ© des textures et la variĂ©tĂ© des environnements. Certaines crĂ©atures font rĂ©ellement frĂ©mir le joueur alors que notre premiĂšre entrĂ©e dans la citĂ© de Novigrad est un moment trĂšs fort rarement ville aura Ă©tĂ© aussi impressionnante ! Une excellence technique que l'on retrouve avec les chevauchĂ©es Ă  travers la campagne et qui, grĂące Ă  ce petit cĂŽtĂ© peinture Ă  l'huile, donne une Ăąme Ă  cette aventure. L'aspect audio n'est pas en reste et mĂȘme si les puristes prĂ©fĂ©reront la version originale, les doublages français sont aussi bien Ă©crits qu'ils sont dĂ©clamĂ©s avec conviction. HĂ©las, on peut tout de mĂȘme trouver Ă  redire puisque CD Projekt RED a eu toutes les peines du monde Ă  rĂ©aliser une interface de qualitĂ© on se perd dans les divers menus, on passe trop de temps Ă  trier son matĂ©riel et l'artisanat perd de son attractivitĂ© alors qu'il permet de rĂ©aliser des objets rĂ©ellement utiles. Enfin, impossible d'Ă©voquer The Witcher 3 sans parler de ses combats qui donnent au jeu un petit cĂŽtĂ© didacticiel permanent ». Largement critiquĂ© par les fans Ă  la sortie de The Witcher 2, CD Projekt RED a revu sa copie. On ne retrouve plus le moindre quicktime event presser sur le bon bouton au bon moment et il faut maintenant jouer avec les diffĂ©rents types d'attaque ainsi que les esquives pour s'en sortir. Geralt dispose aussi de quelques sorts, mais n'allez pas croire qu'ils vous transforment en crĂ©ature invincible The Witcher 3 sait nous mener la vie dure !Vous n'avez pas jouĂ© / pas aimĂ© Witcher 2 ? Sans surprise, The Witcher 3 reprend les personnages et certaines intrigues des prĂ©cĂ©dents opus. Cela dit, les dĂ©veloppeurs se sont arrangĂ©s pour que le scĂ©nario soit comprĂ©hensible de tous et que les relations entre les diffĂ©rents personnages tombent sous le sens. De la mĂȘme maniĂšre, les principaux reproches faits Ă  l'Ă©gard de The Witcher 2 ont ici Ă©tĂ© gommĂ©s. GrĂące Ă  son monde ouvert, l'aventure est moins cadenassĂ©e, le joueur est plus libre de ses mouvements. Enfin, les problĂšmes liĂ©s aux combats - notamment les combats de boss et leurs quicktime events - ne sont plus au programme. Il n'y a donc aucune raison de ne pas se laisser tenter par The Witcher 3. En rĂ©sumĂ©...Trop souvent, les crĂ©ateurs de jeux vidĂ©o font de multiples promesses qu'ils ne sont pas en mesure de tenir. Aussi, il est bon de voir que CD Projekt RED est parvenu Ă  respecter son cahier des charges. The Witcher 3 n'est pas exempt de dĂ©fauts quelques bugs viennent parfois gĂȘner la progression, l'interface Ă  laquelle on s'habitue n'est vraiment pas un modĂšle du genre et le rythme est parfois inĂ©gal... En rĂ©alitĂ©, tout cela importe peu. Suivre Geralt de Riv procure un immense plaisir. L'univers dĂ©peint par les Polonais est magnifiquement reprĂ©sentĂ©. On perçoit les tensions de ce monde sur le dĂ©clin. On prend part Ă  sa lente agonie et on tente malgrĂ© tout de trouver un but, d'avancer. Immersif comme ne le sont que peu de jeux, The Witcher 3 tient le joueur en haleine pendant des dizaines et des dizaines d'heures sans qu'il ne rencontre la moindre lassitude. Une merveille qui restera dans les mĂ©moires. TheWitcher : Le Cauchemar du loup (The Witcher: Nightmare of the Wolf) est un film d'animation amĂ©ricano-sud-corĂ©en rĂ©alisĂ© par Beau DeMayo, sorti le 23 aoĂ»t 2021 [1], [2]. Il s'agit d'un spin-off-prĂ©quelle de la sĂ©rie Netflix The Witcher [3]. Il se concentre sur l'histoire d'origine de Vesemir, mentor de Geralt et collĂšgue sorceleur [4].
Si la sĂ©rie The Witcher reste une des sĂ©ries de RPG occidentaux les plus populaires au monde grĂące son gameplay, ses scĂ©narios percutants et la richesse de son univers, le troisiĂšme jeu de la sĂ©rie a aussi apportĂ© un nouveau mini-jeu trĂšs apprĂ©ciĂ© le Gwent. Il s’agit d’un jeu de cartes dans lequel les joueurs tirent des cartes et les placent tour Ă  tour sur le terrain de jeu afin d’accumuler des points. Le joueur ayant le plus de points remporte la manche et il faut en remporter deux pour gagner une partie. Si dans sa version incluse dans The Witcher 3, le Gwent Ă©tait plutĂŽt basique dans ses mĂ©caniques, il a cependant fait forte impression auprĂšs des joueurs grĂące aux nombreuses possibilitĂ©s qui Ă©taient offertes en termes de construction de deck et de stratĂ©gie. La popularitĂ© de ce mini-jeu a d’ailleurs Ă©tĂ© telle que CD Projekt Red, son dĂ©veloppeur, a fini par le sortir en tant que jeu indĂ©pendant sous le simple nom de Gwent. En 2018, un second jeu basĂ© sur le Gwent est ensuite sorti sous le nom de THronebreaker The Witcher Tales. Si les deux titres sont indĂ©pendants l’un de l’autre, ils reposent sur un gameplay quasiment identique dans les duels. La diffĂ©rence, c’est que Gwent se destine davantage aux duels en ligne tandis que Thronebreaker est un RPG solo dans lequel les duels de cartes servent simplement Ă  illustrer les combats. Alors si vous aimez autant le Gwent que les rĂ©cits prenants et que vous avez apprĂ©ciĂ© le fait que vos dĂ©cisions ont un impact important dans les jeux de la sĂ©rie The Witcher, Thronebreaker est un jeu fait pour vous. Dans cet article, on va vous enseigner les bases de la construction de deck et des duels. Si vous dĂ©butez tout juste dans Thronebreaker et que vous n’avez peut-ĂȘtre pas eu la chance d’essayer ce mini-jeu dans The Witcher 3, alors ce guide va vous ĂȘtre utile. Jouez sur BlueStacks pour profiter d’une meilleure expĂ©rience Mais avant de parler du deck et des duels Ă  proprement dit, on aimerait faire un petit apartĂ© pour vous rappeler que The Witcher Tales Thronebreaker est Ă  la base un jeu dĂ©veloppĂ© pour le PC avec des graphismes particuliĂšrement soignĂ©s. Chaque arriĂšre-plan et chaque personnage est dessinĂ© Ă  la main, les batailles sont animĂ©es, les personnages disposent de modĂšles 3D et les dialogues sont entiĂšrement doublĂ©s. Sur mobile, il est difficile de vraiment s’immerger dans l’univers riche et travaillĂ© du jeu et vous avez donc tout Ă  y gagner en jouant sur PC pour profiter d’une meilleure lisibilitĂ© grĂące Ă  votre moniteur. La version mobile a cependant un avantage de taille sur la version PC de Thronebreaker en cela qu’elle est entiĂšrement gratuite. En la lançant avec BlueStacks, notre Ă©mulateur Android, il est donc possible de profiter de la mĂȘme expĂ©rience de jeu qu’avec la version PC, mais sans verser le moindre centime. Pour en savoir plus sur la procĂ©dure d’installation de Thronebreaker sur PC, on vous invite Ă  consulter notre guide. Vous verrez que c’est trĂšs facile et trĂšs rapide Ă  faire. Les bases de la construction de deck Comme dans Gwent, la construction de votre deck dans Thronebreaker est relativement simple car vous n’avez que deux contraintes Ă  respecter. La premiĂšre, c’est que votre deck doit contenir un minimum de 25 cartes et la seconde, c’est que la valeur de vos troupes ne peut excĂ©der la limite fixĂ©e par le jeu. Les cartes les plus puissantes ont en gĂ©nĂ©rale plus de valeur ce qui veut dire que vous devez trouver le bon Ă©quilibre entre vos cartes puissantes et les autres afin de respecter les contraintes du jeu tout en ayant un deck efficace. S’il est facile de rassembler 25 cartes dans un deck qui respecte la limite de valeur, en construire un qui est efficace et peut rĂ©pondre Ă  toutes sortes de situations est une autre paire de manches. Fort heureusement, si Gwent est un jeu pensĂ© pour le multijoueur, Thronebreaker, est un pur jeu solo focalisĂ© sur le scĂ©nario et dans lequel vous pouvez construire des decks plus funs et qui laissent plus de place Ă  l’erreur. Pour accĂ©der Ă  votre deck, vous devez vous rendre Ă  la Tente de commandement de votre camp. À partir de ce menu, vous pouvez avoir un aperçu de votre deck actuel Ă  gauche, et voir les cartes que vous pouvez crafter Ă  droite. Afin d’ajouter ou d’enlever une carte Ă  votre deck, il suffit de cliquer dessus et de la dĂ©placer d’une partie de l’écran Ă  une autre. De plus, afin de crafter une nouvelle carte, vous devez cliquer sur la carte en question et rester appuyer dessus puis cliquer sur recruter » en bas. Pour obtenir de nouvelles cartes, vous devez utiliser des Couronnes, des Recrues, et du bois. Ces ressources sont limitĂ©es et s’obtiennent en remportant des duels ou en interagissant avec les diffĂ©rents PNJ et autres Ă©lĂ©ments que vous trouverez au cours de votre aventure. Certaines cartes ne peuvent pas ĂȘtre craftĂ©es au dĂ©but du jeu et vous allez d’abord devoir les dĂ©bloquer en amĂ©liorant votre camp ou en avançant suffisamment dans l’histoire. Pour terminer, un deck peut contenir des cartes de hĂ©ros dotĂ©s d’effets puissants pouvant souvent renverser le cours d’un duel. À la diffĂ©rence de Gwent, ces cartes ne restent pas dans votre collection de façon permanente et dĂ©pendent de la disponibilitĂ© de ces hĂ©ros dans l’histoire de Thronebreaker. Cela veut dire qu’ils vont aller et venir en fonction des alĂ©as du scĂ©nario. Introduction au Gwent Comme on le disait tout Ă  l’heure, les combats dans Thronebreaker sont reprĂ©sentĂ©s par des duels de Gwent. Cela veut dire que vos cartes reprĂ©sentent en fait votre armĂ©e que vous pouvez modifier comme on l’a vu prĂ©cĂ©demment et que les cartes de l’ennemi reprĂ©sentent les autres groupes que vous affrontez. C’est amusant de se dire que des batailles Ă©piques se transforment en de simples duels de cartes, mais c’est comme ça. Dans un match de Gwent type, vous devez disputer plusieurs manches et le premier Ă  en gagner deux remporte la partie. L’objectif de chaque manche est trĂšs simple accumuler le plus de points possible en plaçant des cartes dans l’une des rangĂ©es de sa partie du plateau de jeu. Si chaque unitĂ© ajoute un certain nombre de points au total du joueur, elle possĂšde aussi en gĂ©nĂ©ral des effets spĂ©ciaux qu’il faut prendre en compte. Il faut absolument lire la description des effets de chaque carte dans le deck ainsi que celles de l’adversaire afin de savoir comment les utiliser ou les contrer. Chaque joueur place une seule carte par tour, mais il peut aussi utiliser un sort durant ce mĂȘme tour. Il est Ă©galement possible d’activer la compĂ©tence de son leader. Certains effets spĂ©ciaux augmentent la force de certaines cartes ou dĂ©truisent les cartes adverses ce qui en rĂ©duit le nombre de points. Si une carte n’a plus de point, elle est retirĂ©e du champ de bataille et envoyĂ©e au cimetiĂšre. Cela veut dire qu’en plus d’invoquer des unitĂ©s pour accumuler de la force et remporter une manche, le joueur peut aussi adopter une stratĂ©gie plus agressive qui consiste Ă  dĂ©truire les cartes adverses pour faire diminuer son total de points. Votre approche des duels est donc assez libre et dĂ©pend en grande partie du type de cartes contenues dans votre deck. Plus vous progressez dans le jeu, plus vous obtiendrez de cartes et plus vous pourrez personnaliser votre jeu. Cela sera d’ailleurs nĂ©cessaire pour vaincre certains adversaires dont les cartes vous posent problĂšme. Enfin, comme on le disait au dĂ©but de cet article, Thronebreaker est plus qu’un jeu de cartes. C’est aussi un pur RPG avec un vĂ©ritable scĂ©nario dans lequel vous devez frĂ©quemment prendre des dĂ©cisions qui vont avoir un impact sur l’aventure de la Reine Meve, le personnage que vous incarnez. Alors mĂȘme si vous n’ĂȘtes pas un fan du Gwent, il y a des chances que le jeu puisse vous plaire si vous apprĂ©ciez l’univers de The Witcher. Quoiqu’il en soit, on espĂšre que cette brĂšve introduction aux principes du Gwent vous aidera Ă  apprĂ©cier davantage la riche aventure qui vous attend dans The Witcher Tales Thronebreaker. Pour dĂ©couvrir quelques trucs et astuces qui vont vous aider Ă  partir sur de bonnes bases, on vous invite Ă©galement Ă  consulter notre guide pour dĂ©butant. Enfin, n’hĂ©sitez pas Ă  nous laisser un commentaire ci-dessous si vous avez des conseils qui peuvent aider les joueurs novices.
Astuce: Vous pouvez Ă©pargner ce montant en placent le paratonnerre dans le golem lorsqu'il pleut, mĂȘme s'il ne pleut qu'un tout petit peu et la cinĂ©matique commencera. Le golem. J'ai payĂ© les druides. J'espĂšre que l'orage vaudra le prix que j'ai payĂ©. Je dois maintenant trouver le golem, placer le paratonnerre dans sa main et attendre la
OĂč acheter The Witcher 3? Ici ApprouvĂ© par les Canards N'oubliez pas de profiter du concours sur ma page Histoire La suite des mes pĂ©ripĂ©ties dans la chatoyante rĂ©gion de Blanchefleur, ainsi que mes impressions. Carte Blanchefleur Game Master de la soirĂ©e CD Projekt Chronologie Les derniĂšres quĂȘtes et lieux non dĂ©couverts de la rĂ©gion de Blanchefleur. Pour me suivre sur Facebook Pour me suivre sur Google + Pour suivre mes LIVE ou Pour me suivre sur Twitter FAQ Q Pourquoi y a plein de pub? R Les pubs sont posĂ©es au dĂ©but de chaque nouveau chapitre. Elles apparaissent sur le timeline en jaune, ce qui permet d'avancer vers un nouveau chapitre sans quitter le plein Ă©cran. Les pubs servent Ă  maintenir le serveur Arma 3 en vie. Q Pourquoi la vidĂ©o est en 360p? R Parce que les vidĂ©os disponibles immĂ©diatement aprĂšs upload sont en 360p. Merci de patienter pour le 1080p. Q Pourquoi la vidĂ©o est en 720p? R Parce qu' il s'agit d'un LIVE, Shadowplay ne permet pas de faire des live en 1080P Q Est-ce que la carte graphique tartanpion est mieux pour jouer Ă  Arma 3, est-ce qu'un 486 dx2 suffit pour jouer en Ultra? R Je n'ai pas de banc de test Ă  la maison, je vous invite Ă  lire les prĂ© requis matĂ©riel du jeu. Q Comment se procurer Arma 3, je ne le trouve pas chez l'Ă©picier? R Ici car approuvĂ© par Canard PC Q J'ai un super scĂ©nario pour toi avec martiens de Lustucru qui enlĂšvent des mamies pour les transformer en robot moniteur d'auto-Ă©cole, ça serait cool dans arma 3, non? R Non, je ne crĂ©e pas de mission et j'ai une confiance absolument dans l'intelligence des Canards. Q Pourquoi il y a des bandes noires dans la vidĂ©o? R Parce qu'il s'agit d'un LIVE, et je ne peux pas retoucher la vidĂ©o issu de Twitch. J'ai un Ă©cran 16/10, ce qui gĂ©nĂšre un effet Ă©tirer pour les vidĂ©os non live et l'absence de bandes noires. Q Quelles sont les caractĂ©ristiques de ton systĂšme? R Merci de regarder l'A PROPOS de la chaĂźne ou Q Quel est le logiciel utilises-tu pour enregistrer les vidĂ©os? R Shadow Play et parfois OBS Q Pourquoi ne joues-tu qu'Ă  la premiĂšre personne? R La vue Ă  la 3Ăšme personnes est irrĂ©aliste. Notre devise Canard Pourquoi faire compliquer quand on peut faire encore plus compliquĂ©? Q Es-tu un militaire, pratiques-tu de l'airsoft ou du paintball? R Non, non et oui pour un EVG ou autre. Q Est-ce qu'il s'agit d'IA ou de vrais joueurs? R S'il s'agit de BF4, oui. S'il s'agit d'Arma 3, il s'agit d'IA. S'il s'agit de PVP sur Arma, le titre l'indique. Q Quelles mods utilisez-vous? R En plus de JSRS, Real Light V5 avec SweetFX et Blastcore, Q Joues-tu avec des potes, team, pirates, clan, dĂ©tenus, australopithĂšque...etc? R Je fais parti d'une communautĂ© "This video was created using content of Bohemia Interactive "Copyright © 2013 Bohemia Interactive All rights reserved." "See for more information." Cet immense gĂ©nĂ©rique - digne des plus grands pĂ©plum - a Ă©tĂ© Ă©crit par "l'ullustre", le gĂ©niale et bien nommĂ© Koj. Sujet Re:Il ne peut en rester qu'un!!! tatayette Animatrice Officielle du Forum Inscrit : 02/12/2007 08:42:52 Messages : 3532 Hors ligne : Y'a un truc qui me fait drĂŽle Quand tu mets des bottes comme ça, les boucles, elles sont Ă  l'extĂ©rieur , nan ? mon
PS4 Xbox One PC Boire ou séduire, il faut choisir. Le Sorceleur n'est plus aussi charismatique qu'avant avec cette addiction. AprÚs des mois d'attente, ça y est, la date de sortie de The Witcher 3 Wild Hunt n'a jamais semblé aussi proche. CD Projekt RED a annoncé que son jeu de rÎle était maintenant terminé, il ne reste plus qu'à faire monter l'attente encore un peu plus. Et c'est d'ailleurs ce que fait le studio en publiant une nouvelle image de Geralt, héros du titre, avec le visage légÚrement changé par rapport à d'habitude. Les développeurs ont pensé à de nombreux détails, et outre la barbe poussant au fur et à mesure de l'aventure, la forte consommation de potions aura un impact néfaste sur le physique du Sorceleur. Yeux jaunis, veines rougeùtres apparentes, Geralt aura, dans ces conditions, beaucoup plus de mal à séduire les demoiselles. Pour rappel, la date de sortie de The Witcher 3 Wild Hunt est fixée au 19 mai prochain, et les joueurs pourront y jouer dÚs 1h du matin. Attention à ne pas abuser de potions » pour rester éveillé !
Peude chance qu'Henry Cavill accepter de rester bloquĂ© 7 saisons sur la sĂ©rie. Et peu de chance que Netflix laisses un jour une sĂ©rie aller jusqu'Ă  7 saisons. Blasi B. oui pardon labsus, 3 En attendant la publication de notre test de The Witcher 3, qui arrivera avec du retard car nous voulons avancer correctement dans l’aventure et ne pas nous faire une idĂ©e trop rapide du jeu signĂ© CD Red Projekt, nous allons rĂ©pondre Ă  une question que vous ĂȘtes nombreux Ă  nous poser via les rĂ©seaux sociaux, Ă  savoir comment venir Ă  bout de Nithral ? ». Nithral, l’un des premiers de la quĂȘte principale, s’avĂšre en effet assez difficile Ă  battre Ă©tant donnĂ© qu’il y a de forte chance que vous le rencontriez avec un bas niveau. Une petite explication de la technique s’impose avant de voir la pratique. Nous avons rĂ©alisĂ© ce combat en un peu plus de 5 minutes en Ă©tant niveau 4 avec seulement 2 eaux pour reprendre de la vie, alors que la quĂȘte est conseillĂ©e Ă  partir du niveau 5. Nithral est un boss assez puissant mais trĂšs peu rapide. Il faut savoir qu’il a la capacitĂ© de recharger sa vie par 2 fois ! La premiĂšre a lieu lorsque vous lui avez enlevĂ© 1/3 de sa vie, et la seconde aux 2/3. Inutile de gaspiller toutes vos forces dans les deux premiers essais donc, puisqu’il y a peu de chance que vous en veniez Ă  bout. Deux techniques s’offrent Ă  vous La mĂ©thode rapide illustrĂ©e dans la vidĂ©o, qui vous demandera d’utiliser le signe QUEN Bouclier de protection juste avant d’aller infliger Ă  Nithral un ou deux coups puissants. Sa vie diminuera assez vite alors que la votre pas du tout. Lorsqu’il rechargera ses PVs, il vous suffira de vous dĂ©barrasser des petits monstres avec votre Ă©pĂ©e et le signe IGNI dĂ©gĂąts du feu La mĂ©thode plus longue vous permettra de rester Ă  une distance assez lointaine du boss et ne vous demandera d’utiliser que le signe IGNI et ses dĂ©gĂąts du feu. . 65 108 702 671 746 236 630 716

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